Les travaux de la deuxième édition du Forum d’Affaires de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) se sont ouverts jeudi à Marrakech, autour du thème « Ensemble pour une mise en œuvre efficiente de la ZLECAF ». Une rencontre majeure, inscrite dans la continuité des efforts portés par le Maroc pour accélérer la concrétisation de cet accord stratégique, tant à l’échelle nationale que régionale.
Organisé par le Secrétariat d’État chargé du Commerce Extérieur, en partenariat avec la ZLECAF, l’ASMEX, la CGEM et l’Association des Régions du Maroc, le forum illustre l’engagement constant du Royaume à renforcer les mécanismes de libre-échange et à promouvoir une intégration économique durable entre les pays africains. Cette édition s’aligne également sur la vision panafricaine portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à positionner le Maroc comme un acteur clé dans la coopération multidimensionnelle africaine.
Le rendez-vous de Marrakech ambitionne d’instaurer un dialogue structuré autour du rôle stratégique de la ZLECAF, considérée comme l’un des projets phares de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Conférenciers, experts, responsables gouvernementaux, chefs d’entreprises et institutions continentales y discutent des leviers permettant d’accélérer la mise en œuvre de cet espace de libre-échange, conçu pour stimuler le commerce intra-africain, favoriser les exportations, attirer les investissements et renforcer la compétitivité du continent.
Des panels thématiques, sessions plénières et rencontres B2B rythmeront ces deux journées, avec l’objectif d’accompagner la création d’un marché continental unifié pour les biens et services. En réduisant les barrières commerciales et en harmonisant les politiques, la ZLECAF entend faciliter les échanges et structurer l’Afrique en un bloc économique cohérent au sein du commerce mondial.
Retraite ministérielle stratégique
En marge du forum, une retraite ministérielle s’est tenue le 11 décembre à Marrakech, réunissant 16 ministres africains et plus de 30 délégations, sous la présidence du Maroc et avec une modération assurée par le Mozambique, coordonnateur du Groupe africain de l’OMC. Cette réunion avait pour objectif de consolider la position africaine en vue de la 14e Conférence ministérielle de l’OMC, prévue en mars 2026 à Yaoundé.
Les discussions se sont appuyées sur le document consolidé récemment publié à l’OMC, couvrant les positions africaines sur les principales thématiques de négociation. Les participants ont réaffirmé leur attachement à un système commercial multilatéral ouvert, juste, inclusif, non discriminatoire et fondé sur des règles, ainsi que leur engagement commun à assurer le succès du rendez-vous de Yaoundé.
Priorités africaines et réforme de l’OMC
Les ministres ont insisté sur la nécessité de préserver le traitement spécial et différencié (TSD) pour les pays en développement et les PMA, considéré comme essentiel pour garantir un développement équitable. Ils ont également mis en garde contre les mesures commerciales restrictives et unilatérales, perçues comme des entraves à la reprise économique et à la stabilité des chaînes d’approvisionnement.
La question de la réforme de l’OMC a également occupé une place centrale. Le Groupe africain a souligné qu’elle doit être guidée par le développement, renforcer la transparence, préserver la fonction de règlement des différends et reposer sur un consensus incluant l’ensemble des membres.
Une convergence claire s’est dégagée sur plusieurs dossiers majeurs pour le continent : agriculture et sécurité alimentaire, subventions à la pêche, commerce des services et commerce électronique. Autant de domaines où l’Afrique souhaite parler d’une seule voix afin de défendre ses intérêts et renforcer son poids dans les négociations internationales.
À Marrakech, la dynamique continentale s’affirme ainsi avec force et clarté : faire de la ZLECAF un moteur réel de transformation économique et un levier d’intégration durable pour un continent résolument tourné vers l’avenir.
Organisé par le Secrétariat d’État chargé du Commerce Extérieur, en partenariat avec la ZLECAF, l’ASMEX, la CGEM et l’Association des Régions du Maroc, le forum illustre l’engagement constant du Royaume à renforcer les mécanismes de libre-échange et à promouvoir une intégration économique durable entre les pays africains. Cette édition s’aligne également sur la vision panafricaine portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à positionner le Maroc comme un acteur clé dans la coopération multidimensionnelle africaine.
Le rendez-vous de Marrakech ambitionne d’instaurer un dialogue structuré autour du rôle stratégique de la ZLECAF, considérée comme l’un des projets phares de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Conférenciers, experts, responsables gouvernementaux, chefs d’entreprises et institutions continentales y discutent des leviers permettant d’accélérer la mise en œuvre de cet espace de libre-échange, conçu pour stimuler le commerce intra-africain, favoriser les exportations, attirer les investissements et renforcer la compétitivité du continent.
Des panels thématiques, sessions plénières et rencontres B2B rythmeront ces deux journées, avec l’objectif d’accompagner la création d’un marché continental unifié pour les biens et services. En réduisant les barrières commerciales et en harmonisant les politiques, la ZLECAF entend faciliter les échanges et structurer l’Afrique en un bloc économique cohérent au sein du commerce mondial.
Retraite ministérielle stratégique
En marge du forum, une retraite ministérielle s’est tenue le 11 décembre à Marrakech, réunissant 16 ministres africains et plus de 30 délégations, sous la présidence du Maroc et avec une modération assurée par le Mozambique, coordonnateur du Groupe africain de l’OMC. Cette réunion avait pour objectif de consolider la position africaine en vue de la 14e Conférence ministérielle de l’OMC, prévue en mars 2026 à Yaoundé.
Les discussions se sont appuyées sur le document consolidé récemment publié à l’OMC, couvrant les positions africaines sur les principales thématiques de négociation. Les participants ont réaffirmé leur attachement à un système commercial multilatéral ouvert, juste, inclusif, non discriminatoire et fondé sur des règles, ainsi que leur engagement commun à assurer le succès du rendez-vous de Yaoundé.
Priorités africaines et réforme de l’OMC
Les ministres ont insisté sur la nécessité de préserver le traitement spécial et différencié (TSD) pour les pays en développement et les PMA, considéré comme essentiel pour garantir un développement équitable. Ils ont également mis en garde contre les mesures commerciales restrictives et unilatérales, perçues comme des entraves à la reprise économique et à la stabilité des chaînes d’approvisionnement.
La question de la réforme de l’OMC a également occupé une place centrale. Le Groupe africain a souligné qu’elle doit être guidée par le développement, renforcer la transparence, préserver la fonction de règlement des différends et reposer sur un consensus incluant l’ensemble des membres.
Une convergence claire s’est dégagée sur plusieurs dossiers majeurs pour le continent : agriculture et sécurité alimentaire, subventions à la pêche, commerce des services et commerce électronique. Autant de domaines où l’Afrique souhaite parler d’une seule voix afin de défendre ses intérêts et renforcer son poids dans les négociations internationales.
À Marrakech, la dynamique continentale s’affirme ainsi avec force et clarté : faire de la ZLECAF un moteur réel de transformation économique et un levier d’intégration durable pour un continent résolument tourné vers l’avenir.




















