Après avoir subi le choc de l’année 2020, puis géré les péripéties et les espoirs déçus de l’année 2021, nous voilà embourbés jusqu’au cou dans les affres extra-sanitaires de l’année 2022. Alors que tout semble indiquer que le monde s’apprête à tourner la page de la pandémie pour retourner à une vie plus ou moins normale, l’année que nous vivons et que nous souhaitons du fond du coeur qu’elle signera l’acte final de cette sombre trilogie dénommée Covid, semble concentrer tous les ingrédients d’une annus horribilis sur les plans économique et social.
S’il est vrai que la gestion de la pandémie par les autorités étatiques marocaines a été jusqu’ici exemplaire, abstraction faite de quelques couacs organisationnels et communicationnels, c’est surtout au niveau de la gestion des impacts socioéconomiques de cette pandémie que l’actuel gouvernement est appelé à faire ses preuves. En plus des répercussions cumulées de deux exercices budgétaires largement chamboulés par les effets de la pandémie, notre Exécutif devra faire face aux dégâts sociaux exponentiels d’une sécheresse inédite depuis trois décennies. On lui souhaite donc bon courage.
Entre-temps, les transporteurs et logisticiens, notamment ceux affiliés à l’Association Marocaine de Transport et de Logistique (AMTL) ont menacé de revoir leurs tarifs à la hausse de 20%. Une décision que l’AMTL avait justifié par la flambée du prix du gasoil qui a dépassé depuis plusieurs semaines maintenant la barre des 10 DH. Une menace qui n’a finalement pas été mise en application suite à l’ouverture de négociations avec le gouvernement.
Dans le cas contraire, cette hypothèse aurait impacté l’ensemble du tissu économique national et se serait répercutée en fin de course sur le consommateur final déjà éprouvé par la hausse du prix du panier.
Bien que le pire ait été évité de justesse, tous les ingrédients d’une crise économique semblent être réunis, notamment lorsque l’on prend en compte la sécheresse sévère qui frappe nos campagnes avec tous les effets qu’elle a sur l’ensemble de l’écosystème rural (élevages, souks, moulins…) et un secteur du tourisme ravagé par deux ans de pandémie.
Reste à savoir si le gouvernement pourra renverser la tendance, alors qu’il a démarré son mandat avec un handicap de taille, à savoir le manque de vision à long terme de son prédécesseur qui, malgré l’apparition de signes avant-coureurs, n’a amorcé aucune stratégie proactive pour éviter un scénario-catastrophe.
S’il est vrai que la gestion de la pandémie par les autorités étatiques marocaines a été jusqu’ici exemplaire, abstraction faite de quelques couacs organisationnels et communicationnels, c’est surtout au niveau de la gestion des impacts socioéconomiques de cette pandémie que l’actuel gouvernement est appelé à faire ses preuves. En plus des répercussions cumulées de deux exercices budgétaires largement chamboulés par les effets de la pandémie, notre Exécutif devra faire face aux dégâts sociaux exponentiels d’une sécheresse inédite depuis trois décennies. On lui souhaite donc bon courage.
Entre-temps, les transporteurs et logisticiens, notamment ceux affiliés à l’Association Marocaine de Transport et de Logistique (AMTL) ont menacé de revoir leurs tarifs à la hausse de 20%. Une décision que l’AMTL avait justifié par la flambée du prix du gasoil qui a dépassé depuis plusieurs semaines maintenant la barre des 10 DH. Une menace qui n’a finalement pas été mise en application suite à l’ouverture de négociations avec le gouvernement.
Dans le cas contraire, cette hypothèse aurait impacté l’ensemble du tissu économique national et se serait répercutée en fin de course sur le consommateur final déjà éprouvé par la hausse du prix du panier.
Bien que le pire ait été évité de justesse, tous les ingrédients d’une crise économique semblent être réunis, notamment lorsque l’on prend en compte la sécheresse sévère qui frappe nos campagnes avec tous les effets qu’elle a sur l’ensemble de l’écosystème rural (élevages, souks, moulins…) et un secteur du tourisme ravagé par deux ans de pandémie.
Reste à savoir si le gouvernement pourra renverser la tendance, alors qu’il a démarré son mandat avec un handicap de taille, à savoir le manque de vision à long terme de son prédécesseur qui, malgré l’apparition de signes avant-coureurs, n’a amorcé aucune stratégie proactive pour éviter un scénario-catastrophe.
Amine ATER