Dès la fin de l’après-midi, les abords de la grande scène se sont transformés en un vaste flot humain. Youyous, chants improvisés, drapeaux brandis : la foule, compacte, se pressait pour être au plus près de l’artiste. « On ne pouvait pas manquer ça ! », lance, essoufflé mais sourire aux lèvres, Hassan, venu spécialement de Fès avec toute sa famille.
La soirée s’est ouverte avec les rythmes de Ikhwan Labssir et de Hassan Moula Oud, échauffant un public déjà impatient. Lorsque Stati, en costume scintillant, fait son entrée, les premiers accords suffisent à déclencher une clameur. Les refrains cultes – repris en chœur – emportent la plaine dans un mélange d’émotion et d’euphorie.
Mais l’enthousiasme a aussi son revers : embouteillages monstres, ruelles saturées, circulation quasi à l’arrêt autour du site. Les forces de l’ordre et autorités locales ont dû déployer un dispositif renforcé pour sécuriser et fluidifier les accès.
Pour les fidèles du Moussem, cette soirée restera dans les annales. « C’était plus qu’un concert : c’était une communion », souffle Khadija, 27 ans, encore émue. Avec un tel record d’affluence, l’événement confirme sa place parmi les plus grands rendez-vous culturels du Royaume – et rappelle que le chaâbi, loin de s’essouffler, continue de fédérer toutes les générations.
La soirée s’est ouverte avec les rythmes de Ikhwan Labssir et de Hassan Moula Oud, échauffant un public déjà impatient. Lorsque Stati, en costume scintillant, fait son entrée, les premiers accords suffisent à déclencher une clameur. Les refrains cultes – repris en chœur – emportent la plaine dans un mélange d’émotion et d’euphorie.
Mais l’enthousiasme a aussi son revers : embouteillages monstres, ruelles saturées, circulation quasi à l’arrêt autour du site. Les forces de l’ordre et autorités locales ont dû déployer un dispositif renforcé pour sécuriser et fluidifier les accès.
Pour les fidèles du Moussem, cette soirée restera dans les annales. « C’était plus qu’un concert : c’était une communion », souffle Khadija, 27 ans, encore émue. Avec un tel record d’affluence, l’événement confirme sa place parmi les plus grands rendez-vous culturels du Royaume – et rappelle que le chaâbi, loin de s’essouffler, continue de fédérer toutes les générations.
Mohamed LOKHNATI