"À toutes les compagnies aériennes, pilotes, trafiquants de drogue et trafiquants d'êtres humains, veuillez considérer L'ESPACE AÉRIEN AU-DESSUS ET AUTOUR DU VENEZUELA COMME ENTIÈREMENT FERMÉ", a écrit Trump sur son réseau Truth Social, sans donner de détails.
Cette déclaration intervient alors que l'administration Trump, arguant une lutte contre les cartels de la drogue, intensifie la pression sur le Venezuela avec un déploiement militaire majeur dans les Caraïbes, incluant le plus grand porte-avions du monde.
Donald Trump accuse en particulier le Venezuela d'être un artisan du trafic de drogue qui inonde le marché américain.
Caracas qui dément et insiste sur le fait que l'objectif véritable est un changement de régime et la mainmise sur les réserves pétrolières du pays, a condamné "la menace colonialiste qui prétend affecter la souveraineté de son espace aérien, constituant ainsi une nouvelle agression extravagante, illégale et injustifiée contre le peuple vénézuélien".
"Ce type de déclarations constitue un acte hostile, unilatéral et arbitraire, incompatible avec les principes les plus élémentaires du droit international", ajoute le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
En outre, Caracas estime qu'avec l'annonce de Trump, Washington "suspend de manière unilatérale" le rapatriement de migrants clandestins vénézuéliens expulsés des Etats-Unis.
"A ce jour, 75 vols ont été effectués pour le rapatriement de 13.956 personnes", rappelle le texte. Ces vols se poursuivaient malgré la crise entre les deux pays, Donald Trump ayant fait de la lutte contre l'immigration clandestine une de ses priorités.
Trump et Maduro ont discuté d'une rencontre aux États-Unis
Samedi, l'aéroport de Maiquetia qui dessert Caracas fonctionnait normalement, a constaté un journaliste de l'AFP.
Six compagnies aériennes, dont Iberia, TAP et Turkish Airlines, ont toutefois suspendu cette semaine leurs liaisons avec le Venezuela pour des raisons de sécurité, ce qui leur a valu de se voir retirer leurs licences par Caracas. Des annulations qui perturbent les voyageurs.
Ces derniers jours, une activité constante d'avions de combat américains a été enregistrée à quelques dizaines de kilomètres des côtes vénézuéliennes, selon des sites de suivi des aéronefs.
Le New York Times a indiqué vendredi que Trump et Maduro s'étaient récemment entretenus par téléphone et avaient discuté d'une possible rencontre aux États-Unis.
Jeudi, le président américain avait déclaré que ses forces allaient très bientôt commencer à cibler des "trafiquants de drogue vénézuéliens" lors d'opérations terrestres.
Cette déclaration intervient alors que l'administration Trump, arguant une lutte contre les cartels de la drogue, intensifie la pression sur le Venezuela avec un déploiement militaire majeur dans les Caraïbes, incluant le plus grand porte-avions du monde.
Donald Trump accuse en particulier le Venezuela d'être un artisan du trafic de drogue qui inonde le marché américain.
Caracas qui dément et insiste sur le fait que l'objectif véritable est un changement de régime et la mainmise sur les réserves pétrolières du pays, a condamné "la menace colonialiste qui prétend affecter la souveraineté de son espace aérien, constituant ainsi une nouvelle agression extravagante, illégale et injustifiée contre le peuple vénézuélien".
"Ce type de déclarations constitue un acte hostile, unilatéral et arbitraire, incompatible avec les principes les plus élémentaires du droit international", ajoute le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
En outre, Caracas estime qu'avec l'annonce de Trump, Washington "suspend de manière unilatérale" le rapatriement de migrants clandestins vénézuéliens expulsés des Etats-Unis.
"A ce jour, 75 vols ont été effectués pour le rapatriement de 13.956 personnes", rappelle le texte. Ces vols se poursuivaient malgré la crise entre les deux pays, Donald Trump ayant fait de la lutte contre l'immigration clandestine une de ses priorités.
Trump et Maduro ont discuté d'une rencontre aux États-Unis
Samedi, l'aéroport de Maiquetia qui dessert Caracas fonctionnait normalement, a constaté un journaliste de l'AFP.
Six compagnies aériennes, dont Iberia, TAP et Turkish Airlines, ont toutefois suspendu cette semaine leurs liaisons avec le Venezuela pour des raisons de sécurité, ce qui leur a valu de se voir retirer leurs licences par Caracas. Des annulations qui perturbent les voyageurs.
Ces derniers jours, une activité constante d'avions de combat américains a été enregistrée à quelques dizaines de kilomètres des côtes vénézuéliennes, selon des sites de suivi des aéronefs.
Le New York Times a indiqué vendredi que Trump et Maduro s'étaient récemment entretenus par téléphone et avaient discuté d'une possible rencontre aux États-Unis.
Jeudi, le président américain avait déclaré que ses forces allaient très bientôt commencer à cibler des "trafiquants de drogue vénézuéliens" lors d'opérations terrestres.






















