La jeune accusée, mineure au moment des faits, est définitivement condamnée à quinze années de réclusion pour homicide volontaire et recel d’objet volé. C’est elle qui, en novembre 2022, avait égorgé l’étudiant Anouar El Othmani dans une unité résidentielle, plongeant la ville du Détroit dans une stupeur collective. Le mobile, les circonstances, le geste — tout dans cette affaire évoque une tragédie aux contours insondables.
Mais l’onde de choc ne s’arrête pas là. Le tribunal a également confirmé la culpabilité du tuteur de la jeune fille, reconnu coupable de complicité silencieuse. Dix années de prison ferme lui sont infligées pour avoir dissimulé les preuves, modifié la scène du crime et omis de dénoncer une atrocité dont il connaissait l’existence.
Ce double jugement, rendu dans une atmosphère lourde de gravité, vient clore une affaire qui aura marqué les annales judiciaires par sa brutalité, son énigme familiale, et la sidération qu’elle a suscitée. Tanger, meurtrie, se souvient. La justice, elle, a parlé.
Mais l’onde de choc ne s’arrête pas là. Le tribunal a également confirmé la culpabilité du tuteur de la jeune fille, reconnu coupable de complicité silencieuse. Dix années de prison ferme lui sont infligées pour avoir dissimulé les preuves, modifié la scène du crime et omis de dénoncer une atrocité dont il connaissait l’existence.
Ce double jugement, rendu dans une atmosphère lourde de gravité, vient clore une affaire qui aura marqué les annales judiciaires par sa brutalité, son énigme familiale, et la sidération qu’elle a suscitée. Tanger, meurtrie, se souvient. La justice, elle, a parlé.
Mohamed LOKHNATI