Ici, la loi, qui impose de baisser le rideau à deux heures du matin, n’est qu’un vœu pieux. Dans une provocation ouverte, ces antres de désordre prolongent leurs agapes jusqu’au petit jour, dans un brouhaha assourdissant mêlé aux effluves de chicha et aux effluvies suspectes de substances illicites. Les abords de ces établissements, véritables théâtres de tous les égarements, sont méconnaissables : la voirie est confisquée par un parc automobile anarchique, la chaussée se mue en un chaos de manoeuvres périlleuses, de clameurs et d’échauffourées incessantes.
Les riverains, prisonniers de ce cauchemar quotidien, sont condamnés à subir le spectacle avilissant de pratiques moralement condamnables, dans un sentiment d’abandon total. L’ombre de l’impunité, plus épaisse que la nuit, plane sur ces lieux. Preuve accablante : des sources associatives dignes de foi affirment que plusieurs de ces débits de boisson, pourtant épinglés par pas moins de six mises en demeure officielles, persistent dans leur illégalité comme s’ils jouissaient d’une inviolable protection. Une justice à deux vitesses, insupportable, qui soulève une question brûlante : certains seraient-ils au-dessus des lois ?
Face à ce scandale qui corrompt le tissu social, la colère gronde. Les associations de la société civile et des voix juridiques autorisées montent au créneau, lançant un appel solennel et urgent à l’intervention des plus hautes autorités. Tous les regards se tournent désormais vers le gouverneur de la province d'El Jadida, le commandant régional de la gendarmerie royale, et le commandant de compagnie dont le passé opérationnel contre les réseaux narcotiques de la côte laisse espérer une restauration de l’autorité de l’État.
-La question ultime demeure : jusqu’à quand l’ordre nocturne restera-t-il aux mains des fauteurs de trouble ?
Les riverains, prisonniers de ce cauchemar quotidien, sont condamnés à subir le spectacle avilissant de pratiques moralement condamnables, dans un sentiment d’abandon total. L’ombre de l’impunité, plus épaisse que la nuit, plane sur ces lieux. Preuve accablante : des sources associatives dignes de foi affirment que plusieurs de ces débits de boisson, pourtant épinglés par pas moins de six mises en demeure officielles, persistent dans leur illégalité comme s’ils jouissaient d’une inviolable protection. Une justice à deux vitesses, insupportable, qui soulève une question brûlante : certains seraient-ils au-dessus des lois ?
Face à ce scandale qui corrompt le tissu social, la colère gronde. Les associations de la société civile et des voix juridiques autorisées montent au créneau, lançant un appel solennel et urgent à l’intervention des plus hautes autorités. Tous les regards se tournent désormais vers le gouverneur de la province d'El Jadida, le commandant régional de la gendarmerie royale, et le commandant de compagnie dont le passé opérationnel contre les réseaux narcotiques de la côte laisse espérer une restauration de l’autorité de l’État.
-La question ultime demeure : jusqu’à quand l’ordre nocturne restera-t-il aux mains des fauteurs de trouble ?