
1. Le secteur privé comme moteur de croissance énergétique
L’un des principaux moteurs de cette augmentation de la production est sans conteste l’implication accrue du secteur privé. En effet, la production d’électricité par des sources privées a progressé de 8,1% au cours de cette période. Cette hausse est révélatrice de l’engagement du secteur privé dans le domaine de la production d’énergie, en particulier dans le cadre des énergies renouvelables, avec des projets comme ceux dédiés au solaire et à l’éolien. Cette dynamique est également soutenue par des partenariats public-privé (PPP), qui permettent au Maroc de diversifier ses sources de production et d’élargir sa capacité de production tout en optimisant l’efficience de ses infrastructures.
Du point de vue économique, cet essor du secteur privé joue un rôle stratégique en réduisant la pression sur les finances publiques et en encourageant la compétitivité du pays dans le secteur énergétique, un domaine clé pour son développement économique. L’intégration des technologies avancées, notamment dans le secteur des énergies renouvelables, contribue à la modernisation de l’économie nationale et à la création de nouveaux pôles de croissance.
Parallèlement, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), principal acteur public dans ce domaine, a enregistré une hausse de sa production de 10,5%. Cette performance est d’autant plus remarquable qu’elle repose sur des efforts d’optimisation des réseaux, de maintenance des infrastructures et d’intégration de nouvelles capacités de production, notamment dans le cadre des projets visant à renforcer l’utilisation des énergies renouvelables.
2. Énergies renouvelables : une volatilité préoccupante
Cependant, la dynamique énergétique marocaine reste marquée par des disparités notables, notamment dans la production d’électricité issue des énergies renouvelables. En dépit des efforts déployés pour diversifier le mix énergétique, la production d’électricité à partir de ces sources a chuté de 13,9% au cours des quatre premiers mois de 2025, après une croissance exceptionnelle de 38,6% durant la même période en 2024. Ce recul, bien que temporaire, reflète les aléas inhérents à la production d’énergie verte, tels que les conditions climatiques défavorables, des retards dans la mise en œuvre de certains projets et des défis techniques liés à l’optimisation des infrastructures existantes.
D’un point de vue économique, ce phénomène met en lumière les risques de dépendance du Maroc vis-à-vis des conditions climatiques et des fluctuations de la production des énergies renouvelables. Les énergies renouvelables, qui constituent un axe stratégique dans la politique énergétique du pays, peuvent parfois faire face à des incertitudes qui compliquent la planification énergétique. Néanmoins, cette baisse ne remet pas en cause l’ambition du Maroc de devenir un leader dans le domaine des énergies renouvelables, notamment en matière de solaire et d’éolien.
3. Les échanges énergétiques : vers une autosuffisance renforcée
En matière d’échanges énergétiques, le Maroc affiche une tendance à la réduction de sa dépendance extérieure. Les importations d’électricité ont diminué de 4,4% jusqu’à fin avril 2025, après une hausse de 15,1% durant la même période en 2024. Cette baisse peut être interprétée comme le fruit d’une gestion plus efficace de la production interne, couplée à une réduction progressive de la dépendance aux importations. Cette évolution s’inscrit dans un objectif stratégique visant à renforcer l’autosuffisance énergétique du pays, ce qui est un atout majeur pour sa résilience face aux fluctuations des marchés mondiaux de l’énergie.
Par ailleurs, bien que les exportations d’électricité aient reculé de 14,4% globalement en 2025, il est intéressant de noter que des hausses significatives ont été observées durant les mois de mars et avril, avec des augmentations respectives de 125,9% et 27,6%. Ces fluctuations des exportations témoignent des besoins énergétiques croissants des pays voisins et d’une meilleure capacité de transport d’électricité, ce qui permet au Maroc de se positionner comme un fournisseur énergétique clé dans la région. Sur le plan économique, ces dynamiques renforcent l’intégration du Maroc dans le marché énergétique méditerranéen, un facteur important pour le développement des échanges commerciaux et la consolidation de la coopération régionale.
4. L’énergie nette : un excédent stratégique pour l’économie nationale
L’énergie « nette », qui représente l’électricité totale produite moins la consommation interne, a connu une augmentation de 5,3% à la fin du mois d’avril 2025. Ce chiffre marque une amélioration notable par rapport à la croissance de 3% observée en 2024. L’excédent énergétique ainsi généré constitue une réserve stratégique pour le Maroc, en lui offrant des opportunités d’exportation vers ses voisins. En termes économiques, cela renforce la position du pays en tant que fournisseur d’énergie et ouvre de nouvelles perspectives pour la diversification des revenus.
Ce surplus énergétique témoigne de l’équilibre de plus en plus favorable entre la production et la consommation interne, un signe positif pour l’économie du Maroc qui aspire à devenir un hub énergétique régional. À l’échelle macroéconomique, cet excédent permet de renforcer la sécurité énergétique et d’améliorer la balance commerciale, en réduisant les coûts liés aux importations d’énergie et en augmentant les recettes issues des exportations.
5. Analyse économique : vers un modèle énergétique plus résilient et durable
D’un point de vue économique, l’évolution de la production d’électricité au Maroc s’inscrit dans une stratégie de diversification et de résilience énergétique. Le pays reste encore largement dépendant des énergies fossiles, mais cette dépendance tend à diminuer grâce à des investissements conséquents dans les infrastructures d’énergie renouvelable. Cette transition énergétique, bien que parsemée de défis, représente une véritable opportunité pour l’économie marocaine, tant en termes de création d’emplois que de positionnement stratégique à l’échelle internationale.
Le développement des énergies renouvelables permet de répondre à plusieurs objectifs économiques : réduction de la dépendance énergétique, baisse des coûts liés aux importations de combustibles fossiles, et stimulation de la compétitivité de l’industrie locale dans des secteurs à forte valeur ajoutée. De plus, le Maroc est appelé à devenir un acteur clé dans le secteur de l’énergie verte, avec des projets tels que le complexe solaire de Noor, qui non seulement bénéficient au pays mais attirent également des investissements internationaux.
Cependant, des défis demeurent, notamment concernant les infrastructures de transport d’électricité, les variations climatiques affectant la production d’énergies renouvelables, et la nécessité de renforcer la gouvernance énergétique pour adapter les politiques publiques aux exigences d’un marché mondial de l’énergie en constante évolution.
En somme, la production d’électricité au Maroc affiche une croissance solide, soutenue par un secteur privé dynamique et une gestion optimisée des capacités de production. Toutefois, des déséquilibres existent, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, qui demeure vulnérable aux aléas climatiques. La baisse des importations et la hausse ponctuelle des exportations témoignent d’une plus grande autosuffisance énergétique, un axe stratégique qui contribue à l’équilibre macroéconomique du pays. Les efforts continus pour diversifier les sources d’énergie, couplés à des investissements dans les infrastructures, laissent entrevoir un avenir énergétique prometteur pour le Maroc. À terme, ces dynamiques permettront non seulement de renforcer la position du pays sur le marché énergétique mondial, mais aussi de stimuler sa croissance économique et de garantir une transition énergétique durable.
L’un des principaux moteurs de cette augmentation de la production est sans conteste l’implication accrue du secteur privé. En effet, la production d’électricité par des sources privées a progressé de 8,1% au cours de cette période. Cette hausse est révélatrice de l’engagement du secteur privé dans le domaine de la production d’énergie, en particulier dans le cadre des énergies renouvelables, avec des projets comme ceux dédiés au solaire et à l’éolien. Cette dynamique est également soutenue par des partenariats public-privé (PPP), qui permettent au Maroc de diversifier ses sources de production et d’élargir sa capacité de production tout en optimisant l’efficience de ses infrastructures.
Du point de vue économique, cet essor du secteur privé joue un rôle stratégique en réduisant la pression sur les finances publiques et en encourageant la compétitivité du pays dans le secteur énergétique, un domaine clé pour son développement économique. L’intégration des technologies avancées, notamment dans le secteur des énergies renouvelables, contribue à la modernisation de l’économie nationale et à la création de nouveaux pôles de croissance.
Parallèlement, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), principal acteur public dans ce domaine, a enregistré une hausse de sa production de 10,5%. Cette performance est d’autant plus remarquable qu’elle repose sur des efforts d’optimisation des réseaux, de maintenance des infrastructures et d’intégration de nouvelles capacités de production, notamment dans le cadre des projets visant à renforcer l’utilisation des énergies renouvelables.
2. Énergies renouvelables : une volatilité préoccupante
Cependant, la dynamique énergétique marocaine reste marquée par des disparités notables, notamment dans la production d’électricité issue des énergies renouvelables. En dépit des efforts déployés pour diversifier le mix énergétique, la production d’électricité à partir de ces sources a chuté de 13,9% au cours des quatre premiers mois de 2025, après une croissance exceptionnelle de 38,6% durant la même période en 2024. Ce recul, bien que temporaire, reflète les aléas inhérents à la production d’énergie verte, tels que les conditions climatiques défavorables, des retards dans la mise en œuvre de certains projets et des défis techniques liés à l’optimisation des infrastructures existantes.
D’un point de vue économique, ce phénomène met en lumière les risques de dépendance du Maroc vis-à-vis des conditions climatiques et des fluctuations de la production des énergies renouvelables. Les énergies renouvelables, qui constituent un axe stratégique dans la politique énergétique du pays, peuvent parfois faire face à des incertitudes qui compliquent la planification énergétique. Néanmoins, cette baisse ne remet pas en cause l’ambition du Maroc de devenir un leader dans le domaine des énergies renouvelables, notamment en matière de solaire et d’éolien.
3. Les échanges énergétiques : vers une autosuffisance renforcée
En matière d’échanges énergétiques, le Maroc affiche une tendance à la réduction de sa dépendance extérieure. Les importations d’électricité ont diminué de 4,4% jusqu’à fin avril 2025, après une hausse de 15,1% durant la même période en 2024. Cette baisse peut être interprétée comme le fruit d’une gestion plus efficace de la production interne, couplée à une réduction progressive de la dépendance aux importations. Cette évolution s’inscrit dans un objectif stratégique visant à renforcer l’autosuffisance énergétique du pays, ce qui est un atout majeur pour sa résilience face aux fluctuations des marchés mondiaux de l’énergie.
Par ailleurs, bien que les exportations d’électricité aient reculé de 14,4% globalement en 2025, il est intéressant de noter que des hausses significatives ont été observées durant les mois de mars et avril, avec des augmentations respectives de 125,9% et 27,6%. Ces fluctuations des exportations témoignent des besoins énergétiques croissants des pays voisins et d’une meilleure capacité de transport d’électricité, ce qui permet au Maroc de se positionner comme un fournisseur énergétique clé dans la région. Sur le plan économique, ces dynamiques renforcent l’intégration du Maroc dans le marché énergétique méditerranéen, un facteur important pour le développement des échanges commerciaux et la consolidation de la coopération régionale.
4. L’énergie nette : un excédent stratégique pour l’économie nationale
L’énergie « nette », qui représente l’électricité totale produite moins la consommation interne, a connu une augmentation de 5,3% à la fin du mois d’avril 2025. Ce chiffre marque une amélioration notable par rapport à la croissance de 3% observée en 2024. L’excédent énergétique ainsi généré constitue une réserve stratégique pour le Maroc, en lui offrant des opportunités d’exportation vers ses voisins. En termes économiques, cela renforce la position du pays en tant que fournisseur d’énergie et ouvre de nouvelles perspectives pour la diversification des revenus.
Ce surplus énergétique témoigne de l’équilibre de plus en plus favorable entre la production et la consommation interne, un signe positif pour l’économie du Maroc qui aspire à devenir un hub énergétique régional. À l’échelle macroéconomique, cet excédent permet de renforcer la sécurité énergétique et d’améliorer la balance commerciale, en réduisant les coûts liés aux importations d’énergie et en augmentant les recettes issues des exportations.
5. Analyse économique : vers un modèle énergétique plus résilient et durable
D’un point de vue économique, l’évolution de la production d’électricité au Maroc s’inscrit dans une stratégie de diversification et de résilience énergétique. Le pays reste encore largement dépendant des énergies fossiles, mais cette dépendance tend à diminuer grâce à des investissements conséquents dans les infrastructures d’énergie renouvelable. Cette transition énergétique, bien que parsemée de défis, représente une véritable opportunité pour l’économie marocaine, tant en termes de création d’emplois que de positionnement stratégique à l’échelle internationale.
Le développement des énergies renouvelables permet de répondre à plusieurs objectifs économiques : réduction de la dépendance énergétique, baisse des coûts liés aux importations de combustibles fossiles, et stimulation de la compétitivité de l’industrie locale dans des secteurs à forte valeur ajoutée. De plus, le Maroc est appelé à devenir un acteur clé dans le secteur de l’énergie verte, avec des projets tels que le complexe solaire de Noor, qui non seulement bénéficient au pays mais attirent également des investissements internationaux.
Cependant, des défis demeurent, notamment concernant les infrastructures de transport d’électricité, les variations climatiques affectant la production d’énergies renouvelables, et la nécessité de renforcer la gouvernance énergétique pour adapter les politiques publiques aux exigences d’un marché mondial de l’énergie en constante évolution.
En somme, la production d’électricité au Maroc affiche une croissance solide, soutenue par un secteur privé dynamique et une gestion optimisée des capacités de production. Toutefois, des déséquilibres existent, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, qui demeure vulnérable aux aléas climatiques. La baisse des importations et la hausse ponctuelle des exportations témoignent d’une plus grande autosuffisance énergétique, un axe stratégique qui contribue à l’équilibre macroéconomique du pays. Les efforts continus pour diversifier les sources d’énergie, couplés à des investissements dans les infrastructures, laissent entrevoir un avenir énergétique prometteur pour le Maroc. À terme, ces dynamiques permettront non seulement de renforcer la position du pays sur le marché énergétique mondial, mais aussi de stimuler sa croissance économique et de garantir une transition énergétique durable.