
Cette performance résulte d’une combinaison stratégique d’éléments structurants, au premier rang desquels figure la vision industrielle intégrée du Groupe OCP, fer de lance du secteur, ainsi que le renforcement continu de la compétitivité de l’appareil productif national. Elle illustre la capacité du Maroc à transformer ses ressources naturelles en un levier de développement économique durable, tout en consolidant sa souveraineté industrielle et son rayonnement international.
Un socle historique consolidé par une vision stratégique audacieuse
La réussite actuelle du secteur phosphatier marocain s’inscrit dans une trajectoire stratégique initiée il y a plus de vingt ans. Dès le début des années 2000, le Royaume a engagé une transformation structurelle profonde de cette filière essentielle, marquée par l’ascension du Groupe OCP en tant qu’acteur industriel intégré et pilier du développement économique national. Ce virage décisif, consistant à abandonner un modèle centré sur l’exportation de phosphate brut pour privilégier une approche axée sur la transformation locale et la création de valeur ajoutée, a permis au Maroc de s’imposer durablement parmi les leaders mondiaux du secteur.
Cette croissance soutenue ne saurait être attribuée au hasard ; elle résulte d’une stratégie proactive, portée par le Groupe OCP, moteur principal de l’industrialisation du Royaume.
Dans cette dynamique, l’intégration croissante des technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle, l’analyse de données massives (big data) et la robotique avancée a permis d’optimiser les processus industriels, d’améliorer la qualité des produits finis et de renforcer la compétitivité à l’échelle mondiale. Ces innovations favorisent également une meilleure gestion environnementale et une anticipation plus fine des besoins agricoles, faisant du secteur phosphatier marocain un pionnier dans la convergence entre industrie lourde et technologies de pointe.
Cette stratégie repose sur plusieurs piliers complémentaires :
Par ailleurs, le Groupe OCP s’est engagé dans le développement de partenariats stratégiques et dans la promotion de solutions durables à base de phosphate, en parfaite adéquation avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) et les engagements climatiques du Maroc. Cette approche globale confère au secteur phosphatier marocain une robustesse économique et une légitimité internationale qui renforcent sa contribution à la croissance nationale et à l’influence géopolitique du Royaume.
Des chiffres en forte croissance : une dynamique à trois composantes
Selon les données les plus récentes publiées par l’Office des Changes, les exportations marocaines de phosphates et de leurs dérivés ont atteint, à fin août 2025, un volume de 64,98 milliards de dirhams, enregistrant ainsi une progression significative de 21,1 % par rapport à la même période de l’année précédente.
Cette croissance soutenue repose sur la vitalité conjointe de trois composantes majeures du secteur :
Ces résultats traduisent non seulement la compétitivité du secteur phosphatier marocain sur la scène internationale, mais également la capacité du Royaume à mobiliser ses ressources naturelles dans une logique de développement industriel intégré et à forte valeur ajoutée
Un levier stratégique fondamental pour l’économie nationale
Le secteur phosphatier demeure un pilier incontournable de l’économie marocaine, en raison de plusieurs facteurs déterminants. D’une part, son poids prépondérant dans les exportations nationales, avec près de 65 milliards de dirhams enregistrés à fin août 2025, illustre sa contribution majeure au rayonnement économique du Royaume. D’autre part, il joue un rôle essentiel dans l’approvisionnement en devises étrangères, participant activement au rééquilibrage de la balance des paiements, facteur clé de la stabilité macroéconomique.
Au-delà de ses retombées financières, le secteur contribue significativement à la création d’emplois qualifiés, favorisant ainsi le développement d’un capital humain performant. Il constitue également un vecteur privilégié de transfert technologique et de soutien aux écosystèmes industriels régionaux, stimulant ainsi la montée en compétences et la dynamisation économique locale.
Les effets positifs du développement phosphatier se manifestent également à l’échelle territoriale. Des villes telles que Khouribga, Benguerir, Safi ou encore El Jadida bénéficient d’un renouveau industriel, universitaire et social notable, impulsé par des projets structurants portés par ce secteur. L’émergence de l’Université Mohammed VI Polytechnique à Benguerir incarne ce dynamisme et symbolise l’alliance entre innovation scientifique et développement régional, positionnant le Maroc à l’avant-garde des progrès technologiques et de l’intégration locale.
En parallèle à ses performances économiques, le secteur phosphatier marocain innove également dans le domaine social, avec des programmes d’éducation et de formation professionnelle destinés aux jeunes des régions minières, contribuant ainsi à l’émergence d’une nouvelle génération d’experts et à la réduction des inégalités locales. Par ailleurs, des projets pilotes d’agriculture de précision, combinant données satellites et fertilisants intelligents, placent le Maroc à la pointe de l’agritech mondiale, préparant le secteur à relever les défis du 21e siècle.
Un instrument de diplomatie économique et d’influence géopolitique
Au-delà de son apport économique considérable, le phosphate s’est imposé comme un vecteur stratégique de la diplomatie économique du Royaume, particulièrement sur le continent africain. Le Groupe OCP, pilier de cette dynamique, déploie une série d’initiatives innovantes visant à renforcer la coopération Sud-Sud et à consolider les partenariats régionaux.
Parmi ces actions, l’implantation d’unités de production d’engrais au Rwanda, en Éthiopie et au Nigeria témoigne de la volonté marocaine d’accompagner le développement agricole local par une industrialisation maîtrisée et adaptée aux besoins spécifiques des marchés africains. Par ailleurs, les programmes de dons d’engrais destinés aux pays du Sahel illustrent l’engagement du Maroc dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, enjeu majeur pour la stabilité et la prospérité de la région.
Parallèlement, le développement de solutions fertilisantes spécifiquement conçues pour les sols africains, soutenu par des projets innovants tels que la cartographie détaillée de la fertilité des terres, atteste d’une approche scientifique et pragmatique. Cette démarche renforce la position du Maroc en tant qu’acteur solidaire et stratège, engagé dans un modèle de co-développement durable fondé sur des partenariats gagnant-gagnant, favorisant ainsi un développement agricole inclusif et résilient à l’échelle continentale.
Une industrie alignée avec la transition verte et les impératifs climatiques
Au-delà de ses performances économiques, le Groupe OCP s’illustre par son engagement résolu en faveur de la durabilité environnementale, inscrivant sa stratégie industrielle dans une trajectoire de transition écologique conforme aux engagements climatiques nationaux et internationaux. Cette mutation structurelle s’appuie sur des chantiers majeurs visant à concilier développement industriel et impératifs environnementaux.
L’un des piliers de cette transformation est l’objectif ambitieux de neutralité carbone d’ici 2040, adossé à un passage progressif mais déterminé vers une alimentation intégrale en énergies renouvelables. Dans cette optique, le groupe investit dans des infrastructures énergétiques bas carbone et des technologies propres.
Par ailleurs, l’optimisation logistique s’est traduite par la mise en place d’un réseau de pipelines s’étendant sur 235 kilomètres, assurant le transport du phosphate brut tout en réduisant significativement les émissions liées au transport routier.
Sur le plan de la gestion hydrique, OCP a entrepris la construction de stations de dessalement d’eau de mer, notamment à Jorf Lasfar, afin de répondre aux besoins industriels tout en préservant les ressources en eau douce, de plus en plus sollicitées dans un contexte de stress hydrique croissant.
Enfin, le développement d’engrais à faible empreinte carbone, adaptés aux exigences d’une agriculture durable et résiliente au changement climatique, témoigne de la volonté du Groupe d’aligner ses produits avec les nouvelles normes environnementales et de contribuer activement à la transition agro-écologique à l’échelle mondiale.
Perspectives : vers une souveraineté industrielle et une transition verte
Fort de la richesse exceptionnelle de ses réserves phosphatières, parmi les plus importantes au monde, le Maroc s’emploie à consolider sa souveraineté industrielle tout en inscrivant son développement dans une dynamique de transition verte. Cette orientation stratégique vise non seulement à conforter la position du Royaume dans une industrie en pleine mutation, mais également à répondre aux enjeux globaux en matière de durabilité, de sécurité alimentaire et de résilience climatique.
Trois axes prioritaires structurent cette vision prospective :
Dans cette perspective, la production d’engrais sur-mesure, adaptés aux caractéristiques pédologiques des sols africains, constitue un levier stratégique pour lutter contre l’insécurité alimentaire tout en accompagnant les États africains dans leur transition agricole. Cette approche s’inscrit pleinement dans une logique de diplomatie économique proactive, fondée sur le co-développement, la solidarité régionale et la valorisation des complémentarités.
Cependant, malgré ses fondamentaux solides, le secteur phosphatier marocain demeure confronté à des défis structurels et conjoncturels. Sa forte exposition aux marchés internationaux le rend vulnérable aux fluctuations des prix, à la volatilité logistique, ainsi qu’à l’évolution des réglementations environnementales, en particulier dans l’Union européenne. À cela s’ajoutent des pressions croissantes liées à la rareté de l’eau, au changement climatique et à l’intensification de la concurrence internationale, notamment de la part d’acteurs majeurs tels que la Chine, la Russie ou les États-Unis.
Face à ces enjeux, le Maroc est appelé à approfondir l’intégration régionale de sa chaîne de valeur, à poursuivre la diversification géographique de ses débouchés et à accélérer la montée en gamme technologique et environnementale de son offre industrielle. La consolidation de cet écosystème phosphatier d’excellence passera par une gouvernance stratégique, une innovation continue et un ancrage plus fort dans les impératifs du développement durable.
Un socle historique consolidé par une vision stratégique audacieuse
La réussite actuelle du secteur phosphatier marocain s’inscrit dans une trajectoire stratégique initiée il y a plus de vingt ans. Dès le début des années 2000, le Royaume a engagé une transformation structurelle profonde de cette filière essentielle, marquée par l’ascension du Groupe OCP en tant qu’acteur industriel intégré et pilier du développement économique national. Ce virage décisif, consistant à abandonner un modèle centré sur l’exportation de phosphate brut pour privilégier une approche axée sur la transformation locale et la création de valeur ajoutée, a permis au Maroc de s’imposer durablement parmi les leaders mondiaux du secteur.
Cette croissance soutenue ne saurait être attribuée au hasard ; elle résulte d’une stratégie proactive, portée par le Groupe OCP, moteur principal de l’industrialisation du Royaume.
Dans cette dynamique, l’intégration croissante des technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle, l’analyse de données massives (big data) et la robotique avancée a permis d’optimiser les processus industriels, d’améliorer la qualité des produits finis et de renforcer la compétitivité à l’échelle mondiale. Ces innovations favorisent également une meilleure gestion environnementale et une anticipation plus fine des besoins agricoles, faisant du secteur phosphatier marocain un pionnier dans la convergence entre industrie lourde et technologies de pointe.
Cette stratégie repose sur plusieurs piliers complémentaires :
- Une intégration industrielle forte, valorisant la transformation locale du phosphate brut en produits finis à haute valeur ajoutée, tels que les engrais intelligents et les solutions agricoles sur mesure.
- Des investissements considérables dans les infrastructures logistiques, la recherche et l’innovation, notamment au sein des pôles industriels stratégiques de Jorf Lasfar et Safi, ainsi que l’adoption systématique de pratiques durables.
- Une diversification ambitieuse des marchés à l’international, avec une présence solidement établie sur les continents africain, asiatique, latino-américain et européen.
Par ailleurs, le Groupe OCP s’est engagé dans le développement de partenariats stratégiques et dans la promotion de solutions durables à base de phosphate, en parfaite adéquation avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) et les engagements climatiques du Maroc. Cette approche globale confère au secteur phosphatier marocain une robustesse économique et une légitimité internationale qui renforcent sa contribution à la croissance nationale et à l’influence géopolitique du Royaume.
Des chiffres en forte croissance : une dynamique à trois composantes
Selon les données les plus récentes publiées par l’Office des Changes, les exportations marocaines de phosphates et de leurs dérivés ont atteint, à fin août 2025, un volume de 64,98 milliards de dirhams, enregistrant ainsi une progression significative de 21,1 % par rapport à la même période de l’année précédente.
Cette croissance soutenue repose sur la vitalité conjointe de trois composantes majeures du secteur :
- Le phosphate brut, dont les exportations ont bondi de 50,1 % en valeur, portées par une demande internationale soutenue et une hausse des cours sur les marchés mondiaux ;
- Les engrais naturels et chimiques, qui affichent une augmentation de 18,9 %, en réponse à la pression croissante exercée par les impératifs de sécurité alimentaire dans de nombreuses régions du globe ;
- L’acide phosphorique, dont les ventes ont progressé de 16,2 %, illustrant la solidité des chaînes de valorisation et la montée en puissance des capacités nationales de transformation industrielle.
Ces résultats traduisent non seulement la compétitivité du secteur phosphatier marocain sur la scène internationale, mais également la capacité du Royaume à mobiliser ses ressources naturelles dans une logique de développement industriel intégré et à forte valeur ajoutée
Un levier stratégique fondamental pour l’économie nationale
Le secteur phosphatier demeure un pilier incontournable de l’économie marocaine, en raison de plusieurs facteurs déterminants. D’une part, son poids prépondérant dans les exportations nationales, avec près de 65 milliards de dirhams enregistrés à fin août 2025, illustre sa contribution majeure au rayonnement économique du Royaume. D’autre part, il joue un rôle essentiel dans l’approvisionnement en devises étrangères, participant activement au rééquilibrage de la balance des paiements, facteur clé de la stabilité macroéconomique.
Au-delà de ses retombées financières, le secteur contribue significativement à la création d’emplois qualifiés, favorisant ainsi le développement d’un capital humain performant. Il constitue également un vecteur privilégié de transfert technologique et de soutien aux écosystèmes industriels régionaux, stimulant ainsi la montée en compétences et la dynamisation économique locale.
Les effets positifs du développement phosphatier se manifestent également à l’échelle territoriale. Des villes telles que Khouribga, Benguerir, Safi ou encore El Jadida bénéficient d’un renouveau industriel, universitaire et social notable, impulsé par des projets structurants portés par ce secteur. L’émergence de l’Université Mohammed VI Polytechnique à Benguerir incarne ce dynamisme et symbolise l’alliance entre innovation scientifique et développement régional, positionnant le Maroc à l’avant-garde des progrès technologiques et de l’intégration locale.
En parallèle à ses performances économiques, le secteur phosphatier marocain innove également dans le domaine social, avec des programmes d’éducation et de formation professionnelle destinés aux jeunes des régions minières, contribuant ainsi à l’émergence d’une nouvelle génération d’experts et à la réduction des inégalités locales. Par ailleurs, des projets pilotes d’agriculture de précision, combinant données satellites et fertilisants intelligents, placent le Maroc à la pointe de l’agritech mondiale, préparant le secteur à relever les défis du 21e siècle.
Un instrument de diplomatie économique et d’influence géopolitique
Au-delà de son apport économique considérable, le phosphate s’est imposé comme un vecteur stratégique de la diplomatie économique du Royaume, particulièrement sur le continent africain. Le Groupe OCP, pilier de cette dynamique, déploie une série d’initiatives innovantes visant à renforcer la coopération Sud-Sud et à consolider les partenariats régionaux.
Parmi ces actions, l’implantation d’unités de production d’engrais au Rwanda, en Éthiopie et au Nigeria témoigne de la volonté marocaine d’accompagner le développement agricole local par une industrialisation maîtrisée et adaptée aux besoins spécifiques des marchés africains. Par ailleurs, les programmes de dons d’engrais destinés aux pays du Sahel illustrent l’engagement du Maroc dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, enjeu majeur pour la stabilité et la prospérité de la région.
Parallèlement, le développement de solutions fertilisantes spécifiquement conçues pour les sols africains, soutenu par des projets innovants tels que la cartographie détaillée de la fertilité des terres, atteste d’une approche scientifique et pragmatique. Cette démarche renforce la position du Maroc en tant qu’acteur solidaire et stratège, engagé dans un modèle de co-développement durable fondé sur des partenariats gagnant-gagnant, favorisant ainsi un développement agricole inclusif et résilient à l’échelle continentale.
Une industrie alignée avec la transition verte et les impératifs climatiques
Au-delà de ses performances économiques, le Groupe OCP s’illustre par son engagement résolu en faveur de la durabilité environnementale, inscrivant sa stratégie industrielle dans une trajectoire de transition écologique conforme aux engagements climatiques nationaux et internationaux. Cette mutation structurelle s’appuie sur des chantiers majeurs visant à concilier développement industriel et impératifs environnementaux.
L’un des piliers de cette transformation est l’objectif ambitieux de neutralité carbone d’ici 2040, adossé à un passage progressif mais déterminé vers une alimentation intégrale en énergies renouvelables. Dans cette optique, le groupe investit dans des infrastructures énergétiques bas carbone et des technologies propres.
Par ailleurs, l’optimisation logistique s’est traduite par la mise en place d’un réseau de pipelines s’étendant sur 235 kilomètres, assurant le transport du phosphate brut tout en réduisant significativement les émissions liées au transport routier.
Sur le plan de la gestion hydrique, OCP a entrepris la construction de stations de dessalement d’eau de mer, notamment à Jorf Lasfar, afin de répondre aux besoins industriels tout en préservant les ressources en eau douce, de plus en plus sollicitées dans un contexte de stress hydrique croissant.
Enfin, le développement d’engrais à faible empreinte carbone, adaptés aux exigences d’une agriculture durable et résiliente au changement climatique, témoigne de la volonté du Groupe d’aligner ses produits avec les nouvelles normes environnementales et de contribuer activement à la transition agro-écologique à l’échelle mondiale.
Perspectives : vers une souveraineté industrielle et une transition verte
Fort de la richesse exceptionnelle de ses réserves phosphatières, parmi les plus importantes au monde, le Maroc s’emploie à consolider sa souveraineté industrielle tout en inscrivant son développement dans une dynamique de transition verte. Cette orientation stratégique vise non seulement à conforter la position du Royaume dans une industrie en pleine mutation, mais également à répondre aux enjeux globaux en matière de durabilité, de sécurité alimentaire et de résilience climatique.
Trois axes prioritaires structurent cette vision prospective :
- Le développement de solutions fertilisantes bas carbone, conçues pour minimiser l’empreinte environnementale tout en répondant aux exigences agronomiques contemporaines ;
- L’intégration progressive de technologies vertes dans l’ensemble du processus de production, permettant à l’industrie phosphatière marocaine d’atteindre des standards environnementaux internationaux toujours plus exigeants ;
- La promotion de partenariats Sud-Sud, notamment en Afrique, afin de favoriser l’émergence d’un modèle agricole inclusif, durable et adapté aux spécificités des territoires.
Dans cette perspective, la production d’engrais sur-mesure, adaptés aux caractéristiques pédologiques des sols africains, constitue un levier stratégique pour lutter contre l’insécurité alimentaire tout en accompagnant les États africains dans leur transition agricole. Cette approche s’inscrit pleinement dans une logique de diplomatie économique proactive, fondée sur le co-développement, la solidarité régionale et la valorisation des complémentarités.
Cependant, malgré ses fondamentaux solides, le secteur phosphatier marocain demeure confronté à des défis structurels et conjoncturels. Sa forte exposition aux marchés internationaux le rend vulnérable aux fluctuations des prix, à la volatilité logistique, ainsi qu’à l’évolution des réglementations environnementales, en particulier dans l’Union européenne. À cela s’ajoutent des pressions croissantes liées à la rareté de l’eau, au changement climatique et à l’intensification de la concurrence internationale, notamment de la part d’acteurs majeurs tels que la Chine, la Russie ou les États-Unis.
Face à ces enjeux, le Maroc est appelé à approfondir l’intégration régionale de sa chaîne de valeur, à poursuivre la diversification géographique de ses débouchés et à accélérer la montée en gamme technologique et environnementale de son offre industrielle. La consolidation de cet écosystème phosphatier d’excellence passera par une gouvernance stratégique, une innovation continue et un ancrage plus fort dans les impératifs du développement durable.
Conclusion
La croissance soutenue des exportations marocaines de phosphates en 2025 illustre avec force la pertinence stratégique de ce secteur, qui s’impose comme l’un des piliers structurants de l’économie nationale. En alliant performance industrielle, excellence technologique, valorisation souveraine des ressources naturelles et rayonnement diplomatique, le Maroc parvient à ériger sa richesse phosphatière en vecteur de développement durable et d’influence géoéconomique.
Ce succès ne relève pas du hasard, mais découle d’une vision prospective fondée sur des choix structurants, une gouvernance industrielle efficace et une capacité d’adaptation constante face aux mutations de l’économie mondiale. Neutralité carbone, optimisation logistique, montée en gamme technologique, valorisation du capital humain et intégration régionale sont autant d’axes stratégiques qui façonnent la trajectoire de l’industrie phosphatière nationale.
Dans un environnement international incertain, marqué par des tensions géopolitiques, des ruptures d’approvisionnement et des impératifs environnementaux croissants, le secteur phosphatier marocain se positionne désormais comme un actif stratégique de premier plan. À l’horizon 2030, il contribuera de manière décisive à la résilience économique du Royaume, à sa souveraineté alimentaire, ainsi qu’à sa compétitivité industrielle sur les scènes régionale et mondiale.
Ce succès ne relève pas du hasard, mais découle d’une vision prospective fondée sur des choix structurants, une gouvernance industrielle efficace et une capacité d’adaptation constante face aux mutations de l’économie mondiale. Neutralité carbone, optimisation logistique, montée en gamme technologique, valorisation du capital humain et intégration régionale sont autant d’axes stratégiques qui façonnent la trajectoire de l’industrie phosphatière nationale.
Dans un environnement international incertain, marqué par des tensions géopolitiques, des ruptures d’approvisionnement et des impératifs environnementaux croissants, le secteur phosphatier marocain se positionne désormais comme un actif stratégique de premier plan. À l’horizon 2030, il contribuera de manière décisive à la résilience économique du Royaume, à sa souveraineté alimentaire, ainsi qu’à sa compétitivité industrielle sur les scènes régionale et mondiale.