Sous le slogan « Ta santé est ton capital, la prévention et le dépistage précoce sont ta garantie, n’hésite pas ! », une alliance singulière s'est nouée en ces lieux. L'Initiative Nationale pour le Développement Humain, la Fondation Lalla Salma, les autorités provinciales et le ministère de la Santé, main dans la main avec l'Association Doukkala, ont transformé ce modeste dispensaire en un avant-poste de la médecine préventive. Ici, la logistique de l'INDH épouse l'expertise technique de la Fondation et le savoir-faire des équipes sanitaires locales, dans un seul but : briser la distance qui isole trop souvent les populations des soins essentiels.
À l'intérieur, dans le murmure concentré des salles d'examen, le geste médical prend une résonance particulière. Ce sont 177 vies que cette journée aura touchées. Cent soixante-quatorze femmes se sont soumises au dépistage du cancer du sein, soixante-sept à celui du col de l'utérus. Pour vingt-trois d'entre elles, la route des soins se poursuivra par un suivi sein spécialisé ; pour dix-huit autres, par une consultation gynécologique approfondie. Chaque orientation, notée avec précision, est une boussole pointant vers le Centre Lalla Salma, établissement de référence où les cas les plus complexes trouveront une oreille et une expertise avisées.
Dans une pièce attenante, un autre chapitre de cette lutte s'écrit, plus silencieux encore. De jeunes filles de 11 ans tournent à peine la tête vers la piqûre rapide qui les immunise contre un péril futur. Ce programme de vaccination, discrètement intégré à la journée, est le pari de la durée, la promesse faite à la prochaine génération.
Alors que le jour baisse sur Ouled Rahmoune, la caravane médicale plie bagage. Elle laisse derrière elle le chiffre sec de son bilan, mais surtout, une communauté irriguée par un nouveau sentiment : celui que la santé, ce capital précieux, n'est plus une question de géographie, mais de volonté collective.
À l'intérieur, dans le murmure concentré des salles d'examen, le geste médical prend une résonance particulière. Ce sont 177 vies que cette journée aura touchées. Cent soixante-quatorze femmes se sont soumises au dépistage du cancer du sein, soixante-sept à celui du col de l'utérus. Pour vingt-trois d'entre elles, la route des soins se poursuivra par un suivi sein spécialisé ; pour dix-huit autres, par une consultation gynécologique approfondie. Chaque orientation, notée avec précision, est une boussole pointant vers le Centre Lalla Salma, établissement de référence où les cas les plus complexes trouveront une oreille et une expertise avisées.
Dans une pièce attenante, un autre chapitre de cette lutte s'écrit, plus silencieux encore. De jeunes filles de 11 ans tournent à peine la tête vers la piqûre rapide qui les immunise contre un péril futur. Ce programme de vaccination, discrètement intégré à la journée, est le pari de la durée, la promesse faite à la prochaine génération.
Alors que le jour baisse sur Ouled Rahmoune, la caravane médicale plie bagage. Elle laisse derrière elle le chiffre sec de son bilan, mais surtout, une communauté irriguée par un nouveau sentiment : celui que la santé, ce capital précieux, n'est plus une question de géographie, mais de volonté collective.
Mohamed LOKHNATI