16 juin 1998 — Moustapha Hadji face au capitaine brésilien Dunga lors du match Maroc–Brésil à la Beaujoire (3-0). / Crédit Photo : Shaun Botterill.
Vingt-huit ans plus tard, les Lions de l’Atlas retrouvent leurs vieux compagnons de route. Mais cette fois-ci, l’histoire ne se raconte plus dans les mêmes termes.
En 1998, le Maroc abordait la compétition avec ambition mais sans excès. Une équipe talentueuse, généreuse, parfois naïve, qui avait ébloui la planète football par son jeu limpide et sa maîtrise, notamment face à l’Écosse (3-0). Mais la joie de cette victoire restera prisonnière des dernières minutes du match Norvège-Brésil, ce penalty fatal qui renversa tous les calculs et renvoya les Lions à la maison malgré quatre points et une attitude exemplaire. Une injustice devenue, au fil des années, un symbole de la malchance qui colle parfois aux grandes épopées africaines.
Aujourd’hui, le décor est tout autre. Le Maroc n’est plus un figurant valeureux : il est une nation qui fait désormais trembler les géants. Sa demi-finale historique au Qatar n’a pas simplement changé son statut ; elle a transformé son regard et celui du monde sur lui.
Désormais, affronter les Lions de l’Atlas n’a plus rien d’un tirage confortable : c’est une menace réelle, reconnue jusque par Carlo Ancelotti lui-même.
Le sélectionneur brésilien n’a pas hésité à qualifier le Maroc d’« adversaire le plus dangereux » du groupe, saluant une sélection « qui joue bien », « solide », portée par un entraîneur qu’il juge « fantastique ».
Cette reconnaissance, précieuse, n’est pourtant qu’un début. Être respecté ne suffit pas ; il faut désormais assumer ce nouveau rôle, celui d’une nation attendue, scrutée, parfois crainte. Et c’est ici que l’épreuve se complique : le Maroc doit apprendre à jouer en favori sans perdre cette audace et cette discipline qui ont façonné sa renaissance.
Le Brésil reste le Brésil, quintuple champion du monde, constellation d’étoiles dont Vinícius Júnior, Raphinha ou Estêvão ne sont que les plus brillants éclats. L’Écosse, elle, ne se présentera pas en simple faire-valoir : son football, rugueux et généreux, sait perturber les plans les mieux établis. Haïti, enfin, complète le tableau d’un groupe dont la forme peut tromper : ce type d’adversaire, imprévisible, a souvent un rôle à jouer dans les scénarios inattendus.
En 1998, le Maroc abordait la compétition avec ambition mais sans excès. Une équipe talentueuse, généreuse, parfois naïve, qui avait ébloui la planète football par son jeu limpide et sa maîtrise, notamment face à l’Écosse (3-0). Mais la joie de cette victoire restera prisonnière des dernières minutes du match Norvège-Brésil, ce penalty fatal qui renversa tous les calculs et renvoya les Lions à la maison malgré quatre points et une attitude exemplaire. Une injustice devenue, au fil des années, un symbole de la malchance qui colle parfois aux grandes épopées africaines.
Aujourd’hui, le décor est tout autre. Le Maroc n’est plus un figurant valeureux : il est une nation qui fait désormais trembler les géants. Sa demi-finale historique au Qatar n’a pas simplement changé son statut ; elle a transformé son regard et celui du monde sur lui.
Désormais, affronter les Lions de l’Atlas n’a plus rien d’un tirage confortable : c’est une menace réelle, reconnue jusque par Carlo Ancelotti lui-même.
Le sélectionneur brésilien n’a pas hésité à qualifier le Maroc d’« adversaire le plus dangereux » du groupe, saluant une sélection « qui joue bien », « solide », portée par un entraîneur qu’il juge « fantastique ».
Cette reconnaissance, précieuse, n’est pourtant qu’un début. Être respecté ne suffit pas ; il faut désormais assumer ce nouveau rôle, celui d’une nation attendue, scrutée, parfois crainte. Et c’est ici que l’épreuve se complique : le Maroc doit apprendre à jouer en favori sans perdre cette audace et cette discipline qui ont façonné sa renaissance.
Le Brésil reste le Brésil, quintuple champion du monde, constellation d’étoiles dont Vinícius Júnior, Raphinha ou Estêvão ne sont que les plus brillants éclats. L’Écosse, elle, ne se présentera pas en simple faire-valoir : son football, rugueux et généreux, sait perturber les plans les mieux établis. Haïti, enfin, complète le tableau d’un groupe dont la forme peut tromper : ce type d’adversaire, imprévisible, a souvent un rôle à jouer dans les scénarios inattendus.
Mais si l’histoire bégaie, elle ne se répète jamais à l’identique. Le Maroc de 2026 n’est plus celui de 1998. C’est une équipe bâtie dans la cohérence, la continuité et la conviction. Une équipe avec des certitudes, un public immense derrière elle, et une ambition assumée : aller plus loin, toujours plus loin.
Reste à transformer ce parfum de déjà-vu en une revanche symbolique, une écriture nouvelle. Le Mondial 2026 sera plus qu’un tournoi : il sera un miroir tendu aux Lions de l’Atlas. Face au Brésil, ils retrouveront leur passé. Face à l’Écosse, leur souvenir. Face au monde, leur avenir.
Une chose est sûre : les Lions de l’Atlas n’avanceront plus dans l’ombre. Ils marchent désormais dans la lumière, celle de l’espoir, de la maturité et d’une nation qui sait que, cette fois, l’Histoire peut enfin leur appartenir.
Reste à transformer ce parfum de déjà-vu en une revanche symbolique, une écriture nouvelle. Le Mondial 2026 sera plus qu’un tournoi : il sera un miroir tendu aux Lions de l’Atlas. Face au Brésil, ils retrouveront leur passé. Face à l’Écosse, leur souvenir. Face au monde, leur avenir.
Une chose est sûre : les Lions de l’Atlas n’avanceront plus dans l’ombre. Ils marchent désormais dans la lumière, celle de l’espoir, de la maturité et d’une nation qui sait que, cette fois, l’Histoire peut enfin leur appartenir.





















