Le Premier ministre israélien affirme que le Hezbollah cherche actuellement à se réarmer et prévient qu'Israël agira au nom de la "légitime défense", de manière conforme aux "termes du cessez-le-feu". 
   
"Nous ne permettrons pas que le Liban devienne un nouveau front contre nous, et nous agirons si nécessaire", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse dimanche.
   
Il a souligné qu'Israël rendait compte aux États-Unis mais "ne leur demandait pas la permission", affirmant que l'État hébreu était responsable de sa propre sécurité.
   
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, sous la médiation des États-Unis et de la France, a été instauré en novembre de l'année dernière. Cependant, Israël continue d’occuper des parties du territoire libanais et à lancer de fréquentes frappes sur le Liban, prétextant viser les membres et les installations du Hezbollah.
   
Bien que le Hezbollah se soit considérablement affaibli au cours de l'année écoulée, le groupe est toujours armé.
   
    "Nous ne permettrons pas que le Liban devienne un nouveau front contre nous, et nous agirons si nécessaire", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse dimanche.
Il a souligné qu'Israël rendait compte aux États-Unis mais "ne leur demandait pas la permission", affirmant que l'État hébreu était responsable de sa propre sécurité.
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, sous la médiation des États-Unis et de la France, a été instauré en novembre de l'année dernière. Cependant, Israël continue d’occuper des parties du territoire libanais et à lancer de fréquentes frappes sur le Liban, prétextant viser les membres et les installations du Hezbollah.
Bien que le Hezbollah se soit considérablement affaibli au cours de l'année écoulée, le groupe est toujours armé.
Israël intensifie ses raids contre le Liban
    Des responsables libanais ont déjà déclaré que les frappes israéliennes touchaient souvent des civils et détruisaient des infrastructures sans rapport avec le Hezbollah, et ont exigé le retrait des forces israéliennes. Ils ont également prévenu que les attaques israéliennes donnaient au groupe un prétexte pour conserver ses armes.
Le président libanais Joseph Aoun avait appelé à des négociations avec Israël à la mi-octobre, après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu à Gaza, parrainé par le président américain. Il a accusé, vendredi, Israël de répondre à son offre de dialogue en intensifiant ses attaques.
L'armée israélienne a intensifié ses attaques contre des cibles du Hezbollah ces derniers jours. Jeudi, elle a mené un raid meurtrier dans le sud du Liban, poussant Aoun à ordonner à l'armée de faire face à de telles incursions.
Une nouvelle frappe israélienne a tué quatre personnes samedi dans le sud du pays, dans le district de Nabatiyeh. L'Agence nationale libanaise de presse a rapporté que l'armée israélienne avait touché une voiture avec un missile guidé. L'armée a confirmé la frappe, affirmant avoir visé un membre de la Force Radwan, unité d'élite du Hezbollah.
Toujours à Nabatiyeh, des centaines de personnes se sont rassemblées dimanche pour rendre hommage aux cinq membres du Hezbollah tués. Les participants lançaient des pétales de fleurs sur les cercueils, recouverts du drapeau du Hezbollah, en scandant : "Mort à Israël, mort à l'Amérique". "Voici le prix que le Sud (du Liban) paie chaque jour", a déclaré Rana Hamed, la mère de l'un des cinq hommes tués. "Nous savons qu'Israël est notre ennemi depuis des décennies".










			 




 
			 






