L'Opinion Maroc - Actuali
Consulter
GRATUITEMENT
notre journal
facebook
twitter
youtube
linkedin
instagram
search



Actu Maroc

​Le personnel de l’enseignement maintient sa mobilisation


Dimanche 21 Mars 2021

Les manifestations des enseignants contractuels et des employés du ministère de l’Education nationale porteurs de diplômes ne cessent de faire parler d’elles. Ces derniers ont déclaré que les protestations continueront tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites.



​Le personnel de l’enseignement maintient sa mobilisation
En réaction aux images de violence enregistrées, lors des manifestations des enseignants contractuels mardi et mercredi derniers, la Coordination nationale a émis un communiqué dans lequel les contractuels promettent de maintenir leur militantisme jusqu’à la réalisation de leurs revendications.

Dans ce sens, les enseignants contractuels ont condamné l’usage de la violence à leur encontre et ont dénoncé « la répression barbare qu’ont subie les enseignants lors des manifestations du mardi 16 mars et mercredi 17 mars », ainsi que le recours à un « groupe de voyous pour les abuser », en plus « du harcèlement sexuel auquel ont été soumises plusieurs enseignantes ».

Aussi, la Coordination nationale des enseignants contractuels a appelé tous les enseignantes et enseignants à mener une grève nationale les 22, 23 et 24 du mois de mars et souligné que « la réponse à cette répression sera de nature pratique sur le terrain ».

Par ailleurs, ladite Coordination a fait l’éloge du « grand esprit militant des enseignantes et enseignants présents lors des récentes manifestations nationales », soulignant qu’ils « ne baisseront pas les bras, et qu’ils continueront la lutte », jusqu’à ce que leurs revendications soient réalisées, à savoir « l’abandon du programme des contrats et l’inclusion de tous les enseignants dans le cadre de la Fonction publique ».
 
Une semaine de grève au radar

Afin de faire valoir leurs droits, à savoir « la publication d’un décret qui permettra la promotion et le changement de statut » des employés protestataires, en application à « l’engagement du ministère de tutelle convenu le 21 janvier 2020 », la Coordination nationale des employés du ministère de l’Education nationale a décidé de prolonger ses protestations tout au long de la semaine à compter du 22  mars, en réaction à la négligence et l’indifférence du gouvernement.

La Coordination en question a organisé un sit-in « pacifique » à Rabat, à partir du 15 mars. Les protestataires, peut-on lire dans le communiqué de la Coordination, ont été victimes « de répression » tout au long de la semaine. Aussi, ont-ils déclaré qu’ « ils poursuivront en justice toute personne ayant usé de violence contre tout enseignant ou enseignante ».

La Coordination nationale des employés du ministère de l’Education nationale a ainsi appelé « tous les employés du ministère de l’Education nationale à particiter à la lutte », ainsi que « tous les cadres syndicaux à soutenir leur cause ».
 
Un encadrement syndical en vue

En protestation contre l’atteinte à la dignité du personnel de l’Education, la Coordination syndicale tripartite (UGTM, FDT, UMT) a déclaré dans un communiqué l’organisation d’une grève nationale le mardi 23 mars 2021, ainsi que la tenue de manifestations devant les sièges des Académies régionales le jeudi 25 mars 2021, et le port de brassard, signe de colère, du lundi 22 mars au lundi 5 avril 2021.

Des formes de protestation qui interviennent en réaction à « la maltraitance et à l’humiliation qu’a subies le personnel de l’Education, qui revendique pacifiquement ses justes droits », peut-on lire dans le communiqué de la Coordination tripartite.

Aussi, les trois syndicats ont dénoncé « l’intransigeance du gouvernement » et sa persistance à mener une politique de négligence, au lieu de publier les décrets d’accord et d’ouvrir un dialogue sérieux et direct sur les questions en suspens, y compris le dossier des enseignants contractuels.

Par ailleurs, il est prévu d’organiser des réunions avec les représentants des Coordinations du personnel de l’Education afin d’unifier les revendications, ainsi qu’une réunion avec le Conseil national des droits de l’Homme, et une réunion avec les présidents de la Chambre des Représentants et de la Chambre des Conseillers. Il est également prévu d’annoncer le dossier revendicatif de la Coordination syndicale et le programme de lutte unifié lors d’une conférence de presse nationale.