
Un continent aux ressources stratégiques sous-exploitées
Le continent africain recèle un potentiel énergétique hors norme : plus de 60 % de l’ensoleillement mondial, un gisement éolien capable de couvrir jusqu’à 250 fois ses besoins actuels, d’abondantes ressources gazières, ainsi que des réserves considérables en minerais critiques pour la transition énergétique. L’Afrique détient ainsi près de 70 % des réserves mondiales de cobalt, et environ 30 % des réserves mondiales de lithium, deux métaux critiques pour les batteries et les technologies de stockage d’énergie.
Malgré ces atouts, le continent ne capte qu’environ 2 % des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables, alors que plus de 600 millions d’Africains restent privés d’accès à l’électricité. Ce paradoxe illustre une fracture énergétique persistante, nourrie par des déséquilibres structurels dans les flux d’investissement et les chaînes de valeur mondiales.
Dans ce contexte, le Maroc joue un rôle moteur, en contribuant activement à repositionner l’Afrique non plus comme un simple réservoir de ressources, mais comme un acteur stratégique, producteur de valeur ajoutée et partenaire d’innovation dans la transition énergétique mondiale.
L’Union africaine au G20 : une avancée géopolitique majeure
L’admission officielle de l’Union africaine au G20 en octobre 2024 constitue un tournant diplomatique sans précédent. Cette intégration permet au continent de porter ses priorités : accès équitable à l’énergie, financement des infrastructures, renforcement des capacités locales et déploiement d’une transition énergétique juste et contextualisée.
La Commissaire à l’Énergie de l’UA, Dr Amani Abou-Zeid, insiste sur la nécessité d’une coopération internationale équitable, fondée sur le respect des besoins spécifiques du continent. Toutefois, cette avancée diplomatique ne peut produire ses effets que si elle s’accompagne d’une vision de transformation réelle, incarnée par des projets structurants à l’image de ceux portés par le Royaume du Maroc.
Le Maroc, catalyseur d’une dynamique continentale
Dans un moment historique où un pays africain assure la présidence tournante du G20, le Maroc, fidèle à sa diplomatie proactive et à sa vision long terme, confère une profondeur stratégique à l’agenda énergétique africain. Le Royaume combine planification, déploiement d’infrastructures et intégration régionale au service du développement durable.
Lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en novembre 2023, l’Initiative pour le développement de la façade afro-atlantique s’impose comme un projet structurant d’envergure. En connectant 23 pays du littoral atlantique et du Sahel par des réseaux énergétiques, portuaires et numériques, cette initiative ambitionne de poser les fondements d’une coopération Sud-Sud fondée sur la solidarité, la complémentarité et la souveraineté énergétique.
Le gazoduc Maroc–Nigéria, élément central de cette initiative, illustre la dimension continentale et intégrée de la vision marocaine. Ce corridor énergétique favorisera non seulement la sécurité énergétique, mais aussi l’industrialisation locale, l’emploi et la montée en compétences des jeunes générations.
Une transition juste, inclusive et alignée sur les réalités africaines
La transition énergétique ne peut se résumer à une révolution technologique ; elle doit aussi répondre à une exigence d’équité sociale et de développement inclusif. Elle nécessite la mobilisation coordonnée des États, du secteur privé et de la société civile, avec une attention particulière aux femmes et aux jeunes.
Le Maroc incarne cette approche multidimensionnelle par :
L’intégration régionale, levier de compétitivité énergétique
La faible intégration énergétique du continent constitue un frein structurel à la compétitivité. Pourtant, les initiatives d’interconnexion telles que le système d’échange d’énergie électrique ouest-africain ou le Pool énergétique de l’Afrique de l’Est prouvent que des synergies sont possibles.
Le Maroc se démarque par sa capacité à mobiliser des alliances stratégiques dépassant les blocs régionaux, en mettant en œuvre des projets à haute valeur ajoutée qui servent l’intégration continentale.
Le continent africain recèle un potentiel énergétique hors norme : plus de 60 % de l’ensoleillement mondial, un gisement éolien capable de couvrir jusqu’à 250 fois ses besoins actuels, d’abondantes ressources gazières, ainsi que des réserves considérables en minerais critiques pour la transition énergétique. L’Afrique détient ainsi près de 70 % des réserves mondiales de cobalt, et environ 30 % des réserves mondiales de lithium, deux métaux critiques pour les batteries et les technologies de stockage d’énergie.
Malgré ces atouts, le continent ne capte qu’environ 2 % des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables, alors que plus de 600 millions d’Africains restent privés d’accès à l’électricité. Ce paradoxe illustre une fracture énergétique persistante, nourrie par des déséquilibres structurels dans les flux d’investissement et les chaînes de valeur mondiales.
Dans ce contexte, le Maroc joue un rôle moteur, en contribuant activement à repositionner l’Afrique non plus comme un simple réservoir de ressources, mais comme un acteur stratégique, producteur de valeur ajoutée et partenaire d’innovation dans la transition énergétique mondiale.
L’Union africaine au G20 : une avancée géopolitique majeure
L’admission officielle de l’Union africaine au G20 en octobre 2024 constitue un tournant diplomatique sans précédent. Cette intégration permet au continent de porter ses priorités : accès équitable à l’énergie, financement des infrastructures, renforcement des capacités locales et déploiement d’une transition énergétique juste et contextualisée.
La Commissaire à l’Énergie de l’UA, Dr Amani Abou-Zeid, insiste sur la nécessité d’une coopération internationale équitable, fondée sur le respect des besoins spécifiques du continent. Toutefois, cette avancée diplomatique ne peut produire ses effets que si elle s’accompagne d’une vision de transformation réelle, incarnée par des projets structurants à l’image de ceux portés par le Royaume du Maroc.
Le Maroc, catalyseur d’une dynamique continentale
Dans un moment historique où un pays africain assure la présidence tournante du G20, le Maroc, fidèle à sa diplomatie proactive et à sa vision long terme, confère une profondeur stratégique à l’agenda énergétique africain. Le Royaume combine planification, déploiement d’infrastructures et intégration régionale au service du développement durable.
Lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en novembre 2023, l’Initiative pour le développement de la façade afro-atlantique s’impose comme un projet structurant d’envergure. En connectant 23 pays du littoral atlantique et du Sahel par des réseaux énergétiques, portuaires et numériques, cette initiative ambitionne de poser les fondements d’une coopération Sud-Sud fondée sur la solidarité, la complémentarité et la souveraineté énergétique.
Le gazoduc Maroc–Nigéria, élément central de cette initiative, illustre la dimension continentale et intégrée de la vision marocaine. Ce corridor énergétique favorisera non seulement la sécurité énergétique, mais aussi l’industrialisation locale, l’emploi et la montée en compétences des jeunes générations.
Une transition juste, inclusive et alignée sur les réalités africaines
La transition énergétique ne peut se résumer à une révolution technologique ; elle doit aussi répondre à une exigence d’équité sociale et de développement inclusif. Elle nécessite la mobilisation coordonnée des États, du secteur privé et de la société civile, avec une attention particulière aux femmes et aux jeunes.
Le Maroc incarne cette approche multidimensionnelle par :
- des programmes de formation ambitieux ;
- des partenariats public-privé dans le solaire, l’éolien et l’hydrogène vert ;
- et le développement d’écosystèmes industriels intégrés dans les filières vertes.
- L’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI), visant à atteindre 300 GW de capacité d’ici 2030 ;
- Le programme Light Up and Power Africa de la Banque africaine de développement (BAD), centré sur l’électrification rurale ;
- Le projet Desert to Power : valorisation du potentiel solaire dans le Sahel.
L’intégration régionale, levier de compétitivité énergétique
La faible intégration énergétique du continent constitue un frein structurel à la compétitivité. Pourtant, les initiatives d’interconnexion telles que le système d’échange d’énergie électrique ouest-africain ou le Pool énergétique de l’Afrique de l’Est prouvent que des synergies sont possibles.
Le Maroc se démarque par sa capacité à mobiliser des alliances stratégiques dépassant les blocs régionaux, en mettant en œuvre des projets à haute valeur ajoutée qui servent l’intégration continentale.
Conclusion : faire de la transition énergétique un pilier de souveraineté africaine
L’Afrique ne peut plus se contenter du rôle passif de fournisseur de matières premières. Elle doit se positionner comme moteur de la transition énergétique, en fixant ses priorités industrielles, en développant ses compétences locales, et en s’insérant dans des chaînes de valeur intégrées.
Pour cela, il est essentiel de :
Pour cela, il est essentiel de :
- multiplier les projets régionaux structurants ;
- renforcer les capacités humaines et technologiques locales ;
- promouvoir des mécanismes de financement innovants et inclusifs ;
- s’appuyer sur des leaderships visionnaires et fédérateurs, à l’instar de celui de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.