Lundi, le président américain s'est engagé à fournir des équipements militaires supplémentaires à l'Ukraine et a donné 50 jours à la Russie pour mettre fin à son offensive dans ce pays, déclenchée en février 2022, sous peine de sanctions sévères. Le quotidien Financial Times a, en outre, rapporté que Donald Trump aurait encouragé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à frapper Moscou.
"Non, il ne devrait pas cibler Moscou", a toutefois répondu le président américain devant la presse, ajoutant que Washington ne fournirait pas à Kiev de missiles à longue portée.
A Moscou, réagissant au plan américain, le porte-parole du Kremlin a estimé que "cette décision prise à Washington, dans les pays de l'Otan et directement à Bruxelles sera perçue par Kiev non comme un signal en faveur de la paix mais comme un signal pour la poursuite de la guerre".
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a essayé de se rapprocher de Vladimir Poutine dont il se dit désormais "déçu". "Je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois mais ça ne semble pas se concrétiser", a-t-il regretté.
Sans accord d'ici à 50 jours, les Etats-Unis mettront en place des "droits de douane secondaires", c'est-à-dire contre les alliés de Moscou, a-t-il averti.
"Non, il ne devrait pas cibler Moscou", a toutefois répondu le président américain devant la presse, ajoutant que Washington ne fournirait pas à Kiev de missiles à longue portée.
A Moscou, réagissant au plan américain, le porte-parole du Kremlin a estimé que "cette décision prise à Washington, dans les pays de l'Otan et directement à Bruxelles sera perçue par Kiev non comme un signal en faveur de la paix mais comme un signal pour la poursuite de la guerre".
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a essayé de se rapprocher de Vladimir Poutine dont il se dit désormais "déçu". "Je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois mais ça ne semble pas se concrétiser", a-t-il regretté.
Sans accord d'ici à 50 jours, les Etats-Unis mettront en place des "droits de douane secondaires", c'est-à-dire contre les alliés de Moscou, a-t-il averti.
Les Etats-Unis appelés à «partager le fardeau»
L'an dernier, les principaux partenaires commerciaux de la Russie étaient la Chine, pour quelque 34% du total des échanges, ainsi que, dans une moindre mesure, l'Inde, la Turquie et le Bélarus, selon les Douanes russes. Pékin a fustigé mardi une "coercition qui ne mène nulle part".
Donald Trump a par ailleurs annoncé que des équipements militaires "d'une valeur de plusieurs milliards de dollars", en particulier des systèmes de défense antiaérienne Patriot, seraient envoyés à l'Ukraine. Ce matériel sera acheté par les membres européens de l'Otan. Le secrétaire général de l’Otan a précisé que l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Finlande, le Canada, la Norvège, la Suède et le Danemark feraient partie des acheteurs. Le Danemark et les Pays-Bas ont annoncé mardi à Bruxelles être prêts à participer au plan de Donald Trump. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a cependant appelé les Etats-Unis à "partager le fardeau". "Nous saluons l'annonce du président Trump d'envoyer davantage d'armes à l'Ukraine, bien que nous aimerions voir un partage du fardeau", a-t-elle déclaré à Bruxelles devant la presse. Elle a aussi concédé qu'aucun accord n'avait pu être obtenu mardi sur un 18e "paquet" de sanctions contre la Russie, en raison de l'opposition de la Slovaquie.
Mardi, le ministère russe de la Défense a encore revendiqué la prise de deux villages dans la région de Donetsk (est). Les attaques aériennes russes se sont aussi intensifiées ces dernières semaines.