« Affectés par les conditions affligeantes contre-constructives de leur formation et en l’absence de la coopération des administrations de leurs écoles respectives », souligne la Coordination nationale des élèves ingénieurs du Maroc (CNEIM), les élèves de six écoles d’ingénieurs à Rabat ont tenté, mercredi 17 mars, d’organiser une protestation « autorisée » devant le parlement.
Une manifestation « pacifique » que nous avions annoncée il y a une quinzaine de jours sur les colonnes même de « L’Opinion », qui se voulait une occasion pour ces futurs ingénieurs d’exprimer « leur refus et leur inquiétude face à une situation qui mettrait en péril leur avenir, et ce, en raison de l’incapacité des établissements en question de répondre aux exigences d’une bonne formation d’ingénieur ».
Par ailleurs, la CNEIM s’explique dans un communiqué où elle exprime ses griefs. « Nous condamnons fermement l’attitude de certaines administrations à ne pas ouvrir le dialogue avec les Bureaux des étudiants et refusons l’adoption de solutions faciles et la dépendance passive d’un modèle d’études inadéquat », peut-on y lire.
Démonstration de force face à une manifestation pacifique
Ils étaient plus de trois centaines d’élèves ingénieurs à répondre à l’appel de la CNEIM, nous annonce l’un des organisateurs du sit-in. Dispersés, seule une poignée d’entre eux ont pu « rester groupés et faire entendre leurs voix à l’opinion publique », nous rapporte notre source.
L’intervention des éléments des forces de l’ordre, nous apprend-on, s’est soldée par l’arrestation de deux personnes. Aussi, souligne la même source, les forces de l’ordre ont usé de la force afin de disperser la manifestation, notamment contre trois élèves ingénieurs, victimes de coups, de gifles et de violence verbale, « dans une atteinte flagrante à la dignité », peut-on lire dans le communiqué.
Les futurs ingénieurs revendiquent « l’ouverture des internats pour accueillir les élèves » et « l’adoption d’un système d’enseignement présentiel », à même de leur fournir les conditions nécessaires pour la bonne tenue de leur formation particulière.
Aussi, les élèves ingénieurs mettent l’accent sur l’impact de la fermeture des internats sur les élèves de dernière année qui ont dû abandonner des opportunités de stages de fin d’année très intéressantes, en raison de l’absence de logement.
La Coordination a, in fine, annoncé que les élèves ingénieurs continueront leurs protestations dans toutes les formes que la loi permet, jusqu’à ce que leurs demandes soient satisfaites.
Une manifestation « pacifique » que nous avions annoncée il y a une quinzaine de jours sur les colonnes même de « L’Opinion », qui se voulait une occasion pour ces futurs ingénieurs d’exprimer « leur refus et leur inquiétude face à une situation qui mettrait en péril leur avenir, et ce, en raison de l’incapacité des établissements en question de répondre aux exigences d’une bonne formation d’ingénieur ».
Par ailleurs, la CNEIM s’explique dans un communiqué où elle exprime ses griefs. « Nous condamnons fermement l’attitude de certaines administrations à ne pas ouvrir le dialogue avec les Bureaux des étudiants et refusons l’adoption de solutions faciles et la dépendance passive d’un modèle d’études inadéquat », peut-on y lire.
Démonstration de force face à une manifestation pacifique
Ils étaient plus de trois centaines d’élèves ingénieurs à répondre à l’appel de la CNEIM, nous annonce l’un des organisateurs du sit-in. Dispersés, seule une poignée d’entre eux ont pu « rester groupés et faire entendre leurs voix à l’opinion publique », nous rapporte notre source.
L’intervention des éléments des forces de l’ordre, nous apprend-on, s’est soldée par l’arrestation de deux personnes. Aussi, souligne la même source, les forces de l’ordre ont usé de la force afin de disperser la manifestation, notamment contre trois élèves ingénieurs, victimes de coups, de gifles et de violence verbale, « dans une atteinte flagrante à la dignité », peut-on lire dans le communiqué.
Les futurs ingénieurs revendiquent « l’ouverture des internats pour accueillir les élèves » et « l’adoption d’un système d’enseignement présentiel », à même de leur fournir les conditions nécessaires pour la bonne tenue de leur formation particulière.
Aussi, les élèves ingénieurs mettent l’accent sur l’impact de la fermeture des internats sur les élèves de dernière année qui ont dû abandonner des opportunités de stages de fin d’année très intéressantes, en raison de l’absence de logement.
La Coordination a, in fine, annoncé que les élèves ingénieurs continueront leurs protestations dans toutes les formes que la loi permet, jusqu’à ce que leurs demandes soient satisfaites.
