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​El Jadida : Dar Dmana dévoré par les flammes »


Rédigé par Mohamed LOKHNATI le Lundi 22 Septembre 2025

Alors que tout était prêt pour accueillir à nouveau les convives, un incendie brutal a mis fin aux espoirs de renaissance. Le restaurant Dar Dmana, joyau de la gastronomie locale, n’est plus qu’un souvenir calciné.



Un incendie d’une rare intensité a embrasé, dimanche soir aux alentours de vingt heures, le restaurant « Dar Dmana », établissement emblématique de la ville d’El Jadida, prisé pour ses mets traditionnels et son atmosphère conviviale. Niché au rez-de-chaussée d’un immeuble surplombant une artère menant au centre commercial Marjane, le lieu s’apprêtait à rouvrir ses portes dès le lendemain, après une fermeture observée à l’issue des célébrations du Mawlid Annabaoui Charif

L’embrasement soudain a mobilisé en urgence les forces de l’ordre et les secours, dépêchés avec célérité sous la coordination du chef de la première circonscription, assurant l’intérim du commissaire principal. Patrouilles motorisées, véhicules de secours et brigades spécialisées ont convergé vers le sinistre, où les flammes menaçaient de se propager aux étages supérieurs et aux habitations attenantes. Grâce à l’intervention rapide des pompiers, appuyés par un camion-citerne de la Protection civile, le foyer a pu être maîtrisé en moins d’une heure, évitant ainsi une catastrophe de plus grande ampleur.

Le restaurant, entièrement ravagé, n’a laissé derrière lui que des décombres calcinés, ses équipements et installations réduits à néant. Tandis que les policiers sécurisaient le périmètre et régulaient la circulation, les enquêteurs s’affairaient à déterminer les causes du sinistre. Selon les premières constatations, la piste criminelle semble écartée, laissant présumer un court-circuit électrique comme origine probable de l’incendie.

La nuit tombée, les riverains, encore sous le choc, contemplaient les vestiges d’un lieu qui, quelques heures plus tôt, s’apprêtait à retrouver sa clientèle fidèle. Le silence qui succéda au tumulte des sirènes et des flammes semblait porter le deuil discret d’un repère culinaire désormais consumé.
 
Mohamed LOKHNATI