Ce qui aurait pu être une opération de valorisation des espaces verts s’est transformé en une scène de désolation. Les palmiers déplacés, loin d’épouser l’alignement prévu dans le cadre du projet de doublement de la voie, semblent abandonnés, inclinés, leurs palmes effondrées sur la chaussée et le trottoir, entravant la circulation et annonçant une agonie imminente.
L’image est saisissante : un arbre « exilé », planté comme on se débarrasse d’un fardeau, étouffant sous son propre poids, condamné à mourir à petit feu. Plus qu’un raté horticole, c’est une illustration flagrante d’un mépris pour l’esthétique urbaine et pour l’intelligence des citoyens.
Il est temps de mettre fin à ce « théâtre de l’absurde » qui ridiculise la ville et ses habitants. Car pendant qu’El Jadida s’enlise dans des pratiques approximatives, d’autres cités avancent à pas de géant, laissant derrière elles une ville qui, en matière de gestion paysagère, semble figée dans un autre siècle.
L’image est saisissante : un arbre « exilé », planté comme on se débarrasse d’un fardeau, étouffant sous son propre poids, condamné à mourir à petit feu. Plus qu’un raté horticole, c’est une illustration flagrante d’un mépris pour l’esthétique urbaine et pour l’intelligence des citoyens.
Il est temps de mettre fin à ce « théâtre de l’absurde » qui ridiculise la ville et ses habitants. Car pendant qu’El Jadida s’enlise dans des pratiques approximatives, d’autres cités avancent à pas de géant, laissant derrière elles une ville qui, en matière de gestion paysagère, semble figée dans un autre siècle.
Mohamed LOKHNATI





















