Histoire méconnue, valeur inestimable :
Contrairement à une croyance locale répandue, le palais ne fut pas érigé par un caïd, mais par l'industriel espagnol Clisson. Ce dernier y adjoint une usine textile (dite "Makina Ech-Chrouita"), reliée par un tunnel souterrain, qui fournit l'armée alliée durant la Seconde Guerre mondiale, employant notamment des prisonniers allemands.
Changement de main et mutation :
Vendu en 1948 au Caïd marrakchi Ahmed El Mesbouh pour 80 000 rials (équivalent actuel ~800 000 DH), le bâtiment, originellement blanc, doit sa couleur rouge actuelle à son nouveau propriétaire, en hommage à Marrakech. El Mesbouh y séjournait deux mois par an jusqu'à sa mort en 1958. Le palais est depuis détenu par ses héritiers (famille Ba Soubâa).
Un patrimoine en péril :
Malgré son rôle central dans l'histoire industrielle et sociale de la région de Doukkala - Sidi Daawi étant la première zone industrielle de la région sous protectorat -, et bien que cité parmi les propriétés de grandes figures (Pachas Glaoui, Hammou Belabbas ; Caïds El Qasimi, Bouchaïb), le Palais Rouge manque toujours de protection officielle. Son classement comme monument historique est réclamé pour préserver ce pan essentiel de la mémoire d'El Jadida, avant qu'il ne tombe définitivement dans l'oubli ou ne se dégrade.
Contrairement à une croyance locale répandue, le palais ne fut pas érigé par un caïd, mais par l'industriel espagnol Clisson. Ce dernier y adjoint une usine textile (dite "Makina Ech-Chrouita"), reliée par un tunnel souterrain, qui fournit l'armée alliée durant la Seconde Guerre mondiale, employant notamment des prisonniers allemands.
Changement de main et mutation :
Vendu en 1948 au Caïd marrakchi Ahmed El Mesbouh pour 80 000 rials (équivalent actuel ~800 000 DH), le bâtiment, originellement blanc, doit sa couleur rouge actuelle à son nouveau propriétaire, en hommage à Marrakech. El Mesbouh y séjournait deux mois par an jusqu'à sa mort en 1958. Le palais est depuis détenu par ses héritiers (famille Ba Soubâa).
Un patrimoine en péril :
Malgré son rôle central dans l'histoire industrielle et sociale de la région de Doukkala - Sidi Daawi étant la première zone industrielle de la région sous protectorat -, et bien que cité parmi les propriétés de grandes figures (Pachas Glaoui, Hammou Belabbas ; Caïds El Qasimi, Bouchaïb), le Palais Rouge manque toujours de protection officielle. Son classement comme monument historique est réclamé pour préserver ce pan essentiel de la mémoire d'El Jadida, avant qu'il ne tombe définitivement dans l'oubli ou ne se dégrade.