Selon des professionnels, cette contraction est étroitement liée à la raréfaction des ressources halieutiques, notamment la sardine, espèce phare de la pêche nationale. Les captures ont fortement diminué, affectées par une pression excessive exercée par les navires pélagiques. Cette surexploitation compromet non seulement la durabilité des stocks, mais aussi la rentabilité des campagnes de pêche, réduisant les besoins en renouvellement de flotte.
« Moins de poissons, c’est moins de sorties en mer, donc moins de commandes de bateaux. Le secteur est à l’arrêt », confie un armateur basé sur la côte atlantique.
La crise actuelle met en péril l’ensemble de la chaîne de valeur : chantiers navals, équipementiers, conserveries et communautés littorales. Les acteurs du secteur appellent à une régulation urgente de la pêche pélagique, à une révision des quotas et à un plan de relance ciblé pour préserver les capacités industrielles et écologiques du littoral marocain.
« Moins de poissons, c’est moins de sorties en mer, donc moins de commandes de bateaux. Le secteur est à l’arrêt », confie un armateur basé sur la côte atlantique.
La crise actuelle met en péril l’ensemble de la chaîne de valeur : chantiers navals, équipementiers, conserveries et communautés littorales. Les acteurs du secteur appellent à une régulation urgente de la pêche pélagique, à une révision des quotas et à un plan de relance ciblé pour préserver les capacités industrielles et écologiques du littoral marocain.
Mohamed LOKHNATI