La raison ? Une flambée de prix absolument vertigineuse qui a propulsé le kilo de foie à 200 dirhams – un chiffre qui ferait presque passer l’argent massif pour une bonne affaire ! De quoi laisser les amateurs de "boulfaf" (ces irrésistibles brochettes de foie enveloppées de graisse, stars des grillades festives) le bec un peu… sec.
La faute à qui ? À l’Aïd al-Adha, bien sûr, période où la demande explose et où certains, visiblement, voient là une aubaine en or (rouge). Les étals se transforment en arènes, les clients en chasseurs déterminés, et les bouchers en joueurs de ping-pong accusatoire : pendant que les uns invoquent une pénurie mystérieuse et des coûts qui s’envolent, les autres dénoncent sans détour des "spéculateurs vampires" qui suceraient allègrement le budget des familles. Et dans cette pagaille digne du Far West, un grand absent : le shérif ! Aucun contrôle sérieux en vue pour calmer cette guerre des prix. Résultat : ce petit morceau de viande, si ordinaire en temps normal, se hisse au rang d’"Or Rouge" d'El Jadida, alimentant la colère des estomacs vides et des portefeuilles percés sur les réseaux sociaux.
Une véritable épopée économique où le foie, malgré lui, joue le rôle principal dans un scénario un peu trop salé pour les consommateurs.
La faute à qui ? À l’Aïd al-Adha, bien sûr, période où la demande explose et où certains, visiblement, voient là une aubaine en or (rouge). Les étals se transforment en arènes, les clients en chasseurs déterminés, et les bouchers en joueurs de ping-pong accusatoire : pendant que les uns invoquent une pénurie mystérieuse et des coûts qui s’envolent, les autres dénoncent sans détour des "spéculateurs vampires" qui suceraient allègrement le budget des familles. Et dans cette pagaille digne du Far West, un grand absent : le shérif ! Aucun contrôle sérieux en vue pour calmer cette guerre des prix. Résultat : ce petit morceau de viande, si ordinaire en temps normal, se hisse au rang d’"Or Rouge" d'El Jadida, alimentant la colère des estomacs vides et des portefeuilles percés sur les réseaux sociaux.
Une véritable épopée économique où le foie, malgré lui, joue le rôle principal dans un scénario un peu trop salé pour les consommateurs.
Mohamed LOKHNATI