Le gouvernement a annoncé la reprise de l’enseignement présentiel pour l’ensemble des cycles, dans les préfectures d’arrondissements de Casablanca, à partir de lundi prochain.
Dans un communiqué, le ministère souligne que la reprise des études pour l’ensemble des cycles et niveaux concerne les apprenants dont les tuteurs ont opté pour ce mode, ainsi que les étudiants et stagiaires ayant choisi ce mode de formation, notant que cette reprise se fera dans le respect des mesures préventives décidées et en veillant au suivi continu de la situation sanitaire dans l’ensemble de ces établissements.
Un nouvel épisode que vont devoir suivre les parents d’élèves. Sont-ils toujours aussi sûrs de vouloir envoyer leurs enfants à l’école ?
Dans ce contexte, le ministère de l’éducation nationale a affirmé que conformément au communiqué du gouvernement portant sur la situation épidémiologiques des préfectures d’arrondissement de Casablanca, publié jeudi, « il est porté à la connaissance des élèves, parents d’élèves, tuteurs, étudiants, cadres pédagogiques et administratifs des préfectures d’arrondissements de Casablanca-Anfa, Hay Hassani, Ain Chock, Fida-Mers Sultan, Ben M’sik, Sidi Bernoussi, Moulay Rachid et Ain Sebaâ-Hay Mohammedi qu’à partir du 5 octobre, l’enseignement présentiel reprendra pour tous les cycles au sein des établissements d’enseignement scolaire, établissements universitaires, instituts de formation professionnelle privés et publics, ainsi que les missions étrangères».
Malgré la clarté de la décision prise, et bien que beaucoup de parents attendaient impatiemment le retour de leur progéniture à l’école, certains restent sceptiques et s‘interrogent sur le bienfondé de celle-ci.
« Il est vrai qu’au début, je soutenais fortement l’idée d’envoyer les gamins à l’école, ils apprendront beaucoup plus là-bas. Mais maintenant que j’y pense, je me dis qu’ils ne prendront pas forcément les mesures sanitaires nécessaires. Ils ne comprennent pas tout, et je me demande s’ils ne seront pas plus exposés là-bas » : nous confie Sara, mère de 3 enfants.
« Du côté de mes enfants, je suis rassuré, je leur ai appris tous les gestes barrières à suivre. Ce dont j’ai peur, ce sont les autres dont les parents n’ont peut-être pas pris la peine de leur apprendre à respecter les gestes barrières, c’est là où cela devient problématique » explique Anas, cadre dans une multinationale.
D’autres ne font pas confiance aux écoles, ou du moins, de leur rigueur face à la situation épidémiologique. « Je me demande si les écoles respectent toutes les mesures restrictives, et surtout, s’ils vont continuer à les respecter » : s’inquiète Ghizlane pour sa nièce.
« Ça va être comme dans les nouveaux restaurants, tout est impeccable, le service, la nourriture. Une fois le client conquis, ça commence à se dégrader », commente sur un ton ironique son ami Fouad.
Ce climat d’incertitude n’arrange pas les choses, cependant l’arbitrage reste à faire entre la sécurité sanitaire et la nécessité du cadre scolaire pour assurer un enseignement de qualité aux écoliers et autres étudiants.
Dans un communiqué, le ministère souligne que la reprise des études pour l’ensemble des cycles et niveaux concerne les apprenants dont les tuteurs ont opté pour ce mode, ainsi que les étudiants et stagiaires ayant choisi ce mode de formation, notant que cette reprise se fera dans le respect des mesures préventives décidées et en veillant au suivi continu de la situation sanitaire dans l’ensemble de ces établissements.
Un nouvel épisode que vont devoir suivre les parents d’élèves. Sont-ils toujours aussi sûrs de vouloir envoyer leurs enfants à l’école ?
Dans ce contexte, le ministère de l’éducation nationale a affirmé que conformément au communiqué du gouvernement portant sur la situation épidémiologiques des préfectures d’arrondissement de Casablanca, publié jeudi, « il est porté à la connaissance des élèves, parents d’élèves, tuteurs, étudiants, cadres pédagogiques et administratifs des préfectures d’arrondissements de Casablanca-Anfa, Hay Hassani, Ain Chock, Fida-Mers Sultan, Ben M’sik, Sidi Bernoussi, Moulay Rachid et Ain Sebaâ-Hay Mohammedi qu’à partir du 5 octobre, l’enseignement présentiel reprendra pour tous les cycles au sein des établissements d’enseignement scolaire, établissements universitaires, instituts de formation professionnelle privés et publics, ainsi que les missions étrangères».
Malgré la clarté de la décision prise, et bien que beaucoup de parents attendaient impatiemment le retour de leur progéniture à l’école, certains restent sceptiques et s‘interrogent sur le bienfondé de celle-ci.
« Il est vrai qu’au début, je soutenais fortement l’idée d’envoyer les gamins à l’école, ils apprendront beaucoup plus là-bas. Mais maintenant que j’y pense, je me dis qu’ils ne prendront pas forcément les mesures sanitaires nécessaires. Ils ne comprennent pas tout, et je me demande s’ils ne seront pas plus exposés là-bas » : nous confie Sara, mère de 3 enfants.
« Du côté de mes enfants, je suis rassuré, je leur ai appris tous les gestes barrières à suivre. Ce dont j’ai peur, ce sont les autres dont les parents n’ont peut-être pas pris la peine de leur apprendre à respecter les gestes barrières, c’est là où cela devient problématique » explique Anas, cadre dans une multinationale.
D’autres ne font pas confiance aux écoles, ou du moins, de leur rigueur face à la situation épidémiologique. « Je me demande si les écoles respectent toutes les mesures restrictives, et surtout, s’ils vont continuer à les respecter » : s’inquiète Ghizlane pour sa nièce.
« Ça va être comme dans les nouveaux restaurants, tout est impeccable, le service, la nourriture. Une fois le client conquis, ça commence à se dégrader », commente sur un ton ironique son ami Fouad.
Ce climat d’incertitude n’arrange pas les choses, cependant l’arbitrage reste à faire entre la sécurité sanitaire et la nécessité du cadre scolaire pour assurer un enseignement de qualité aux écoliers et autres étudiants.
