Désormais, la Mauritanie quitte la zone Afrique de l’Ouest pour intégrer celle de l’Union Nord-Africaine de Football (UNAF), aux côtés du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, de la Libye et de l’Égypte. Une décision lourde de sens, aux implications sportives et politiques.
Ce basculement intervient dans un contexte marqué notamment par le projet de Ligue des Nations à partir de 2029 ; un projet porté par la CAF et la FIFA dont l’objectif est de multiplier les affiches attractives, renforcer la compétitivité et générer davantage de revenus.
Sportivement, l’intégration à la zone nord-africaine offrira aux Mourabitounes une exposition régulière à des adversaires de premier plan. Affronter plus fréquemment des sélections comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie ou l’Égypte représente un défi exigeant, mais aussi une opportunité de progression réelle.
Ce repositionnement pourrait également peser sur les équilibres régionaux, notamment en matière de qualifications et de rapports de force institutionnels. En rejoignant l’UNAF, la Mauritanie s’inscrit dans une zone historiquement influente, où les enjeux sportifs se doublent souvent d’intérêts stratégiques au sein des instances continentales.
Pour la sélection mauritanienne, ce changement est susceptible d’accélérer sa montée en puissance et de redéfinir son rôle sur l’échiquier du football africain à l’heure des grandes réformes annoncées.






















