« Le potentiel du Maroc en termes de production des énergies renouvelables, en l’occurrence le solaire et l’éolien, nous permettra de décarboniser l'économie européenne », a déclaré le ministre délégué auprès du chef du gouvernement marocain chargé de l'investissement, de la convergence et de l'évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli.
Dans un entretien accordé à Euronews en marge du Forum économique mondial (WEF) en Suisse, Mohcine Jazouli a rappelé que le mix énergétique du Royaume comprend plus de 40% de l’énergie renouvelable et envisage de dépasser les 50% dans les six années à venir.
Dans le même sillage, le ministre a souligné que « la stratégie adoptée par le Maroc correspond parfaitement aux objectifs de l’Union européenne », notamment ceux relatifs à la décarbonisation de son économie ». Ainsi, à cette fin, « le Maroc se présente comme le meilleur partenaire étant donné les sources d’énergie renouvelable dont il dispose, qui ouvriront la voie à de grand projets en la matière », a-t-il expliqué.
« De ce fait, le Maroc a réussi à avoir un bon track record en matière de projets des énergies renouvelable, cela nous permettra de décarboner l’économie européenne et de se lancer dans des chantiers d’hydrogène vert, à grande envergure », a conclu Mohcine Jazouli.
Dans un entretien accordé à Euronews en marge du Forum économique mondial (WEF) en Suisse, Mohcine Jazouli a rappelé que le mix énergétique du Royaume comprend plus de 40% de l’énergie renouvelable et envisage de dépasser les 50% dans les six années à venir.
Dans le même sillage, le ministre a souligné que « la stratégie adoptée par le Maroc correspond parfaitement aux objectifs de l’Union européenne », notamment ceux relatifs à la décarbonisation de son économie ». Ainsi, à cette fin, « le Maroc se présente comme le meilleur partenaire étant donné les sources d’énergie renouvelable dont il dispose, qui ouvriront la voie à de grand projets en la matière », a-t-il expliqué.
« De ce fait, le Maroc a réussi à avoir un bon track record en matière de projets des énergies renouvelable, cela nous permettra de décarboner l’économie européenne et de se lancer dans des chantiers d’hydrogène vert, à grande envergure », a conclu Mohcine Jazouli.
Hydrogène vert, le grand pari du Royaume
Il convient de rappeler que le Maroc a accompli de grandes avancées en matière d’énergies renouvelables solaire et éolienne, ainsi le Royaume est le numéro 1 mondial des énergies renouvelables, selon le dernier classement du rapport biannuel de l'indice Renewable Energy Country Attractiveness (RECAI).
La demande pour l’hydrogène vert d'ici 2050 pourrait atteindre, selon les prévisions des Nations Unies, 650 millions de tonnes, soit environ 14 % de la demande énergétique mondiale totale anticipée, cela explique la volonté du Maroc de se placer comme exportateur d’hydrogène vert.
La question climatique au cœur du Forum
Le 16 janvier, le Forum économique mondial (WEF) a entamé sa réunion annuelle de cinq jours consacrée aux questions économiques mondiales cruciales, à Davos, en Suisse. Dès le premier jour, les réunions portant sur les questions environnementales ont occupé le devant de la scène, d'autant plus que les organisateurs ont exprimé leurs inquiétudes quant aux risques climatiques.
À l'extérieur, Greta Thunberg et des militants ont appelé l'industrie énergétique à cesser de détourner la transition vers l'énergie propre. À l'intérieur, des dirigeants politiques comme Kier Starmer se sont insurgés contre les nouveaux investissements pétroliers et la ministre pakistanaise du climat Sherry Rehman a fait pression pour un financement des pertes et dommages.
L’émissaire américain pour le climat John Kerry a résumé en un mot cette semaine à Davos ce dont la planète a besoin pour éviter un réchauffement dramatique : de l’argent.
« Comment y arriver ? La leçon que j'ai apprise ces dernières années ... c'est l'argent, l'argent, l'argent, l'argent, l'argent, l'argent, l'argent », s'est ainsi que s'est exprimé John Kerry, émissaire américain pour le climat. « Le déclic dont nous avons besoin est le déploiement de centaines de milliards de dollars à la recherche de bons investissements, mais surtout rentables », affirme l’émissaire américain pour le climat.
