Zineb Mekouar : «La Poule et son cumin», CJ. Lattès
C’est déjà si irréel pour moi qu’ils aient lu :« La Poule et son cumin», confie Zineb Mekouar à l’annonce de la liste des finalistes dont l’élu sera connu le 8 mai prochain.
Grande lectrice, c’est vers l’âge de sept-huit ans que Zineb Mekouar foule le sol de l’écriture. C’est sa grand-mère qui l’aurait initiée à l’univers de l’écriture à travers sa grande bibliothèque mais aussi à travers la lecture des contes et des histoires. Aujourd’hui, la jeune écrivaine confie un attachement privilégié aux livres et à l’écriture : « J’ai beau faire des choses à côté, il m’est vital d’écrire ».
Salué largement par la critique, le roman « La Poule et son cumin », imprime ses pas doucement mais sûrement. Dans les « Coups de coeurs des libraires », Gérard Collard déclare : « C’est un très joli roman qui mériterait le succès de Leïla Slimani, parce que je trouve que l’écriture est très belle et puis c’est une vision un peu différente de Slimani, du Maroc».
Figurer en lice du Goncourt du premier roman constitue pour la jeune écrivaine Zineb Mekouar et pour la littérature marocaine une chance de distinction et de visibilité nationale et internationale. En 2016 Leila Slimani a ouvert le bal de la distinction suprême avec le roman best-seller Chanson douce. Un évènement de taille vu l’âge de la littérature des écrivaines marocaines de langue française qui a vu ses premiers balbutiements au début des années quatre-vingt. Le premier roman Aicha rebelle a été écrit en 1982 par Halima Ben Haddou.
« La Poule et son cumin » qui est une histoire tissée autour de destins de femmes est aussi un projecteur sur la société marocaine, ses failles, ses écarts, ses contradictions. Ce roman engagé rappelle une fois encore que le pays d’origine reste parmi les sources privilégiées d’inspiration pour beaucoup d’écrivains de la diaspora.
L’exemple du roman « le Dernier patriarche » de Najat El Hachmi, paru en espagnol, en 2009, ou « Les Autres américains », de Leila Lalami, paru en anglais en 2019 sont des repères dans une liste qui est longue. Interrogée au sujet de la thématique de son roman, la finaliste au prix Goncourt explique que c’est une fiction inspirée de la réalité : « Mon livre est dédicacée à cette jeunesse marocaine qui se libère (…) Il faut des droits des femmes et des hommes. Une société où la femme est soumise est une société où l’homme a une définition toxique de sa masculinité. »
Hajar Azel avec son roman « l’Envers de l’été »et Abigail Assor avec « Aussi riche que le roi », éditées chez Gallimard dans la collection blanche ont aussi été finalistes au Goncourt du premier roman. Les écrivaines marocaines de langue française au Maroc et dans la diaspora foulent ainsi le sol de la littérature avec confiance, ambition et esprit de victoire.
Grande lectrice, c’est vers l’âge de sept-huit ans que Zineb Mekouar foule le sol de l’écriture. C’est sa grand-mère qui l’aurait initiée à l’univers de l’écriture à travers sa grande bibliothèque mais aussi à travers la lecture des contes et des histoires. Aujourd’hui, la jeune écrivaine confie un attachement privilégié aux livres et à l’écriture : « J’ai beau faire des choses à côté, il m’est vital d’écrire ».
Salué largement par la critique, le roman « La Poule et son cumin », imprime ses pas doucement mais sûrement. Dans les « Coups de coeurs des libraires », Gérard Collard déclare : « C’est un très joli roman qui mériterait le succès de Leïla Slimani, parce que je trouve que l’écriture est très belle et puis c’est une vision un peu différente de Slimani, du Maroc».
Figurer en lice du Goncourt du premier roman constitue pour la jeune écrivaine Zineb Mekouar et pour la littérature marocaine une chance de distinction et de visibilité nationale et internationale. En 2016 Leila Slimani a ouvert le bal de la distinction suprême avec le roman best-seller Chanson douce. Un évènement de taille vu l’âge de la littérature des écrivaines marocaines de langue française qui a vu ses premiers balbutiements au début des années quatre-vingt. Le premier roman Aicha rebelle a été écrit en 1982 par Halima Ben Haddou.
« La Poule et son cumin » qui est une histoire tissée autour de destins de femmes est aussi un projecteur sur la société marocaine, ses failles, ses écarts, ses contradictions. Ce roman engagé rappelle une fois encore que le pays d’origine reste parmi les sources privilégiées d’inspiration pour beaucoup d’écrivains de la diaspora.
L’exemple du roman « le Dernier patriarche » de Najat El Hachmi, paru en espagnol, en 2009, ou « Les Autres américains », de Leila Lalami, paru en anglais en 2019 sont des repères dans une liste qui est longue. Interrogée au sujet de la thématique de son roman, la finaliste au prix Goncourt explique que c’est une fiction inspirée de la réalité : « Mon livre est dédicacée à cette jeunesse marocaine qui se libère (…) Il faut des droits des femmes et des hommes. Une société où la femme est soumise est une société où l’homme a une définition toxique de sa masculinité. »
Hajar Azel avec son roman « l’Envers de l’été »et Abigail Assor avec « Aussi riche que le roi », éditées chez Gallimard dans la collection blanche ont aussi été finalistes au Goncourt du premier roman. Les écrivaines marocaines de langue française au Maroc et dans la diaspora foulent ainsi le sol de la littérature avec confiance, ambition et esprit de victoire.
Sabah ATTAB