Intervenant lors d’une plénière intitulée “L’avenir de l’énergie: vers des solutions énergétiques durables et propres”, le secrétaire général du département de la Transition énergétique, Mohamed Ouhmed, a relevé qu’à l’heure où les effets du changement climatique se manifestent avec une acuité croissante, le Maroc a fait le choix d’anticiper et d’agir avec détermination en lançant dès 2009 une stratégie énergétique nationale ambitieuse, articulée autour de programmes clairs et d’objectifs précis.
Cette stratégie, a-t-il détaillé, repose sur trois piliers fondamentaux, à savoir le développement des énergies renouvelables, dont la part dans le mix électrique doit dépasser 52% à l’horizon 2030, et la promotion de l’efficacité énergétique, avec un objectif de réduction de la consommation nationale d’au moins 20% à la même échéance.
Il s’agit également du renforcement de la coopération et de l’intégration régionale à travers le développement des interconnexions électriques avec l’Europe et les pays de l’Afrique subsaharienne, en vue de bâtir une transition juste et solidaire, a ajouté M. Ouhmed.
Grâce à cette vision, le mix électrique national est devenu plus diversifié et intègre désormais plusieurs technologies propres à faible empreinte carbone, en particulier le solaire et l’éolien, a souligné le responsable, notant que la capacité installée issue des énergies renouvelables atteint actuellement 5,5 gigawatts, soit 45,5% de la puissance totale, dont 928 MW solaires et 2.451 MW éoliens, contribuant à hauteur de 27% à la production nationale d’électricité à fin 2024.
M. Ouhmed a, en outre, souligné que le Maroc a “entamé une nouvelle étape de sa trajectoire énergétique, guidée par les Orientations Royales visant à accélérer le développement des énergies renouvelables et de leurs applications afin d’atteindre la souveraineté énergétique”.
Il a, dans ce cadre, fait savoir qu’un programme d’investissement de 12 milliards de dollars pour la période 2025-2030 est en cours de mise en œuvre, et prévoit la réalisation de 15.672 MW de nouvelles capacités de production d’électricité, dont 12.445 MW issus des sources renouvelables, représentant environ 80% du total, pour un investissement de 10 milliards de dollars.
Une enveloppe supplémentaire de 3 milliards de dollars sera consacrée au renforcement du réseau de transport électrique, tandis que des capacités de stockage par batteries (1.500 MW) et de nouvelles centrales au gaz naturel (3.200 MW) viendront accroître la flexibilité du système électrique, a-t-il ajouté.
Le responsable a également présenté l’Offre Maroc pour le développement de l’hydrogène vert, qui ambitionne d’offrir aux investisseurs une visibilité optimale en matière de foncier mobilisable, d’infrastructures portuaires, de stockage et de réseaux énergétiques, faisant observer que cette approche a suscité l’intérêt d’une quarantaine de groupements d’entreprises nationales et internationales, dont sept projets ont déjà été présélectionnés pour la production d’hydrogène vert et de ses dérivés.
Dans le même esprit, le Royaume a engagé, a-t-il dit, des réformes structurelles pour renforcer l’attractivité du secteur énergétique auprès des investisseurs privés, à travers l’amélioration du cadre législatif et réglementaire, notamment du marché libre de l’électricité de sources renouvelables, et l’élargissement des missions de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité à d’autres filières énergétiques.
Il a réaffirmé que le Maroc “demeure attaché à une transition juste et solidaire et appelle à une mobilisation accrue de l’ensemble des acteurs afin de construire, ensemble, un avenir énergétique responsable, durable et créateur de richesses au service des générations futures”.
Outre la session plénière, M. Ouhmed est également intervenu lors d’une table ronde dédiée à l'”Énergie et aux Mines”, au cours de laquelle il a mis en avant l’expérience marocaine en matière de synergies énergie-mines. Il a rappelé les actions et réformes entreprises par le Royaume pour faire du secteur minier un vecteur de souveraineté énergétique, industrielle mais aussi digitale, à travers la refonte du cadre législatif, la mise en place d’un cadastre minier digitalisé, ainsi que l’encouragement de la recherche et la valorisation des minéraux stratégiques et critiques.
Organisé par la Confédération indienne de l’industrie (CII), en partenariat avec le ministère indien du Commerce et de l’Industrie et le ministère des Affaires extérieures, le Conclave d’affaires Inde-Afrique constitue une plateforme de dialogue de haut niveau visant à renforcer les liens économiques et stratégiques entre le pays d’Asie du Sud et le continent africain.
Le Maroc est également représenté à cette 20ème édition par le chef du Département des Industries émergentes à l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), Yassine Elahyani, ainsi que par l’ambassade du Royaume à New Delhi.
Cette stratégie, a-t-il détaillé, repose sur trois piliers fondamentaux, à savoir le développement des énergies renouvelables, dont la part dans le mix électrique doit dépasser 52% à l’horizon 2030, et la promotion de l’efficacité énergétique, avec un objectif de réduction de la consommation nationale d’au moins 20% à la même échéance.
Il s’agit également du renforcement de la coopération et de l’intégration régionale à travers le développement des interconnexions électriques avec l’Europe et les pays de l’Afrique subsaharienne, en vue de bâtir une transition juste et solidaire, a ajouté M. Ouhmed.
Grâce à cette vision, le mix électrique national est devenu plus diversifié et intègre désormais plusieurs technologies propres à faible empreinte carbone, en particulier le solaire et l’éolien, a souligné le responsable, notant que la capacité installée issue des énergies renouvelables atteint actuellement 5,5 gigawatts, soit 45,5% de la puissance totale, dont 928 MW solaires et 2.451 MW éoliens, contribuant à hauteur de 27% à la production nationale d’électricité à fin 2024.
M. Ouhmed a, en outre, souligné que le Maroc a “entamé une nouvelle étape de sa trajectoire énergétique, guidée par les Orientations Royales visant à accélérer le développement des énergies renouvelables et de leurs applications afin d’atteindre la souveraineté énergétique”.
Il a, dans ce cadre, fait savoir qu’un programme d’investissement de 12 milliards de dollars pour la période 2025-2030 est en cours de mise en œuvre, et prévoit la réalisation de 15.672 MW de nouvelles capacités de production d’électricité, dont 12.445 MW issus des sources renouvelables, représentant environ 80% du total, pour un investissement de 10 milliards de dollars.
Une enveloppe supplémentaire de 3 milliards de dollars sera consacrée au renforcement du réseau de transport électrique, tandis que des capacités de stockage par batteries (1.500 MW) et de nouvelles centrales au gaz naturel (3.200 MW) viendront accroître la flexibilité du système électrique, a-t-il ajouté.
Le responsable a également présenté l’Offre Maroc pour le développement de l’hydrogène vert, qui ambitionne d’offrir aux investisseurs une visibilité optimale en matière de foncier mobilisable, d’infrastructures portuaires, de stockage et de réseaux énergétiques, faisant observer que cette approche a suscité l’intérêt d’une quarantaine de groupements d’entreprises nationales et internationales, dont sept projets ont déjà été présélectionnés pour la production d’hydrogène vert et de ses dérivés.
Dans le même esprit, le Royaume a engagé, a-t-il dit, des réformes structurelles pour renforcer l’attractivité du secteur énergétique auprès des investisseurs privés, à travers l’amélioration du cadre législatif et réglementaire, notamment du marché libre de l’électricité de sources renouvelables, et l’élargissement des missions de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité à d’autres filières énergétiques.
Il a réaffirmé que le Maroc “demeure attaché à une transition juste et solidaire et appelle à une mobilisation accrue de l’ensemble des acteurs afin de construire, ensemble, un avenir énergétique responsable, durable et créateur de richesses au service des générations futures”.
Outre la session plénière, M. Ouhmed est également intervenu lors d’une table ronde dédiée à l'”Énergie et aux Mines”, au cours de laquelle il a mis en avant l’expérience marocaine en matière de synergies énergie-mines. Il a rappelé les actions et réformes entreprises par le Royaume pour faire du secteur minier un vecteur de souveraineté énergétique, industrielle mais aussi digitale, à travers la refonte du cadre législatif, la mise en place d’un cadastre minier digitalisé, ainsi que l’encouragement de la recherche et la valorisation des minéraux stratégiques et critiques.
Organisé par la Confédération indienne de l’industrie (CII), en partenariat avec le ministère indien du Commerce et de l’Industrie et le ministère des Affaires extérieures, le Conclave d’affaires Inde-Afrique constitue une plateforme de dialogue de haut niveau visant à renforcer les liens économiques et stratégiques entre le pays d’Asie du Sud et le continent africain.
Le Maroc est également représenté à cette 20ème édition par le chef du Département des Industries émergentes à l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), Yassine Elahyani, ainsi que par l’ambassade du Royaume à New Delhi.