Le conseiller pour l’Afrique a d’abord entamé sa visite avec la Tunisie le 22 juillet dernier, où il s’est entretenu avec le président Qaïs Saied. S’en sont suivies le lendemain des discussions bilatérale avec le chef de la diplomatie tunisienne, Mohamed Ali Nafti.
Le même jour, Boulos s’est rendue en Libye, point fort de sa tournée maghrébine. Comme relayé dans un précédent article, il se charge actuellement des dossiers diplomatiques lybien et soudanais, capitalisant sur son expérience de médiation dans le conflit au Congo.
Dans ce cadre, il s’est tant entretenu avec des hauts responsables du gouvernement de Tripoli – à savoir le premier ministre, Abdulhamid Dabaiba, et le président du Conseil Présidentiel, Mohamed Yunus Al-Menfi – qu’avec les maîtres de la Cyrénaïque tels le Maréchal Khalifa Haftar, son fils le lieutenant-général Saddam Haftar, et le président de la Chambre lybienne des Représentants, Aguila Saleh Issa.
Il a également rencontré le président de la Compagnie nationale lybienne de pétrole (NOC), Masoud Suleman, afin de renforcer la coopération énergétique entre les deux pays. Dans ce cadre, un accord d’infrastructure avec le géant américain de la construction, Hill International, a été conclu pour un investissement de 235 millions de dollars. « Ce partenariat appuie les efforts de modernisation de la NOC afin d’augmenter la production et exportations de gaz », précise une publication de Boulos sur X.
La dernière étape en date de sa tournée diplomatique fut Alger, où il rencontra, dimanche dernier, le président, Abdelmajid Tebboune, le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, et le ministre des Energies et des Mines, Mohamed Arkab.
Maintenant que Boulos a visité l’Algérie, il devient de plus en plus probable que la prochaine étape sera le Maroc. Comme indiqué par l’article précédent de la rédaction, ainsi que par l’interview de Boulos accordée à Al-Hadath, sa visite des deux pays voisins est motivée par la résolution du conflit du Sahara.
Le succès de Washington dans son retour diplomatique dans la région dépendra de la capacité de la tournée maghrébine de Boulos à générer une mobilisation significative autour des processus de paix enlisés depuis longtemps.
Le succès de Washington dans son retour diplomatique dans la région dépendra de la capacité de la tournée maghrébine de Boulos à générer une mobilisation significative autour des processus de paix enlisés depuis longtemps.
