Ils sont deux, discrets, profonds, silencieux.
Et pourtant, ils filtrent chaque jour plus de 150 litres de sang pour ne garder que ce dont le corps a besoin.
Les reins, véritables stations d’épuration du corps humain, ne font pas de bruit quand ils défaillent.
Et c’est précisément cela qui les rend redoutablement dangereux.
Dans les villes comme dans les campagnes marocaines, des milliers de personnes vivent avec une atteinte rénale sans le savoir.
Le mal progresse, insidieusement, sans douleur ni symptômes flagrants.
Jusqu’au jour où la situation devient critique.
C’est pourquoi la Société Marocaine de Néphrologie tire la sonnette d’alarme : il est urgent de reconnaître les signes, même discrets, d’une souffrance rénale.
La fatigue persistante, malgré le repos, est souvent le premier signe d’alerte.
Lorsque les reins n’éliminent plus correctement les toxines, tout le métabolisme s’alourdit.
D’autres signes plus visibles peuvent apparaître : gonflement du visage, des mains ou des pieds, urines mousseuses, troubles urinaires, voire présence de sang dans les urines.
La tension artérielle, lorsqu’elle devient difficile à contrôler, peut également trahir une atteinte rénale silencieuse.
Il arrive que la maladie se manifeste par des crampes musculaires nocturnes, des démangeaisons de la peau, une perte de l’appétit ou encore un goût métallique dans la bouche.
À un stade plus avancé, des troubles de la concentration, une somnolence ou un essoufflement peuvent s’installer.
Mais bien souvent, ces signes sont attribués à tort à la fatigue, à l’âge ou au stress, retardant un diagnostic pourtant vital.
Au Maroc, les principales causes de maladies rénales restent le diabète mal équilibré et l’hypertension artérielle non contrôlée.
À cela s’ajoutent les dégâts causés par l’automédication, notamment avec les anti-inflammatoires, et certaines plantes ou remèdes traditionnels toxiques pour les reins.
La SMN souligne également le rôle délétère du manque de dépistage précoce, notamment chez les personnes âgées ou à risque.
Pour éviter d’en arriver au stade de l’insuffisance rénale terminale, nécessitant dialyse ou greffe, la prévention reste l’arme la plus efficace.
La Société Marocaine de Néphrologie recommande un contrôle régulier de la tension artérielle, une analyse simple de la créatinine et un examen des urines chez les personnes diabétiques, hypertendues ou ayant des antécédents familiaux.
Elle insiste aussi sur l’importance d’une bonne hydratation, particulièrement en période de chaleur, sur la réduction du sel dans l’alimentation, et sur l’évitement des médicaments sans avis médical.
Face à l’explosion silencieuse des maladies rénales chroniques, la SMN multiplie les campagnes de sensibilisation en partenariat avec les CHU, les médecins du secteur privé, les associations de patients et les médias.
Objectif : informer, détecter, traiter… avant qu’il ne soit trop tard.
Parce qu’au Maroc comme ailleurs, il vaut mieux prévenir… que dialyser.
Et pourtant, ils filtrent chaque jour plus de 150 litres de sang pour ne garder que ce dont le corps a besoin.
Les reins, véritables stations d’épuration du corps humain, ne font pas de bruit quand ils défaillent.
Et c’est précisément cela qui les rend redoutablement dangereux.
Dans les villes comme dans les campagnes marocaines, des milliers de personnes vivent avec une atteinte rénale sans le savoir.
Le mal progresse, insidieusement, sans douleur ni symptômes flagrants.
Jusqu’au jour où la situation devient critique.
C’est pourquoi la Société Marocaine de Néphrologie tire la sonnette d’alarme : il est urgent de reconnaître les signes, même discrets, d’une souffrance rénale.
La fatigue persistante, malgré le repos, est souvent le premier signe d’alerte.
Lorsque les reins n’éliminent plus correctement les toxines, tout le métabolisme s’alourdit.
D’autres signes plus visibles peuvent apparaître : gonflement du visage, des mains ou des pieds, urines mousseuses, troubles urinaires, voire présence de sang dans les urines.
La tension artérielle, lorsqu’elle devient difficile à contrôler, peut également trahir une atteinte rénale silencieuse.
Il arrive que la maladie se manifeste par des crampes musculaires nocturnes, des démangeaisons de la peau, une perte de l’appétit ou encore un goût métallique dans la bouche.
À un stade plus avancé, des troubles de la concentration, une somnolence ou un essoufflement peuvent s’installer.
Mais bien souvent, ces signes sont attribués à tort à la fatigue, à l’âge ou au stress, retardant un diagnostic pourtant vital.
Au Maroc, les principales causes de maladies rénales restent le diabète mal équilibré et l’hypertension artérielle non contrôlée.
À cela s’ajoutent les dégâts causés par l’automédication, notamment avec les anti-inflammatoires, et certaines plantes ou remèdes traditionnels toxiques pour les reins.
La SMN souligne également le rôle délétère du manque de dépistage précoce, notamment chez les personnes âgées ou à risque.
Pour éviter d’en arriver au stade de l’insuffisance rénale terminale, nécessitant dialyse ou greffe, la prévention reste l’arme la plus efficace.
La Société Marocaine de Néphrologie recommande un contrôle régulier de la tension artérielle, une analyse simple de la créatinine et un examen des urines chez les personnes diabétiques, hypertendues ou ayant des antécédents familiaux.
Elle insiste aussi sur l’importance d’une bonne hydratation, particulièrement en période de chaleur, sur la réduction du sel dans l’alimentation, et sur l’évitement des médicaments sans avis médical.
Face à l’explosion silencieuse des maladies rénales chroniques, la SMN multiplie les campagnes de sensibilisation en partenariat avec les CHU, les médecins du secteur privé, les associations de patients et les médias.
Objectif : informer, détecter, traiter… avant qu’il ne soit trop tard.
Parce qu’au Maroc comme ailleurs, il vaut mieux prévenir… que dialyser.