Le hub marocain s’est lancé dans une véritable course contre la montre pour se décarboner.
Depuis le 1er janvier 2024, une directive européenne intègre le transport maritime dans le système d’échange de quotas d’émission de CO2.
Prévue au départ pour les seuls ports de l’UE, la Commission Européenne a décidé d’étendre son application aux hubs de transbordement situés à moins de 300 milles nautiques des côtes européennes, ciblant directement Tanger Med au Maroc et Port-Saïd en Égypte. Le port marocain se retrouve doublement pénalisé : il ne bénéficie pas du système de compensation européen et doit, en plus, dédommager les armateurs en escale.
Pour faire face à cette surtaxe, cumulée au règlement FuelEU Maritime et à la future taxe carbone de l’Organisation maritime internationale (OMI), Tanger Med a lancé un plan de décarbonation de 2 milliards de dirhams.
Prévue au départ pour les seuls ports de l’UE, la Commission Européenne a décidé d’étendre son application aux hubs de transbordement situés à moins de 300 milles nautiques des côtes européennes, ciblant directement Tanger Med au Maroc et Port-Saïd en Égypte. Le port marocain se retrouve doublement pénalisé : il ne bénéficie pas du système de compensation européen et doit, en plus, dédommager les armateurs en escale.
Pour faire face à cette surtaxe, cumulée au règlement FuelEU Maritime et à la future taxe carbone de l’Organisation maritime internationale (OMI), Tanger Med a lancé un plan de décarbonation de 2 milliards de dirhams.
Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition du Mardi 23 Septembre 2025, disponible en kiosque.
