L’Association a mis en garde contre ce projet qui, selon l’archéologue et spécialiste de l’histoire du site historique de Sijilmassa, Lahcen Taouchikhte, "ne convient pas et ne s’accorde ni avec leur glorieuse histoire, ni avec leur patrimoine ancestral, ni avec leur espace original".
Dans un communiqué joint entre plusieurs acteurs du secteur, dont l’Association des Anciens Elèves de l’INSAP, l'Observatoire du patrimoine culturel, et l’Association marocaine du patrimoine, les spécialistes ont insisté sur le fait que « le site de Sijilmassa n’a pas besoin d’un plafond en métal, surtout que ce dernier défigurerait le paysage culturel général, et imprégnerait un site qui a donné beaucoup à l’humanité d’un énorme mensonge historique ».
Les signataires du manifeste ont, en outre, appelé à « la revalorisation de cet imposant site qui conserve en ses plis les trésors de la mémoire, et non son recouvrement dans un grand cadre métallique bâtard qui n’a rien à voir avec la culture de l’endroit ni avec son histoire ».
Ils ont rappelé à cet égard l’enlèvement, dans le cadre du projet de réhabilitation de la gare de Rabat Ville, d’un édifice métallique qui a coûté des millions en argent du contribuable après l’intervention de l’UNESCO pour rectifier le tir.
Les ruines de l’ancienne cité de Sijilmassa se situent dans la région immédiate de la ville de Rissani (province d’Errachidia). Fondée au 8ème siècle, et capitale de l’émirat midraride, elle fut longtemps un carrefour commercial important du commerce transsaharien, reliant le Maghreb au pays du Soudan. Sombrant graduellement dans le déclin à partir du 15ème siècle, elle fut détruite au début du 19ème siècle.
Le projet de valorisation du site est géré par le Ministère de la Culture en partenariat avec l’Ecole d’Architecture de l’Université Internationale de Rabat (UIR). La loi de finances 2025 a dédié 246 millions de dirhams à ce projet, un montant qui n’est pas restreint à l’exercice budgétaire en cours.
Dans un communiqué joint entre plusieurs acteurs du secteur, dont l’Association des Anciens Elèves de l’INSAP, l'Observatoire du patrimoine culturel, et l’Association marocaine du patrimoine, les spécialistes ont insisté sur le fait que « le site de Sijilmassa n’a pas besoin d’un plafond en métal, surtout que ce dernier défigurerait le paysage culturel général, et imprégnerait un site qui a donné beaucoup à l’humanité d’un énorme mensonge historique ».
Les signataires du manifeste ont, en outre, appelé à « la revalorisation de cet imposant site qui conserve en ses plis les trésors de la mémoire, et non son recouvrement dans un grand cadre métallique bâtard qui n’a rien à voir avec la culture de l’endroit ni avec son histoire ».
Ils ont rappelé à cet égard l’enlèvement, dans le cadre du projet de réhabilitation de la gare de Rabat Ville, d’un édifice métallique qui a coûté des millions en argent du contribuable après l’intervention de l’UNESCO pour rectifier le tir.
Les ruines de l’ancienne cité de Sijilmassa se situent dans la région immédiate de la ville de Rissani (province d’Errachidia). Fondée au 8ème siècle, et capitale de l’émirat midraride, elle fut longtemps un carrefour commercial important du commerce transsaharien, reliant le Maghreb au pays du Soudan. Sombrant graduellement dans le déclin à partir du 15ème siècle, elle fut détruite au début du 19ème siècle.
Le projet de valorisation du site est géré par le Ministère de la Culture en partenariat avec l’Ecole d’Architecture de l’Université Internationale de Rabat (UIR). La loi de finances 2025 a dédié 246 millions de dirhams à ce projet, un montant qui n’est pas restreint à l’exercice budgétaire en cours.