Le Polisario ne peut plus désormais éluder son passé sulfureux. Le front est rattrapé par sa participation aux atrocités de la guerre civile syrienne aux côtés de l’Iran et du régime déchu de Bachar al-Assad. Un rapport de l’Institut DAWN (The Democracy for the Arab world) démontre bien comment le front séparatiste a fourni des combattants au régime syrien par l’intermédiaire de l’Algérie.
Le document livre les conclusions de l'enquête menée par la journaliste hollandaise, Rena Netjes, au bout de laquelle elle confirme la cobelligérance de l’Algérie et le Polisario dans les atrocités commises par le régime syrien. Ils font partie d’environ 500 soldats y compris des militaires algériens, dont des généraux.
On s’aperçoit que le Polisario faisait partie du réseau de proxy déployés par l’Iran en Syrien soutien au régime. Plusieurs sources internationales, dont des responsables régionaux et européens ainsi que des sources locales citées dans l’enquête corroborent ce constat.
Le front a fourni des combattants par l’intermédiaire de l’Algérie, ceux-ci ont été ensuite entraînés par les proxys de l’Iran. Leur présence est documentée par des images de Deutsche Welle Arabic. Des centaines d’entre eux sont toujours détenus par les forces du nouveau régime d’Ahmed al-Sharaa.
Selon un document découvert au siège des services de renseignement syriens, 120 soldats du Polisario sont rendus dès le début de la guerre civile en 2012. Ils étaient déployés en quatre brigades au sein de l’Armée de Bachar Al Assad. Leur participation a été soigneusement coordonnée avec le Hezbollah en janvier 2011.
C’est dans ce contexte que les milices polisariennes étaient formées par le bras armé de l'Iran au Liban. Ils ont été formés par des instructeurs dans des camps d’entraînement situés dans la vallée de la Bekaa au sud du pays. Entre-temps, le Polisario a maintenant son bureau à Damas comme devanture politique. Cette représentation a été définitivement fermée en dernier, comme l’avait constatée une délégation marocaine lors d'une visite à Damas.
Cela démontre une nouvelle le bien-fondé des accusations que le Maroc a adressées à Téhéran par la voix du ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita en 2018. Ces griefs s’avèrent corroborés par des chercheurs syriens cités par le rapport.
Après la chute du régime d’Assad, le 8 décembre dernier, le sort de la totalité des combattants polisariens reste inconnus. Ce qui est certain, c’est qu’une partie d’entre eux s’est enfuie au Liban.
D’autres sont toujours détenus. Près de 70 combattants du ainsi que des militaires algériens ont été arrêtés au sud d’Alep, près de l’aéroport militaire d’Abou Zohour lors de l'offensive d'Alep. L’auteure du rapport a pu s’en assurer auprès des sources locales indépendantes.
Malgré plusieurs tentatives, l’Algérie n’a pas pu obtenir leur libération. Le nouvel homme fort de Damas, Ahmed al-Sharaa, est resté intraitable. Il a refusé catégoriquement la demande du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, de les libérer. Ces derniers seront jugés.
Cette nouvelle enquête corrobore celle du Washington Post qui a abouti à la même conclusion sur la base des renseignements que le prestigieux journal américain a pu récolter sur place.
Le document livre les conclusions de l'enquête menée par la journaliste hollandaise, Rena Netjes, au bout de laquelle elle confirme la cobelligérance de l’Algérie et le Polisario dans les atrocités commises par le régime syrien. Ils font partie d’environ 500 soldats y compris des militaires algériens, dont des généraux.
On s’aperçoit que le Polisario faisait partie du réseau de proxy déployés par l’Iran en Syrien soutien au régime. Plusieurs sources internationales, dont des responsables régionaux et européens ainsi que des sources locales citées dans l’enquête corroborent ce constat.
Le front a fourni des combattants par l’intermédiaire de l’Algérie, ceux-ci ont été ensuite entraînés par les proxys de l’Iran. Leur présence est documentée par des images de Deutsche Welle Arabic. Des centaines d’entre eux sont toujours détenus par les forces du nouveau régime d’Ahmed al-Sharaa.
Selon un document découvert au siège des services de renseignement syriens, 120 soldats du Polisario sont rendus dès le début de la guerre civile en 2012. Ils étaient déployés en quatre brigades au sein de l’Armée de Bachar Al Assad. Leur participation a été soigneusement coordonnée avec le Hezbollah en janvier 2011.
C’est dans ce contexte que les milices polisariennes étaient formées par le bras armé de l'Iran au Liban. Ils ont été formés par des instructeurs dans des camps d’entraînement situés dans la vallée de la Bekaa au sud du pays. Entre-temps, le Polisario a maintenant son bureau à Damas comme devanture politique. Cette représentation a été définitivement fermée en dernier, comme l’avait constatée une délégation marocaine lors d'une visite à Damas.
Cela démontre une nouvelle le bien-fondé des accusations que le Maroc a adressées à Téhéran par la voix du ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita en 2018. Ces griefs s’avèrent corroborés par des chercheurs syriens cités par le rapport.
Après la chute du régime d’Assad, le 8 décembre dernier, le sort de la totalité des combattants polisariens reste inconnus. Ce qui est certain, c’est qu’une partie d’entre eux s’est enfuie au Liban.
D’autres sont toujours détenus. Près de 70 combattants du ainsi que des militaires algériens ont été arrêtés au sud d’Alep, près de l’aéroport militaire d’Abou Zohour lors de l'offensive d'Alep. L’auteure du rapport a pu s’en assurer auprès des sources locales indépendantes.
Malgré plusieurs tentatives, l’Algérie n’a pas pu obtenir leur libération. Le nouvel homme fort de Damas, Ahmed al-Sharaa, est resté intraitable. Il a refusé catégoriquement la demande du ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, de les libérer. Ces derniers seront jugés.
Cette nouvelle enquête corrobore celle du Washington Post qui a abouti à la même conclusion sur la base des renseignements que le prestigieux journal américain a pu récolter sur place.