Le vol d’essai, qui était retransmis en direct, avait pourtant l’air de bien se passer. Malgré un petit couac au décollage (le premier compte à rebours a été interrompu 0,1 seconde avant la fin), le vol s’était passé comme prévu.
SpaceX avait même commenté qu’il s’agissait d’un magnifique atterrissage en douceur. On pouvait voir des flammes au pied de la fusée Starship qui étaient maîtrisées par les équipes sur place. Seulement, après quelques minutes, c’est la déception. Une énorme explosion projettera l’engin dans les airs, qui, par la suite, se fracassera sur le sol.
Les deux précédents prototypes de la fusée géante Starship avait connu la même destinée.
Ces exemplaires s’étaient aussi écrasés dans d’énormes boules de feu après leur vol d’essai… SpaceX n’a fourni aucune explication dans l’immédiat. On apprendra par la suite que c’est l’étage supérieur du lanceur lourd qui a été détruit quelques minutes après son atterrissage.
Des modifications avaient pourtant été apportées par les ingénieurs, notamment sur la phase finale du vol et Elon Musk avait alors estimé les chances de réussite à 60%.
Le prototype, nommé SN10 (Serial Number 10), avait décollé, pour son troisième test suborbital, de Boca Chica au Texas. La société SpaceX, fondée par le milliardaire Elon Musk, souhaite que la fusée devienne le véhicule de choix pour aller un jour sur Mars. Propulsée par ses trois moteurs Raptor qui se sont éteints l’un après l’autre, la fusée est montée dans le ciel puis s’est renversée pour être placée en position horizontale. Starship a ensuite débuté sa descente une fois les 10 kilomètres d’altitude atteints. L’engin a ensuite repris une position verticale puis a réussi à se poser sans avoir l’air d’avoir de problème au lieu prévu pour l’atterrissage.
Un échec de plus pour SpaceX
Mais SN10 aura malheureusement la même fin de vie que SN8 et SN9, les deux précédents prototypes.
Tous ces essais ont eu lieu au même endroit : dans une zone, louée par l’entreprise SpaceX, quasi-déserte, à l’extrême Sud du Texas à la frontière mexicaine et au bord du golfe du Mexique. Cette zone est idéale puisqu’elle est suffisamment vide pour qu’en cas de problème (accident, explosion…), aucun dommage ou victime ne puisse être déplorés.
Tous ces essais et prototypes sont faits dans un but précis : Elon Musk a pour souhait de lancer un jour plusieurs de ses vaisseaux à la conquête de la planète Mars. Avant cela, lorsque la fusée deviendra opérationnelle, elle sera d’abord utilisée pour des voyages plus proches comme la lune, par exemple.
SpaceX avait même commenté qu’il s’agissait d’un magnifique atterrissage en douceur. On pouvait voir des flammes au pied de la fusée Starship qui étaient maîtrisées par les équipes sur place. Seulement, après quelques minutes, c’est la déception. Une énorme explosion projettera l’engin dans les airs, qui, par la suite, se fracassera sur le sol.
Les deux précédents prototypes de la fusée géante Starship avait connu la même destinée.
Ces exemplaires s’étaient aussi écrasés dans d’énormes boules de feu après leur vol d’essai… SpaceX n’a fourni aucune explication dans l’immédiat. On apprendra par la suite que c’est l’étage supérieur du lanceur lourd qui a été détruit quelques minutes après son atterrissage.
Des modifications avaient pourtant été apportées par les ingénieurs, notamment sur la phase finale du vol et Elon Musk avait alors estimé les chances de réussite à 60%.
Le prototype, nommé SN10 (Serial Number 10), avait décollé, pour son troisième test suborbital, de Boca Chica au Texas. La société SpaceX, fondée par le milliardaire Elon Musk, souhaite que la fusée devienne le véhicule de choix pour aller un jour sur Mars. Propulsée par ses trois moteurs Raptor qui se sont éteints l’un après l’autre, la fusée est montée dans le ciel puis s’est renversée pour être placée en position horizontale. Starship a ensuite débuté sa descente une fois les 10 kilomètres d’altitude atteints. L’engin a ensuite repris une position verticale puis a réussi à se poser sans avoir l’air d’avoir de problème au lieu prévu pour l’atterrissage.
Un échec de plus pour SpaceX
Mais SN10 aura malheureusement la même fin de vie que SN8 et SN9, les deux précédents prototypes.
Tous ces essais ont eu lieu au même endroit : dans une zone, louée par l’entreprise SpaceX, quasi-déserte, à l’extrême Sud du Texas à la frontière mexicaine et au bord du golfe du Mexique. Cette zone est idéale puisqu’elle est suffisamment vide pour qu’en cas de problème (accident, explosion…), aucun dommage ou victime ne puisse être déplorés.
Tous ces essais et prototypes sont faits dans un but précis : Elon Musk a pour souhait de lancer un jour plusieurs de ses vaisseaux à la conquête de la planète Mars. Avant cela, lorsque la fusée deviendra opérationnelle, elle sera d’abord utilisée pour des voyages plus proches comme la lune, par exemple.
Soukaïna GUEDIRA
