Des mères en malnutrition extrême au point de ne pouvoir allaiter leurs bébés, qui finissent souvent par mourir de faim. Au Soudan, trois millions d’enfants souffrent de malnutrition dont 100.000 risquent de mourir.
Si tous les enfants du Soudan ne sont pas en danger de mort, un tiers des moins de cinq ans sont "en-dessous de la taille moyenne à cet âge" et près de la moitié des villes et villages ont "un taux de retard de croissance de 40%", s'alarme l'ONG d'aide humanitaire Alight. A Kalma et dans ses environs, elle a recensé 63 décès d'enfants dus à la faim dans ses centres en 2022.
Trois millions d'enfants de moins de cinq ans souffrent de grave malnutrition, selon l'ONU. Et parmi eux, "plus de 100.000 enfants risquent de mourir de faim s'ils ne sont pas pris en charge", prévient Leni Kinzli, responsable de la communication du Programme alimentaire mondial (PAM) au Soudan.
Dans ce camps qui abrite 120.000 déplacés de la guerre d'Omar el-Béchir, la faim a toujours existé. Mais elle a grandi en 2022, dans la foulée du putsch militaire d'octobre 2021 qui a déclenché l'arrêt de l'aide internationale en rétorsion.
Au fil des années, le PAM a ainsi divisé par deux ses rations alimentaires aux réfugiés et déplacés du Soudan "à cause de restrictions budgétaires", admet Mme Kinzli.
Les humanitaires sont désormais pris dans "une situation intenable où il faut choisir qui on aide", poursuit-elle. A chaque fois, "c'est un déchirement".
Si tous les enfants du Soudan ne sont pas en danger de mort, un tiers des moins de cinq ans sont "en-dessous de la taille moyenne à cet âge" et près de la moitié des villes et villages ont "un taux de retard de croissance de 40%", s'alarme l'ONG d'aide humanitaire Alight. A Kalma et dans ses environs, elle a recensé 63 décès d'enfants dus à la faim dans ses centres en 2022.
Trois millions d'enfants de moins de cinq ans souffrent de grave malnutrition, selon l'ONU. Et parmi eux, "plus de 100.000 enfants risquent de mourir de faim s'ils ne sont pas pris en charge", prévient Leni Kinzli, responsable de la communication du Programme alimentaire mondial (PAM) au Soudan.
Dans ce camps qui abrite 120.000 déplacés de la guerre d'Omar el-Béchir, la faim a toujours existé. Mais elle a grandi en 2022, dans la foulée du putsch militaire d'octobre 2021 qui a déclenché l'arrêt de l'aide internationale en rétorsion.
Au fil des années, le PAM a ainsi divisé par deux ses rations alimentaires aux réfugiés et déplacés du Soudan "à cause de restrictions budgétaires", admet Mme Kinzli.
Les humanitaires sont désormais pris dans "une situation intenable où il faut choisir qui on aide", poursuit-elle. A chaque fois, "c'est un déchirement".
