
Raja Alaoui, membre de l'Union de l'action des femmes, a qualifié le discours royal proclamant le 10 octobre, journée nationale de la femme marocaine, comme " station historique importante" à la faveur de laquelle le Maroc a reçu une reconnaissance internationale pour les progrès qu'il a réalisés en matière de lutte contre la violence et la discrimination à l'égard des femmes et de leur exercice effectif de leurs droits : droits civils, politiques, économiques, culturels et environnementaux.
Attentive à l’évolution de la situation des femmes marocaines de 2003 et 2022, Raja Alaoui a noté avec satisfaction que le Code de statut personnel a été remplacé par le Code de la famille en 2004, porté par avec approche consensuelle et participative, mettant à contribution le mouvement des femmes et des droits humains. Elle le considère ainsi comme la plus importante étape dans la révision des lois discriminatoires et la reconnaissance de l'égalité des sexes.
Parallèlement, à la journée nationale de la femme marocaine, l’organisation féminine a appelé à créer les conditions appropriées pour une discussion sereine sur le code de la famille, en tenant compte de la garantie des droits des femmes et des enfants au sein de la famille sur la base des stipulations constitutionnelles en la matière.
Dans un communiqué, l'organisation exhorte à accorder une plus grande importance aux institutions de socialisation pour lutter contre la discrimination à l'égard des femmes et combattre les stéréotypes qui prévalent encore dans certains milieux éducatifs et professionnels et dans les médias. Elle a également appelé à conforter l’action des instances constitutionnelles pour qu’elles puissent s'acquitter au mieux de leurs missions.
L'organisation, affiliée au Parti de l'Istiqlal, affirme qu'il n'y a pas de démocratie sans garantie les droits des femmes, et pas de développement sans implication des femmes dans son processus.
L’organisation a également salué les initiatives continues des composantes de la société civile dans le domaine des droits de l'homme en général, et particulièrement en ce qui concerne les droits de la femme, et enregistré l'impact positif de ces initiatives au niveau du plaidoyer, de la sensibilisation et du soutien aux initiatives gouvernementales. Dans le même sens, l’organisation a dit apprécier l’action accomplie par les organisations féminines au sein des partis politiques, à quelque niveau de la responsabilité, et leur contribution à la formation continue et à l'encadrement.