Au cours de la séance des questions orales, tenue ce lundi 29 mai, devant la Chambre des Représentants, Abdellatif Laftit, ministre de l’Intérieur, a été amené à s’expliquer sur le problème des quartiers de bidonvilles de la région de Skhirat-Témara et des terres Guich Loudaya.
En réponse à une question orale, Abdellatif Laftit a précisé dans ce sens que le gouvernement et les autorités concernées déploient un effort considérable dans ce registre épineux, puisque la préfecture de Skhirat-Témara compte à elle seule 30.000 logements en tôle.
En ce qui concerne le traitement de cette situation problématique, le ministre a révélé que le processus de relogement des citoyens dans des maisons habitables «se déroule bien ».
L’objectif étant de mettre à disposition des logements sociaux auprès des promoteurs immobiliers, permettant ainsi aux habitants des bidonvilles de bénéficier d’un logement décent. Ces mesures permettront ainsi l’élimination, une fois pour toutes, des bidonvilles dans la préfecture de Skhirat-Témara.
Le dossier est d’ailleurs revenu au centre des débats depuis les protestations des habitants qui se disent lésés.
A ce sujet, Abdellatif Laftit a fait savoir que le ministère a trouvé une « formule adéquate » pour parvenir à une issue à cette problématique qui concerne les bidonvilles et ce, avec la contribution de toutes les parties prenantes, affirmant que les formes de solutions apportées par le passé étaient inopérantes.
En assurant que le problème au niveau de la ville de Rabat et Skhirat-Témara « est résolu », le ministre n’a pas manqué de préciser que ces mesures sont temporaires, dans l’attente d’« une solution au reste des problèmes qui se posent au niveau d’un certain nombre de villes et dont elles pâtissent depuis plus de 20 ans », a-t-il avancé.
Il a ainsi indiqué que « non seulement nous pouvons nous réjouir (de ce résultat) mais nous devons aussi encourager les autorités travaillant dans ce domaine ».
Son département, dit-il, maintient, par ailleurs, toujours sa position dans la défense des ayants droit parmi les habitants de Guich Oudayas et les collectivités Soulalyates », qui ont perçu « tout leur du », a-t-il précisé.
La politique d’éradication des bidonvilles avait été lancée depuis déjà quelques années dans la préfecture de Skhirat-Témara.
Pour rappel, le programme "villes sans bidonvilles", visant à reloger quelque 22.000 familles au niveau de la préfecture de Skhirat-Témara, déjà mis en place du temps de l’ancienne ministre de l'Aménagement du Territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la Ville, Nouzha Bouchareb, avait marqué des avancées importantes au niveau national, avec 56% des réalisations dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, tandis que 500.000 unités de logements sociaux ont été achevées au niveau national, dont 37.000 situés dans la préfecture de Skhirat-Témara.
En réponse à une question orale, Abdellatif Laftit a précisé dans ce sens que le gouvernement et les autorités concernées déploient un effort considérable dans ce registre épineux, puisque la préfecture de Skhirat-Témara compte à elle seule 30.000 logements en tôle.
En ce qui concerne le traitement de cette situation problématique, le ministre a révélé que le processus de relogement des citoyens dans des maisons habitables «se déroule bien ».
L’objectif étant de mettre à disposition des logements sociaux auprès des promoteurs immobiliers, permettant ainsi aux habitants des bidonvilles de bénéficier d’un logement décent. Ces mesures permettront ainsi l’élimination, une fois pour toutes, des bidonvilles dans la préfecture de Skhirat-Témara.
Le dossier est d’ailleurs revenu au centre des débats depuis les protestations des habitants qui se disent lésés.
A ce sujet, Abdellatif Laftit a fait savoir que le ministère a trouvé une « formule adéquate » pour parvenir à une issue à cette problématique qui concerne les bidonvilles et ce, avec la contribution de toutes les parties prenantes, affirmant que les formes de solutions apportées par le passé étaient inopérantes.
En assurant que le problème au niveau de la ville de Rabat et Skhirat-Témara « est résolu », le ministre n’a pas manqué de préciser que ces mesures sont temporaires, dans l’attente d’« une solution au reste des problèmes qui se posent au niveau d’un certain nombre de villes et dont elles pâtissent depuis plus de 20 ans », a-t-il avancé.
Il a ainsi indiqué que « non seulement nous pouvons nous réjouir (de ce résultat) mais nous devons aussi encourager les autorités travaillant dans ce domaine ».
Son département, dit-il, maintient, par ailleurs, toujours sa position dans la défense des ayants droit parmi les habitants de Guich Oudayas et les collectivités Soulalyates », qui ont perçu « tout leur du », a-t-il précisé.
La politique d’éradication des bidonvilles avait été lancée depuis déjà quelques années dans la préfecture de Skhirat-Témara.
Pour rappel, le programme "villes sans bidonvilles", visant à reloger quelque 22.000 familles au niveau de la préfecture de Skhirat-Témara, déjà mis en place du temps de l’ancienne ministre de l'Aménagement du Territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la Ville, Nouzha Bouchareb, avait marqué des avancées importantes au niveau national, avec 56% des réalisations dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, tandis que 500.000 unités de logements sociaux ont été achevées au niveau national, dont 37.000 situés dans la préfecture de Skhirat-Témara.
«Villes sans bidonvilles», un programme national :
Représentant un axe stratégique de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain, ce programme a permis le traitement de la situation de 3.516 familles au cours de l'année 2023, alors que 60 villes ont été déclarées sans bidonvilles. Les interventions concernent aussi bien des programmes de restructuration et de construction de logements sociaux que des opérations d’aménagement et d’équipement de lots de terrains.
Le lancement de ce programme a été donné par SM le Roi Mohammed VI en 2004 ; aujourd’hui, il a atteint un taux d’avancement de 74%, avec une amélioration des conditions de vie de 322.420 familles. 270.000 familles étaient initialement visées par ce programme sur la base des statistiques de 2004.
Le lancement de ce programme a été donné par SM le Roi Mohammed VI en 2004 ; aujourd’hui, il a atteint un taux d’avancement de 74%, avec une amélioration des conditions de vie de 322.420 familles. 270.000 familles étaient initialement visées par ce programme sur la base des statistiques de 2004.
