L’export connaît une embellie sans précédent, tiré vers le haut par trois secteurs clefs dont l’automobile, l’agroalimentaire et les phosphates, lesquels ont affiché une performance supérieure à celle de l’année dernière. C’est le constat qui ressort de la dernière note de conjoncture de la Direction du trésor et des finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l’Economie et des Finances.
Dans son communiqué, la DTFE souligne que les exportations marocaines ont augmenté de 36,4% à fin octobre 2022, atteignant un chiffre d’affaires de 354,1 milliards de dirhams. Pour ce qui est du déficit commercial, note la DTFE, il s’est creusé, une fois de plus à fin octobre 2022, pour s’établir à 260,8 milliards de dirhams. La Direction du trésor et des finances extérieures attribue cette évolution à une hausse des importations (+188,6 milliards de dirhams). Elle est plus importante que celle des exportations (+94,5 milliards de dirhams).
Dans le détail, s’agissant des exportations, qui se sont établies à 354,1 milliards de dirhams, la hausse a concerné l’ensemble des secteurs, notamment les phosphates et dérivés, l’automobile, ainsi que l’agriculture et l’agroalimentaire. Dans ce cadre, selon la DTFE, les ventes des phosphates et dérivés ont augmenté de +38,7 milliards de dirhams à fin octobre 2022 pour s’établir à 100 milliards de dirhams, suite exclusivement à un effet prix.
Dans son analyse, la DTFE révèle que les exportations secteurs hors OCP, celles-ci se sont améliorées de 55,8 milliards de dirhams pour atteindre 254 milliards de dirhams. Cette amélioration, relève la DTFE, est le fruit du bon comportement des industries liées aux métiers mondiaux du Maroc, dont entre autres, l’automobile avec une hausse des exportations de 23,9 milliards de dirhams à fin octobre pour s’établir à 89,2 milliards de dirhams.
Renchérissement de la facture énergétique
Les mêmes performances sont également remarquées au niveau des exportations du secteur de l’agriculture et l’agro-alimentaire en réalisant à l’export une hausse de 11,1 milliards de dirhams. Quant au secteur du textile et cuir, les exportations ont augmenté de 7,4 milliards de dirhams à 37,5 milliards de dirhams tandis que les exportations dans l’aéronautique ont enregistré une hausse de 5,5 milliards de dirhams à 17,7 milliards de dirhams.
De leur côté, indique la DTFE, les importations ont connu un renchérissement de la facture énergétique passant de 69 milliards de dirhams à 128,31 milliards de dirhams, ceci sous l’effet de la hausse des approvisionnements en gas-oil et fuel-oil (+124,5%), dont les prix ont plus que doublé. Rappelons que les importations se sont établies à 614,9 milliards de dirhams à fin octobre 2022, lit-on dans le communiqué.
Enfin, soulignons que la DTFE définit les conditions des équilibres macroéconomiques et contribution à leur réalisation. A ce titre, elle veille sur l’adéquation entre les besoins et les capacités de financement et participation à l’identification des moyens de gestion de la trésorerie publique.
Parallèlement, elle élabore les prévisions de la balance des paiements, définition du régime de change et contribution à la déclinaison de la politique du commerce extérieur tout en assurant la coordination de la politique monétaire avec les autres instruments de la politique macroéconomique.
Dans son communiqué, la DTFE souligne que les exportations marocaines ont augmenté de 36,4% à fin octobre 2022, atteignant un chiffre d’affaires de 354,1 milliards de dirhams. Pour ce qui est du déficit commercial, note la DTFE, il s’est creusé, une fois de plus à fin octobre 2022, pour s’établir à 260,8 milliards de dirhams. La Direction du trésor et des finances extérieures attribue cette évolution à une hausse des importations (+188,6 milliards de dirhams). Elle est plus importante que celle des exportations (+94,5 milliards de dirhams).
Dans le détail, s’agissant des exportations, qui se sont établies à 354,1 milliards de dirhams, la hausse a concerné l’ensemble des secteurs, notamment les phosphates et dérivés, l’automobile, ainsi que l’agriculture et l’agroalimentaire. Dans ce cadre, selon la DTFE, les ventes des phosphates et dérivés ont augmenté de +38,7 milliards de dirhams à fin octobre 2022 pour s’établir à 100 milliards de dirhams, suite exclusivement à un effet prix.
Dans son analyse, la DTFE révèle que les exportations secteurs hors OCP, celles-ci se sont améliorées de 55,8 milliards de dirhams pour atteindre 254 milliards de dirhams. Cette amélioration, relève la DTFE, est le fruit du bon comportement des industries liées aux métiers mondiaux du Maroc, dont entre autres, l’automobile avec une hausse des exportations de 23,9 milliards de dirhams à fin octobre pour s’établir à 89,2 milliards de dirhams.
Renchérissement de la facture énergétique
Les mêmes performances sont également remarquées au niveau des exportations du secteur de l’agriculture et l’agro-alimentaire en réalisant à l’export une hausse de 11,1 milliards de dirhams. Quant au secteur du textile et cuir, les exportations ont augmenté de 7,4 milliards de dirhams à 37,5 milliards de dirhams tandis que les exportations dans l’aéronautique ont enregistré une hausse de 5,5 milliards de dirhams à 17,7 milliards de dirhams.
De leur côté, indique la DTFE, les importations ont connu un renchérissement de la facture énergétique passant de 69 milliards de dirhams à 128,31 milliards de dirhams, ceci sous l’effet de la hausse des approvisionnements en gas-oil et fuel-oil (+124,5%), dont les prix ont plus que doublé. Rappelons que les importations se sont établies à 614,9 milliards de dirhams à fin octobre 2022, lit-on dans le communiqué.
Enfin, soulignons que la DTFE définit les conditions des équilibres macroéconomiques et contribution à leur réalisation. A ce titre, elle veille sur l’adéquation entre les besoins et les capacités de financement et participation à l’identification des moyens de gestion de la trésorerie publique.
Parallèlement, elle élabore les prévisions de la balance des paiements, définition du régime de change et contribution à la déclinaison de la politique du commerce extérieur tout en assurant la coordination de la politique monétaire avec les autres instruments de la politique macroéconomique.
