Les files d’attente interminables au poste-frontière du Tarajal, principal point de passage entre le Maroc et Sebta, continuent de rythmer le quotidien des usagers. Mercredi dernier, les temps d’attente pour entrer à la ville occupée depuis le territoire marocain ont atteint jusqu’à six heures, confirmant une situation de blocage devenue récurrente et largement dénoncée par les riverains et les associations d’usagers.
D'après les médias locaux, dans le sens inverse, la sortie de Sebta, à pied comme en véhicule, demeure relativement fluide, avec des délais oscillant entre trente et quarante-cinq minutes. Le déséquilibre est manifeste : c’est l’entrée depuis le Maroc qui concentre l’essentiel des difficultés. Les travaux actuellement en cours dans la zone frontalière sont pointés du doigt comme l’un des principaux facteurs aggravants, accentuant des ralentissements déjà structurels.
Face à la persistance de ces dysfonctionnements, l’Association des usagers de la frontière Tarajal–Bab Sebta a saisi, au début du mois, le « Ombudsman ». Dans une lettre adressée à cette institution, l’association, qui affirme représenter des centaines de citoyens de Sebta, décrit une situation jugée « inhumaine » pour les personnes contraintes de franchir quotidiennement la frontière.
Selon son président, Hamadi Amar, cité par le même média, les usagers espagnols résidant à Sebta endurent « une moyenne de six heures d’attente, dans des conditions extrêmes de chaleur ou de froid, sans accès à l’eau, sans sanitaires, et en l’absence totale d’assistance humanitaire ou d’organisation efficace ». À ce jour, cette démarche n’a toujours pas reçu de réponse officielle, tandis que les conditions de passage demeurent inchangées.
D'après les médias locaux, dans le sens inverse, la sortie de Sebta, à pied comme en véhicule, demeure relativement fluide, avec des délais oscillant entre trente et quarante-cinq minutes. Le déséquilibre est manifeste : c’est l’entrée depuis le Maroc qui concentre l’essentiel des difficultés. Les travaux actuellement en cours dans la zone frontalière sont pointés du doigt comme l’un des principaux facteurs aggravants, accentuant des ralentissements déjà structurels.
Face à la persistance de ces dysfonctionnements, l’Association des usagers de la frontière Tarajal–Bab Sebta a saisi, au début du mois, le « Ombudsman ». Dans une lettre adressée à cette institution, l’association, qui affirme représenter des centaines de citoyens de Sebta, décrit une situation jugée « inhumaine » pour les personnes contraintes de franchir quotidiennement la frontière.
Selon son président, Hamadi Amar, cité par le même média, les usagers espagnols résidant à Sebta endurent « une moyenne de six heures d’attente, dans des conditions extrêmes de chaleur ou de froid, sans accès à l’eau, sans sanitaires, et en l’absence totale d’assistance humanitaire ou d’organisation efficace ». À ce jour, cette démarche n’a toujours pas reçu de réponse officielle, tandis que les conditions de passage demeurent inchangées.
Une “mini-OPE” qui a ravivé les tensions
La période des fêtes a par ailleurs été marquée par une affluence accrue, assimilée par les autorités locales à une « mini-opération de passage » (mini-OPE), en référence à l’Opération Paso del Estrecho, qui encadre chaque été les flux massifs de voyageurs entre l’Europe et le Maghreb. Cette hausse ponctuelle du trafic a provoqué de nouvelles scènes d’engorgement sur l’esplanade du Tarajal, piégeant durant des heures des personnes en transit vers leur pays d’origine.
Les répercussions ne se sont pas limitées à Sebta. Des incidents ont également été signalés dans le port d’Algésiras, autre maillon clé des liaisons entre l’Espagne et le Maroc, soulignant le caractère systémique des tensions liées à la gestion des flux transfrontaliers.























