Choc pour certaines, acceptation pour d’autres, l’apparition du premier cheveu blanc signe une nouvelle étape de la vie. Bien qu’il puisse parfois être mal vécu, il s’agit d’un phénomène normal. Le réflexe immédiat qui vient presque naturellement est de retirer ce fameux premier cheveu blanc. Pourtant, une rumeur persiste autour de cet acte : arracher un cheveu blanc en ferait pousser d’autres. Réalité ou pure invention ? Le point avec Dr Benomar Layla, dermatologue.
« Non, arracher un cheveu blanc n’en fera pas pousser d’autres », tranche d'emblée notre experte. « Cela n’a jamais été prouvé, insiste-t-elle à propos de ce qui n'est finalement rien d'autre qu'un mythe.
Véritable légende urbaine, le fait d’arracher un cheveu blanc donnerait seulement l’impression que d’autres apparaissent. « Dès que le premier cheveu blanc arrive, c’est le signe que la mélanine a diminué et que d’autres vont suivre naturellement », affirme la dermatologue. Constater que d’autres cheveux blancs apparaissent en masse une fois le premier cheveu blanc retiré, serait donc une simple illusion.
Penser qu’arracher un cheveu blanc permet de s’en débarrasser définitivement est également une fausse croyance. Le cheveu arraché va tout simplement être remplacé par un autre cheveu blanc. Arracher les premiers cheveux blancs est donc une fausse bonne solution. « Premièrement elle est non permanente. Les cellules ne produisent plus de pigments. Un autre cheveu blanc repoussera à sa suite », souligne la spécialiste.
De plus, « arracher un cheveu, blanc ou pas, agresse véritablement le cuir chevelu », alerte Dr Benomar. La pousse des cheveux respectant un cycle bien précis, en arracher ne ferait que le perturber. Le risque : une riposte du cuir chevelu, qui pourrait alors sécréter davantage de sébum et graisser les cheveux. « Enfin, si ce fameux premier cheveu blanc est retiré, il deviendra plus épais et plus visible en repoussant. Une manière pour lui de se protéger face à une autre éventuelle agression », avertit-elle. Un mal pour un bien ? Non, car dans des cas plus extrêmes, la racine et le follicule entiers peuvent être endommagés. Cela peut provoquer des infections voire une alopécie. Le cheveu ne repoussera pas.
Alors, une fois que le premier cheveu blanc pointe le bout de son nez, il vaut mieux le laisser où il est et l’accepter. Plus ou moins. On peut décider de l’assumer totalement en opérant une transition avec un grey blending par exemple, une technique de balayage pour passer au gris en douceur.
Une légende urbaine qui perdure
« Non, arracher un cheveu blanc n’en fera pas pousser d’autres », tranche d'emblée notre experte. « Cela n’a jamais été prouvé, insiste-t-elle à propos de ce qui n'est finalement rien d'autre qu'un mythe.
Véritable légende urbaine, le fait d’arracher un cheveu blanc donnerait seulement l’impression que d’autres apparaissent. « Dès que le premier cheveu blanc arrive, c’est le signe que la mélanine a diminué et que d’autres vont suivre naturellement », affirme la dermatologue. Constater que d’autres cheveux blancs apparaissent en masse une fois le premier cheveu blanc retiré, serait donc une simple illusion.
Arracher un cheveu blanc, une fausse bonne idée
Penser qu’arracher un cheveu blanc permet de s’en débarrasser définitivement est également une fausse croyance. Le cheveu arraché va tout simplement être remplacé par un autre cheveu blanc. Arracher les premiers cheveux blancs est donc une fausse bonne solution. « Premièrement elle est non permanente. Les cellules ne produisent plus de pigments. Un autre cheveu blanc repoussera à sa suite », souligne la spécialiste.
De plus, « arracher un cheveu, blanc ou pas, agresse véritablement le cuir chevelu », alerte Dr Benomar. La pousse des cheveux respectant un cycle bien précis, en arracher ne ferait que le perturber. Le risque : une riposte du cuir chevelu, qui pourrait alors sécréter davantage de sébum et graisser les cheveux. « Enfin, si ce fameux premier cheveu blanc est retiré, il deviendra plus épais et plus visible en repoussant. Une manière pour lui de se protéger face à une autre éventuelle agression », avertit-elle. Un mal pour un bien ? Non, car dans des cas plus extrêmes, la racine et le follicule entiers peuvent être endommagés. Cela peut provoquer des infections voire une alopécie. Le cheveu ne repoussera pas.
Alors, une fois que le premier cheveu blanc pointe le bout de son nez, il vaut mieux le laisser où il est et l’accepter. Plus ou moins. On peut décider de l’assumer totalement en opérant une transition avec un grey blending par exemple, une technique de balayage pour passer au gris en douceur.
