Une nouvelle vie commence pour de nombreux artisans et commerçants en laissant derrière eux l’histoire d’un véritable point noir pour Salé. Après un mois de son ouverture, nous sommes allés à la rencontre des marchands pour voir de près leur appréciation des conditions. Située au centre du quartier de Tabriquet, cette méga- structure, qui s’étend sur une superficie de 23 hectares, vise à promouvoir l’économie solidaire en intégrant le commerce informel au sein du tissu économique et en améliorant la qualité et la sécurité sanitaire des produits proposés à la vente.
« L’ancien Souk se tenait en plein air, nous étions marginalisés, mal organisés et nous vivions dans un mode de vie aléatoire, exposés à la chaleur estivale et aussi aux fortes intempéries hivernales. Nous étions soutenus solidairement par les habitants de la région. Ces boutiques préservent notre dignité, nous avons un espace sécurisé, où nous pouvons mettre nos marchandises et être sûr de les retrouver le lendemain sans être exposées aux feux des incendies », a déclaré un artisan menuisier.
Nous y trouvons toutes sortes de marchandises et de services, fruits et légumes, poissons, poteries, le coin des vêtements et des chaussures, l’artisanat local avec les joailliers, la décoration et la couture, et même tout ce qui est ébénisterie, mobilier, literie ou menuiserie d’aluminium. Les magasins disposent, cela va de soi, des prestations commodes : eau, électricité et réfrigérateur pour quelques-uns. L’hygiène est primordiale pour garantir la continuité d’un service respectable et dans de bonnes conditions.
Même si le Souk est déjà ouvert, les habitants de la ville et ceux de la région ne sont pas tous au courant, affirme une vendeuse de vêtements. « Nous les invitons à y venir, nous offrons un large choix avec des prix abordables, pour toute catégorie d’âge ». Les habitants de Salé se sont réjouis de ce projet, qui a changé la face du quartier populaire où il a été édifié, en raison de la présence d’un grand marché mitoyen provoquant ainsi la colère des riverains, avant l’ouverture du nouveau Souk qui couvre les besoins de la ville, de ses habitants et des commerçants, affirme l’un des visiteurs.
Ce projet, développé selon une approche volontariste et globale axée sur des mécanismes de financement innovants et intégrés, a mobilisé un investissement global de 361 millions de dirhams, assuré par le ministère des Habous et des Affaires islamiques, le Conseil de la Région de Rabat-Salé-Kénitra, la préfecture de Salé, la commune de Salé et l’autorité délégante.
Le souk englobe un complexe commercial avec 1.070 boutiques où l’on trouve un bazar pour les bijoux, meubles et habillement, un marché central composé de 413 boutiques dédiées à l’alimentation, intégrant des snacks et des cafés. Il comprend des terrains de jeux de proximité, à savoir 4 miniterrains de foot, deux terrains de basket, une piste de patinage, des kiosques pour le commerce des fleurs et d’oiseaux, des espaces verts et un parking. Tout marché au Maroc reflète son caractère culturel et historique.
Souk Assalihine, connu auparavant par les incendies qui se déclaraient souvent au milieu des bidonvilles, constitue désormais un pôle commercial, qui permet aux vendeurs de présenter leurs marchandises en respectant un ensemble de mesures sécuritaires et sanitaires.
« L’ancien Souk se tenait en plein air, nous étions marginalisés, mal organisés et nous vivions dans un mode de vie aléatoire, exposés à la chaleur estivale et aussi aux fortes intempéries hivernales. Nous étions soutenus solidairement par les habitants de la région. Ces boutiques préservent notre dignité, nous avons un espace sécurisé, où nous pouvons mettre nos marchandises et être sûr de les retrouver le lendemain sans être exposées aux feux des incendies », a déclaré un artisan menuisier.
Nous y trouvons toutes sortes de marchandises et de services, fruits et légumes, poissons, poteries, le coin des vêtements et des chaussures, l’artisanat local avec les joailliers, la décoration et la couture, et même tout ce qui est ébénisterie, mobilier, literie ou menuiserie d’aluminium. Les magasins disposent, cela va de soi, des prestations commodes : eau, électricité et réfrigérateur pour quelques-uns. L’hygiène est primordiale pour garantir la continuité d’un service respectable et dans de bonnes conditions.
Même si le Souk est déjà ouvert, les habitants de la ville et ceux de la région ne sont pas tous au courant, affirme une vendeuse de vêtements. « Nous les invitons à y venir, nous offrons un large choix avec des prix abordables, pour toute catégorie d’âge ». Les habitants de Salé se sont réjouis de ce projet, qui a changé la face du quartier populaire où il a été édifié, en raison de la présence d’un grand marché mitoyen provoquant ainsi la colère des riverains, avant l’ouverture du nouveau Souk qui couvre les besoins de la ville, de ses habitants et des commerçants, affirme l’un des visiteurs.
Ce projet, développé selon une approche volontariste et globale axée sur des mécanismes de financement innovants et intégrés, a mobilisé un investissement global de 361 millions de dirhams, assuré par le ministère des Habous et des Affaires islamiques, le Conseil de la Région de Rabat-Salé-Kénitra, la préfecture de Salé, la commune de Salé et l’autorité délégante.
Le souk englobe un complexe commercial avec 1.070 boutiques où l’on trouve un bazar pour les bijoux, meubles et habillement, un marché central composé de 413 boutiques dédiées à l’alimentation, intégrant des snacks et des cafés. Il comprend des terrains de jeux de proximité, à savoir 4 miniterrains de foot, deux terrains de basket, une piste de patinage, des kiosques pour le commerce des fleurs et d’oiseaux, des espaces verts et un parking. Tout marché au Maroc reflète son caractère culturel et historique.
Souk Assalihine, connu auparavant par les incendies qui se déclaraient souvent au milieu des bidonvilles, constitue désormais un pôle commercial, qui permet aux vendeurs de présenter leurs marchandises en respectant un ensemble de mesures sécuritaires et sanitaires.
Meryem BOUIZGAR