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Actu Maroc

Sahara : le Conseil de Sécurité déçoit le Polisario


Rédigé par Anass Machloukh Mercredi 21 Avril 2021

Très attendue, la réunion du Conseil de sécurité n’a apporté aucune nouveauté concernant la situation au Sahara marocain, une nouvelle déception pour le front séparatiste qui, une fois de plus a échoué à convaincre les membres de « ses guères fictives » au Sahara. Détails.



La réunion du Conseil de Sécurité, tenue ce mercredi, ne semble guère satisfaire le front séparatiste. Bien qu’aucun communiqué officiel de l'ONU ne soit publié, le clan de Brahim Ghali a exprimé sa profonde déception quant aux conclusions de la réunion qui s’est déroulée à huis clos.

Alors qu’ils s’attendait à une condamnation du Maroc suite aux récents événements qu’a connus la région du Sahara, les membres du Conseil sembleraient prendre des dispositions favorables au Maroc. En témoigne le mécontentement des séparatistes qui ont publié un communiqué où ils dénoncent l’inaction du Conseil de sécurité, et son « incapacité de remédier à la situation détériorée au Sahara ». En effet, le front comptait sur une déclaration finale qui attribue la responsabilité de la violation du cessez-le-feu au Maroc. Ceci est d’autant plus irraisonnable que c’est les milices séparatistes qui ont violé l’accord de 1991, en s’infiltrant en permanence dans la zone tampon et en bloquant le poste frontalier d’El Gueraguerat, avant d’être chassées par les Forces Armées Royales, lors de l’opération militaire du 13 novembre 2020. Une opération dont les Nations unies étaient avisées et qui a bénéficié du soutien de la communauté internationale.  

En effet, après avoir entendu un exposé du chef du MINURSO sur la situation sur le terrain et sur la coopération des parties avec la mission, les membres du Conseil ont appelé les parties à une attitude constructive « afin de relancer le processus politique le plus tôt possible », selon les informations relayées par l’AFP.

Les membres du Conseil ont également souligné la nécessité de nommer un nouvel envoyé spécial du Secrétaire général António Guterres au Sahara. Une mission que compliquent l’Algérie et le Polisario en refusant tous les candidats proposés jusqu’à présent, à savoir l’ex-premier ministre roumain Petre Roman et l’ex-ministre portugais des Affaires étrangères Luís Amado. L’ambassadeur du Maroc aux Nations unies Omar Hilal a fait état d’une obstruction permanente de l’Algérie qui se livre à « un double discours », rappelant que le Maroc reste coopératif avec les suggestions d’António Guterres.

Rappelons que le processus politique est suspendu depuis 2019, année de démission de l’ex envoyé spécial Horst Köhler qui avait mené le processus des tables rondes. Ce processus avait réuni pour la première fois l’ensemble des parties concernées par le conflit du Sahara, à savoir le Maroc, l’Algérie, le Polisario et la Mauritanie.