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Sahara : la thèse du polisario de plus en plus contestée


Rédigé par Abderrahim EL Haddad Mardi 27 Septembre 2022

La succession de faits marquants, intervenus récemment aux plans régionaux qu’international concernant la question du Sahara marocain, ont confirmé la dynamique salutaire que connait notre question nationale première. Victoires diplomatiques à l’ONU, émergence d’un mouvement pacifiste contestant la tyrannie du polisario, la lutte pour la cause nationale avance.



Ces développements viennent ainsi conforter les avancées certaines enregistrées par  la cause nationale depuis les derniers mois  et ce, dans le droit fil de la consécration de l’option marocaine d’autonomie pour les provinces du sud, désormais considérée comme la seule solution sérieuse crédible et réaliste pour mettre un terme à ce conflit artificiel .

Ainsi la tenue de la 77ème assemblée générale annuelle de l’Organisation des Nations Unis à New York a donné l’opportunité à la délégation officielle marocaine, conduite par le chef de Gouvernement, M. Aziz Akhnnouch, de mener des contacts tous azimuts pour faire valoir la pertinence de la position marocaine qui s’inscrit en phase avec les décisions de la légalité internationale, notamment la résolution 2602 du conseil de sécurité .

La rencontre de M. Akhnnouch avec le secrétaire général de l’ONU , M. Antonio Guteres a notamment permis de faire le constat de la convergence des deux parties sur l’option de la solution négociée, prenant en compte les repères définis par le conseil de sécurité pour des discussions via des « tables-rondes associant toutes les parties, notamment l’Algérie partie prenante de conflit, sur la base de la proposition marocaine d’autonomie .

Au plan régional, la crédibilité de plus en plus grande qui s’attache à la position du Royaume concernant son intégrité territoriale est dénotée notamment par les décisions d’un grand nombre de pays d’ouvrir récemment des consulats dans les villes des provinces du sud . Dernières en date , les décisions du Cap Vert,  de Haïti, des Caraïbes Orientales et de la Somalie d’ouvrir des consulats que ce soit à Laâyoune ou Dakhla .

Autre signe qui ne trompe pas sur l’érosion irréversible des positions de la partie adverse , en l’occurrence l’Algérie, toute obnubilée par sa hantise d’imposer une entité fantoche dans la région,  la vague de mécontentent et de grogne qui ne cesse de s’amplifier dans les camps des de Tindouf. Grogne qui a fini par accoucher d’un mouvement contestataire organisé, qui veut secouer l’étreinte suffocante  de l’Algérie par  polisario interposé .

Cette mouvance a tenu du 22 au 23 septembre à Las Palmas ( Canaries) la première conférence internationale pour la paix et la sécurité au Sahara, dont l’audience est attestée par la présence d’un panel de personnalités de renom, notamment coté espagnol, en présence de cadres, chioukhs et notabilités des tribus sahraouies . leur cri de détresse concernant la situation intenable dans laquelle les confine le polisario dans les camps de Tindouf détonne ainsi : « le polisario n’a aucune légitimité pour représenter les populations sahraouies », tant il s’est érigé en appareil d’oppression aux mains de l’Algérie qui s’en sert  dans son entreprise de déstabilisation régionale à des fins hégémoniques .

C’est d’ailleurs le constat général qui s’est dégagé des différentes interventions, notamment celle très remarquée de l’ancien ministre espagnol de la défense , M.  Jose Bono qui a souligné que « l’initiative marocaine d’autonomie est la plus crédible et la plus raisonnable » pour résoudre la question du Sahara. « La solution ne peut venir, ni du polisario ni de l’Algérie », a-t-il dit.

L’ancien  ministre qui a précédemment occupé les fonctions de président du congrès des députes  (parlement espagnol), a également souligné que la position de l’Espagne en faveur la l’initiative marocaine d’autonomie, jugée par Madrid comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible» pour la résolution du contentieux autour du Sahara, « mérite d’être applaudie », faisant observer que « les autres parties n’ont rien présenté de valable ».