
Très engagé dans le processus politique mené par les Nations unies, l’Espagne prouve le vif intérêt qu’elle porte au dossier au Sahara. En plus du soutien logistique à l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, le gouvernement espagnol contribue financièrement au budget de la MINURSO. Madrid a versé plus de quatre milliards de dollars depuis le création de la mission onusienne en 1991, selon le gouvernement espagnol qui a annoncé ce chiffre dans une réponse écrite au sénateur Carles Mulet. Ce dernier s’est enquis des efforts consentis par son pays pour soutenir la MINURSO, fait savoir Europa press.
Selon le document cité par l'agence espagnole, l’Espagne contribue à hauteur de 2,1% du budget de la mission. Pourtant le voisin ibérique n’a pas mis à disposition des Nations unis le personnel militaire pour renforcer les rangs de la mission chargée de veiller au respect du cessez-le-feu signé en 1991.
Le gouvernement espagnol a affirmé, dans sa réponse, être un “observateur attentif” à l’évolution du mandat de la mission », tout en faisant part de sa volonté de participer de manière constructive à la réussite des négociations entre les parties au conflit. Aussi l’Exécutif espagnol veut “coparrainer les projets de résolution correspondants”, affirme la même source.
Rappelons que la diplomatie espagnole a manifesté un intérêt particulier à la question du Sahara, après l’arrivée de José Manuel Albares à sa tête. Ce dernier a rencontré plusieurs fois l’émissaire onusien, Staffan de Mistura auquel il a réservé un jet militaire pour se déplacer dans le cadre de ses tournées régionales. Si Madrid affiche autant d’intérêt, c’est parce qu'elle fait partie du Groupe des amis du Sahara au sein de l’Organisation des Nations Unies, avec les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni et la France.
Selon le document cité par l'agence espagnole, l’Espagne contribue à hauteur de 2,1% du budget de la mission. Pourtant le voisin ibérique n’a pas mis à disposition des Nations unis le personnel militaire pour renforcer les rangs de la mission chargée de veiller au respect du cessez-le-feu signé en 1991.
Le gouvernement espagnol a affirmé, dans sa réponse, être un “observateur attentif” à l’évolution du mandat de la mission », tout en faisant part de sa volonté de participer de manière constructive à la réussite des négociations entre les parties au conflit. Aussi l’Exécutif espagnol veut “coparrainer les projets de résolution correspondants”, affirme la même source.
Rappelons que la diplomatie espagnole a manifesté un intérêt particulier à la question du Sahara, après l’arrivée de José Manuel Albares à sa tête. Ce dernier a rencontré plusieurs fois l’émissaire onusien, Staffan de Mistura auquel il a réservé un jet militaire pour se déplacer dans le cadre de ses tournées régionales. Si Madrid affiche autant d’intérêt, c’est parce qu'elle fait partie du Groupe des amis du Sahara au sein de l’Organisation des Nations Unies, avec les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni et la France.