SUV familial électrique - Skoda Enyaq Coupé 85XSportline, mise à jour d’un leader

Dans la proposition de SUV de Skoda, on retrouve le Kamiq, le Karoq, le Kodiaq, l’Elroq mais aussi l’Enyaq. Ce dernier est le tout premier SUV familial électrique de l’Histoire de la marque. 
 
Cela en fait un concurrent immédiat pour les Peugeot e-3008, le Ford Explorer, ou encore le Wolkswagen ID.4 avec lequel il partage la même plateforme MEB.
 
Par-dessus tout, l’Enyaq est un modèle qui a du poids, en étant bien ancré parmi les 5 véhicules électriques les plus vendus en Europe, et en participant significativement à la part de marché conséquente de la marque sur le Vieux Continent.
 
Malgré une courte existante de 4 ans du modèle, Skoda a pour ambition de redonner un coup de neuf à ce SUV électrique, afin de le rendre encore plus attractif qu’il ne l’est déjà.

 
Cette mise à jour débute par l’intégration des nouveaux codes stylistiques dont s’est paré il y a peu son petit frère, l’Elroq.
 
L’Enyaq, deuxième mouture, en version coupé, arbore une ligne de toit fuyante qui lui confère beaucoup de style. Exit le côté passe-partout, voire même ingrat d’un point de vue esthétique, que la marque endossait dans les années 90, avec notamment la Skoda Felicia : l’Enyaq montre un caractère qui n’a pas à rougir face à ses rivaux, d’où qu’ils viennent d’ailleurs.
 
C’est la section avant qui accueille le plus de changements, abandonnant ses traits acérés pour des arrondis du plus bel effet. Les groupes optiques sont divisés en deux parties. La plus haute est destinée à l’éclairage de jour, avec quatre quadrilatères reliés par un long bandeau noir, pareillement lumineux, qui accueille les capteurs et radars des ADAS. La partie basse se compose de projecteurs dorénavant Full Matrix Led, très performants. 
 
Concernant le bouclier, il s’équipe d’une large grille ajourée sur la partie inférieure, alors que le logo n’habille plus le capot, remplacé par le nom de la marque qui y trône orgueilleusement, écrit en toutes lettres.
 
Il en va de même à l’arrière, alors que, par ailleurs, les feux intègrent des clignotants séquentiels, qui donne le sentiment d’un upgrade tangible, en supplément de l’amélioration constatée de manière générale sur le physique de l’engin.
 
Si l’envergure du véhicule gagne subrepticement un millimètre pour se porter à 4,66 m, l’aérodynamisme se voit amélioré avec un Cx qui augmente de quelques centièmes, pour les versions classique comme coupé, ce qui a un effet bénéfique sur l’autonomie.

 
L’intérieur, dont l’accès est facilité par la technologie mains libres, n’intègre pas de changement perceptible à l’œil nu. Néanmoins, les améliorations apportées sont multiples.
 
Pour commencer, la tablette tactile de 13’’ accueille désormais dans son interface Android Auto et Apple Car Play sans fil. Ensuite, la climatisation passe en tri-zone et les sièges ont la possibilité d’être massants et chauffants, alors que le volant peut devenir lui aussi chauffant. 
 
Des modifications qui attestent du pas supplémentaire opéré par le modèle vers le haut de gamme. Simultanément, l’Enyaq conserve les qualités qui ont fait sa force avec une habitabilité soignée et un volume de soute très conséquent.
 
Avec ce restylage, la gamme a également été simplifiée. À présent subsiste  une seule motorisation électrique qui se dote d’une batterie imposante de 82 kWh de capacité, avec une puissance de 285 ch et un couple de 545 Nm. Cela reste amplement adéquat pour déplacer l’automobile, même si elle accuse plus de 2 tonnes sur la balance. 
 
On retrouve deux déclinaisons : la 85 est une propulsion simple tandis que la seconde, la 85X est une version à transmission intégrale qui bénéficie de l’incorporation d’un second moteur électrique sur le train avant. 
 
L’Enyaq affiche toujours un beau dynamisme, avec une tenue de route équilibrée, alors que le châssis actif remplit bien son rôle avec ses multiples réglages d’amortissement. 
 
Au niveau des aides à la conduite, il bénéficie d’une mise à jour importante puisqu’un régulateur de vitesse adaptatif et prédictif, intégré au système GPS, est désormais disponible, au même titre que la conduite semi-autonome dans les embouteillages. D’un point de vue technologique, on constate également l’adoption de projecteurs adaptatifs.
 
L’autonomie, quant à elle, gagne quelques unités en km, au bénéfice de l’optimisation du Cx. Elle peut faire un bon de 8 à 21 km selon la version, ces petites distances pouvant se révéler opportunes dans des cas d’urgence, lorsqu’on est à la recherche d’un point de recharge.
 
Cette dernière s’effectue en 28 minutes (de 10 à 80% de batterie) sur des bornes capables de délivrer plus de135 kW, une donnée qui ne change pas par rapport à la version d’origine.
 
Ces atouts sont d’autant plus valorisants que l’Enyaq maintient des prix très compétitifs en comparaison avec ses concurrents autres que chinois. La version classique est disponible à partir de 46.270 € alors que la version coupé commence à 49.020 €.
 
Dans l’ensemble, l’Enyaq conserve des qualités intrinsèques qui devraient lui permettre de continuer d’occuper les premiers rôles en Europe.

Chiffres
Vitesse maxi : 180 km/h
Accélération de 0 à 100 km/h : 6,7 sec
Conso moyenne constructeur (kW/100 km) : 14,7 – 15,6
Autonomie moyenne (km) : 591
Temps de charge 7,4 kW/11 kW : 7h20/4h56
Temps de charge borne rapide 125 kW : 28 min
Poids à vide (kg) : 2 230
Capacité de remorquage (kg) : 3 650 
 
Données techniques
Puissance fiscale : 6 CV
Puissance maxi (ch) : 286 
Couple maxi (Nm) : 545 
Batterie : Lithium-ion 
Capacité utile (kWh) : 77 
Transmission : 4 roues motrices
Boîte : Auto., rapport unique
Pneus (AV / AR) : 235/55 R19 / 255/50 R19
Dim. L x l x h, en m : 4,66x1,88x1,63
Empattement, en m :  2,77
Diamètre de braquage, en m : 10,8
Volume du coffre à 5/à 2, en l : 570/1 610
Durée de garantie : 2ans, kilométrage illimité