Plusieurs roquettes ont visé la base de Basmaya, à une soixantaine de kilomètres au sud de Bagdad, où se trouve notamment une partie du contingent espagnol de la coalition internationale antijihadistes, menée par Washington, et des troupes de l’Otan.
La base abrite également des troupes américaines, britanniques, canadiennes et australiennes qui entraînent notamment les soldats irakiens au tir et au maniement des chars de combat.
Depuis fin octobre, 24 attaques à la roquette ont visé les troupes étrangères déployées en Irak, que les factions armées chiites et leurs bras politiques veulent bouter hors du pays.
Aucune attaque à la roquette n’a jamais été revendiquée mais Washington accuse les brigades du Hezbollah, l’une des factions pro-Iran les plus radicales du pays, d’être derrière ces tirs.
Les autorités irakiennes, qui s’appuient sur les troupes de la coalition internationale pour combattre les cellules jihadistes clandestines sur leur sol, assurent, elles, ne pas parvenir à découvrir les auteurs des tirs.
Elles annoncent toutefois régulièrement, comme samedi, trouver rapidement les rampes de lancement des roquettes aux abords des bases visées.
Jeudi, pour la première fois, les brigades du Hezbollah avaient salué --sans les revendiquer-- les tirs de 18 roquettes la veille ayant tué deux soldats américains et une soldate britannique. Elles avaient une nouvelle fois dénoncé «les forces d’occupation américaines».
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des frappes américaines de représailles ont eu lieu, visant selon Washington des bases des brigades du Hezbollah. Elles ont tué six Irakiens, dont cinq policiers et soldats et un civil, d’après l’armée irakienne. Ce cycle de violences fait de nouveau planer le spectre d’une escalade dangereuse en Irak.
Fin 2019, des tirs de roquette ayant tué un Américain ont dégénéré et mené à l’assassinat en janvier par Washington du général iranien Qassem Soleimani et de son lieutenant à Bagdad ainsi qu’à des tirs de
missiles iraniens sur une base abritant des Américains en Irak.
Washington accuse Téhéran et Bagdad d’échouer à contrôler les attaques de factions armées pourtant désormais intégrées à l’Etat après avoir combattu les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Depuis le 1er octobre, les autorités irakiennes sont en plein marasme politique face à une révolte inédite, éclipsée par les tensions irano-américaines et l’épidémie du nouveau coronavirus. Le gouvernement, qui a démissionné en décembre, n’a toujours pas été remplacé et le Parlement est paralysé par ses divisions.
La base abrite également des troupes américaines, britanniques, canadiennes et australiennes qui entraînent notamment les soldats irakiens au tir et au maniement des chars de combat.
Depuis fin octobre, 24 attaques à la roquette ont visé les troupes étrangères déployées en Irak, que les factions armées chiites et leurs bras politiques veulent bouter hors du pays.
Aucune attaque à la roquette n’a jamais été revendiquée mais Washington accuse les brigades du Hezbollah, l’une des factions pro-Iran les plus radicales du pays, d’être derrière ces tirs.
Les autorités irakiennes, qui s’appuient sur les troupes de la coalition internationale pour combattre les cellules jihadistes clandestines sur leur sol, assurent, elles, ne pas parvenir à découvrir les auteurs des tirs.
Elles annoncent toutefois régulièrement, comme samedi, trouver rapidement les rampes de lancement des roquettes aux abords des bases visées.
Jeudi, pour la première fois, les brigades du Hezbollah avaient salué --sans les revendiquer-- les tirs de 18 roquettes la veille ayant tué deux soldats américains et une soldate britannique. Elles avaient une nouvelle fois dénoncé «les forces d’occupation américaines».
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des frappes américaines de représailles ont eu lieu, visant selon Washington des bases des brigades du Hezbollah. Elles ont tué six Irakiens, dont cinq policiers et soldats et un civil, d’après l’armée irakienne. Ce cycle de violences fait de nouveau planer le spectre d’une escalade dangereuse en Irak.
Fin 2019, des tirs de roquette ayant tué un Américain ont dégénéré et mené à l’assassinat en janvier par Washington du général iranien Qassem Soleimani et de son lieutenant à Bagdad ainsi qu’à des tirs de
missiles iraniens sur une base abritant des Américains en Irak.
Washington accuse Téhéran et Bagdad d’échouer à contrôler les attaques de factions armées pourtant désormais intégrées à l’Etat après avoir combattu les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Depuis le 1er octobre, les autorités irakiennes sont en plein marasme politique face à une révolte inédite, éclipsée par les tensions irano-américaines et l’épidémie du nouveau coronavirus. Le gouvernement, qui a démissionné en décembre, n’a toujours pas été remplacé et le Parlement est paralysé par ses divisions.