Le Policy Center for the New South (PCNS), en partenariat avec le ministère de l’Intérieur, l’Agence Française de Développement (AFD) et la Délégation de l’Union européenne (DUE), a organisé ce mercredi 19 novembre, dans ses locaux à Rabat, un événement tenu sous le thème : « Le traitement et la réutilisation des eaux usées : un levier stratégique pour renforcer la résilience hydrique au Maroc ».
L’atelier s’inscrit dans le cadre du Programme d’extension et d’amélioration des performances et de la résilience des services d’eau potable et d’assainissement des régies de distribution, soutenu par l’AFD et l’Union européenne. Déployé initialement avec cinq régies (El Jadida, Meknès, Béni Mellal, Taza, Larache), ce programme vise, outre les questions d’adduction d’eau potable, la modernisation des infrastructures d’assainissement et des stations d’épuration, facilitant ainsi la réutilisation des eaux usées traitées.
Au Maroc, la gestion de l’eau doit répondre à des besoins variés, dominés par le secteur agricole qui concentre plus de 80 % de la consommation nationale, principalement pour l’irrigation. La demande domestique, relativement modérée en comparaison internationale, poursuit néanmoins sa hausse sous l’effet de l’urbanisation et de la croissance démographique. L’industrie, de son côté, reste un consommateur plus limité, mais en progression en raison de l’essor industriel du pays.
Ces dernières années, la succession des épisodes de sécheresse a fortement réduit les volumes dédiés à l’irrigation de 3 176 Mm³ en 2018/2019 à seulement 910 Mm³ en 2023/2024. L’alimentation en eau potable, quant à elle, a pu être préservée grâce aux efforts engagés pour améliorer le rendement des réseaux et réduire les pertes.
Dans cette perspective, le ministère de l’Équipement et de l’Eau, avec l’appui des agences de Bassins Hydrauliques, encourage activement les initiatives privées visant à économiser l’eau et à promouvoir les ressources non conventionnelles, notamment la réutilisation des eaux usées traitées. L’arrosage des espaces verts et des golfs repose déjà exclusivement sur ces ressources. Aujourd’hui, environ 35 Mm³ d’eaux usées traitées sont réutilisés chaque année, avec l’ambition de tripler ce volume d’ici 2027.
Ainsi, la réutilisation des eaux usées traitées (REUSE) apparaît comme une solution incontournable pour réduire la pression sur les ressources naturelles, garantir la sécurité hydrique et accompagner la transition écologique. Une vision partagée par les partenaires du Maroc. « Aux côtés des autorités marocaines, l’AFD accompagne les territoires qui inventent des solutions pour une gouvernance de l’eau plus intégrée », a souligné Catherine Bonnaud, directrice de l’AFD au Maroc, rappelant l’importance d’ancrer la résilience dans les dynamiques territoriales prônées par le Nouveau Modèle de Développement.
Pour sa part, Gérald Audaz, chef de la section Compétitivité économique, Infrastructures et Développement durable à la délégation de l'UE au Maroc, a rappelé l’engagement conjoint du Maroc et de l’Union européenne dans le cadre du Partenariat Vert : « Ce partenariat démontre notre volonté d’appuyer des solutions innovantes pour l’assainissement et l’eau potable. En optimisant les ressources non conventionnelles grâce à la réutilisation des eaux usées, et en s’appuyant sur la dynamique de la régionalisation avancée, notre coopération devient un levier essentiel pour bâtir un avenir hydrique résilient. »
À ce jour, près de 187 stations d’épuration des eaux usées ont été mises en service, faisant progresser le taux national d’épuration de 7 % en 2006 à plus de 57,5 % en 2024. Depuis le lancement, en 2019, de la stratégie nationale d’assainissement liquide intégrée et du Programme National d’Assainissement Mutualisé (PNAM), des avancées majeures ont été accomplies dans la gestion des eaux usées à l’échelle du pays.
Le Maroc ambitionne désormais d’atteindre un taux d’épuration d’au moins 80 % d’ici 2050, dans le cadre d’une stratégie globale visant à renforcer la durabilité et la résilience de ses ressources en eau.
Si des progrès notables ont déjà été accomplis dans la réutilisation des eaux usées pour l’irrigation, l’arrosage et l’industrie, un potentiel considérable reste à mobiliser pour consolider la sécurité hydrique nationale.
Cet atelier traduit la volonté de promouvoir une gestion intégrée, durable et tournée vers l’avenir. Avec le soutien de ses partenaires, le Maroc entend renforcer sa souveraineté hydrique, accompagner le développement de ses secteurs productifs et contribuer pleinement aux objectifs climatiques mondiaux grâce à des actions concrètes et structurantes.
L’atelier s’inscrit dans le cadre du Programme d’extension et d’amélioration des performances et de la résilience des services d’eau potable et d’assainissement des régies de distribution, soutenu par l’AFD et l’Union européenne. Déployé initialement avec cinq régies (El Jadida, Meknès, Béni Mellal, Taza, Larache), ce programme vise, outre les questions d’adduction d’eau potable, la modernisation des infrastructures d’assainissement et des stations d’épuration, facilitant ainsi la réutilisation des eaux usées traitées.
Au Maroc, la gestion de l’eau doit répondre à des besoins variés, dominés par le secteur agricole qui concentre plus de 80 % de la consommation nationale, principalement pour l’irrigation. La demande domestique, relativement modérée en comparaison internationale, poursuit néanmoins sa hausse sous l’effet de l’urbanisation et de la croissance démographique. L’industrie, de son côté, reste un consommateur plus limité, mais en progression en raison de l’essor industriel du pays.
Ces dernières années, la succession des épisodes de sécheresse a fortement réduit les volumes dédiés à l’irrigation de 3 176 Mm³ en 2018/2019 à seulement 910 Mm³ en 2023/2024. L’alimentation en eau potable, quant à elle, a pu être préservée grâce aux efforts engagés pour améliorer le rendement des réseaux et réduire les pertes.
Dans cette perspective, le ministère de l’Équipement et de l’Eau, avec l’appui des agences de Bassins Hydrauliques, encourage activement les initiatives privées visant à économiser l’eau et à promouvoir les ressources non conventionnelles, notamment la réutilisation des eaux usées traitées. L’arrosage des espaces verts et des golfs repose déjà exclusivement sur ces ressources. Aujourd’hui, environ 35 Mm³ d’eaux usées traitées sont réutilisés chaque année, avec l’ambition de tripler ce volume d’ici 2027.
Ainsi, la réutilisation des eaux usées traitées (REUSE) apparaît comme une solution incontournable pour réduire la pression sur les ressources naturelles, garantir la sécurité hydrique et accompagner la transition écologique. Une vision partagée par les partenaires du Maroc. « Aux côtés des autorités marocaines, l’AFD accompagne les territoires qui inventent des solutions pour une gouvernance de l’eau plus intégrée », a souligné Catherine Bonnaud, directrice de l’AFD au Maroc, rappelant l’importance d’ancrer la résilience dans les dynamiques territoriales prônées par le Nouveau Modèle de Développement.
Pour sa part, Gérald Audaz, chef de la section Compétitivité économique, Infrastructures et Développement durable à la délégation de l'UE au Maroc, a rappelé l’engagement conjoint du Maroc et de l’Union européenne dans le cadre du Partenariat Vert : « Ce partenariat démontre notre volonté d’appuyer des solutions innovantes pour l’assainissement et l’eau potable. En optimisant les ressources non conventionnelles grâce à la réutilisation des eaux usées, et en s’appuyant sur la dynamique de la régionalisation avancée, notre coopération devient un levier essentiel pour bâtir un avenir hydrique résilient. »
À ce jour, près de 187 stations d’épuration des eaux usées ont été mises en service, faisant progresser le taux national d’épuration de 7 % en 2006 à plus de 57,5 % en 2024. Depuis le lancement, en 2019, de la stratégie nationale d’assainissement liquide intégrée et du Programme National d’Assainissement Mutualisé (PNAM), des avancées majeures ont été accomplies dans la gestion des eaux usées à l’échelle du pays.
Le Maroc ambitionne désormais d’atteindre un taux d’épuration d’au moins 80 % d’ici 2050, dans le cadre d’une stratégie globale visant à renforcer la durabilité et la résilience de ses ressources en eau.
Si des progrès notables ont déjà été accomplis dans la réutilisation des eaux usées pour l’irrigation, l’arrosage et l’industrie, un potentiel considérable reste à mobiliser pour consolider la sécurité hydrique nationale.
Cet atelier traduit la volonté de promouvoir une gestion intégrée, durable et tournée vers l’avenir. Avec le soutien de ses partenaires, le Maroc entend renforcer sa souveraineté hydrique, accompagner le développement de ses secteurs productifs et contribuer pleinement aux objectifs climatiques mondiaux grâce à des actions concrètes et structurantes.



















