
Lorsqu’au début des années 2000, les premiers réseaux sociaux comme MySpace ou Facebook ont fait leur apparition sur la Toile, nul ne se doutait que ces plateformes, censées simplement créer du lien entre internautes, allaient profondément bouleverser nos modes de communication, nos sociabilités, et jusqu’à notre rapport au monde.
Deux décennies plus tard, des réseaux comme X, Instagram ou TikTok se sont éloignés de leurs intentions initiales pour devenir une véritable foire numérique, où les contenus les plus choquants, violents ou dérangeants circulent librement, accessibles à tous, sans réel filtre ni encadrement. L’appât du gain, encouragé par la monétisation de ces plateformes dont profitent des centaines d’influenceurs, a exacerbé la course au contenu le plus extrême, le plus sensationnaliste, rendant l’escalade encore plus incontrôlable. Les réseaux sociaux sont devenus une jungle, sans règles claires ni garde-fous, où l’algorithme récompense celui qui va le plus loin dans la provocation, l’exhibition ou la démesure.
Le Maroc n’échappe pas à ce phénomène mondial, avec une prolifération de créateurs de contenus qui recourent à des pratiques souvent douteuses sur le plan moral, et parfois répréhensibles sur le plan légal. En parcourant ces plateformes, on tombe fréquemment sur des parents exposant leurs enfants, souvent en bas âge, ou sur des vidéos montrant des personnes filmées sans leur consentement.
Encadrer cet univers devenu incontrôlable relève désormais de la nécessité. Et le fait que l’Exécutif travaille sur un projet de loi visant à réguler la création de contenus numériques, constitue une initiative salutaire et attendue. Car en dehors du Code pénal, aucun texte spécifique ne régit actuellement l’utilisation abusive d’enfants, de personnes âgées ou d’individus en situation de vulnérabilité dans les contenus numériques. Il ne s’agit pas de brider la liberté d’expression, mais de poser enfin des limites à une économie du clic devenue folle, où la viralité prime sur la dignité. Car à défaut d’agir, c’est toute une génération qui continuera à confondre visibilité avec légitimité, et buzz avec valeur.
Deux décennies plus tard, des réseaux comme X, Instagram ou TikTok se sont éloignés de leurs intentions initiales pour devenir une véritable foire numérique, où les contenus les plus choquants, violents ou dérangeants circulent librement, accessibles à tous, sans réel filtre ni encadrement. L’appât du gain, encouragé par la monétisation de ces plateformes dont profitent des centaines d’influenceurs, a exacerbé la course au contenu le plus extrême, le plus sensationnaliste, rendant l’escalade encore plus incontrôlable. Les réseaux sociaux sont devenus une jungle, sans règles claires ni garde-fous, où l’algorithme récompense celui qui va le plus loin dans la provocation, l’exhibition ou la démesure.
Le Maroc n’échappe pas à ce phénomène mondial, avec une prolifération de créateurs de contenus qui recourent à des pratiques souvent douteuses sur le plan moral, et parfois répréhensibles sur le plan légal. En parcourant ces plateformes, on tombe fréquemment sur des parents exposant leurs enfants, souvent en bas âge, ou sur des vidéos montrant des personnes filmées sans leur consentement.
Encadrer cet univers devenu incontrôlable relève désormais de la nécessité. Et le fait que l’Exécutif travaille sur un projet de loi visant à réguler la création de contenus numériques, constitue une initiative salutaire et attendue. Car en dehors du Code pénal, aucun texte spécifique ne régit actuellement l’utilisation abusive d’enfants, de personnes âgées ou d’individus en situation de vulnérabilité dans les contenus numériques. Il ne s’agit pas de brider la liberté d’expression, mais de poser enfin des limites à une économie du clic devenue folle, où la viralité prime sur la dignité. Car à défaut d’agir, c’est toute une génération qui continuera à confondre visibilité avec légitimité, et buzz avec valeur.