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Rendez-vous de l’Opinion : La réforme du système de Santé sous la loupe du député Allal Amraoui


Rédigé par Anass Machloukh Mercredi 10 Août 2022

Le député du Parti de l’Istiqlal, Allal Amraoui, revient sur les grands sujets d’actualité dont la crise de l’inflation et l’épineux dossier de la SAMIR, tout en livrant sa lecture da la réforme du système de Santé que le gouvernement s’apprête à mettre en œuvre. Interview.




https://www.youtube.com/watch?v=Tmc0q9ApkL0
Dans ce nouveau rendez-vous de L’Opinion, le député du Parti de l’Istiqlal, Allal Amraoui, qui a également été ancien Directeur Régional de la Santé, revient sur les grands sujets d’actualité. Interrogé sur le bilan de l’année législative, le député se montre satisfait de la première année de la présente législature, où il a fallu un temps d’adaptation pour les nouveaux membres de la Chambre des représentants. M. Amraoui se dit également satisfait de la performance de son groupe parlementaire qui, selon lui, a fait preuve de volontarisme en matière de contrôle du gouvernement et de proposition de lois. Le député de Fès est convaincu qu’il est temps d’ouvrir les travaux des commissions permanentes au grand public, vu la réussite de la brève expérience de la pandémie. 

Concernant la relation avec les composantes de la majorité, le député istiqlalien estime que le Charte signée entre le trio gouvernementale a permis une certaine harmonie entre les trois formations politiques qui forment l’Exécutif, ce qui a donné lieu à une meilleure coordination entre les groupes parlementaires et une meilleure gestion des divergences qui peuvent surgir sur quelques dossiers.

Actuellement, le dossier qui suscite le plus de débats est celui de la SAMIR. Pour le groupe istiqlalien, la solution idéale est le redémarrage de la SAMIR dans les plus brefs délais. 
"Personne n’est satisfait de la situation de la SAMIR, il s’agit bien évidemment d’un dossier complexe. Mais tout le monde est conscient de que la raffinerie doit reprendre son activité, quelque soit la solution trouvée par le gouvernement".  

Par ailleurs, en fin connaisseur des systèmes de santé, le député istiqlalien juge nécessaire la refonte de l’architecture institutionnelle prévue par le projet de loi-cadre. Selon lui, la mise en place de la Haute Autorité de Santé et l’Agence nationale de médicament est vitale puisque, pense-t-il, la politique de la Santé n’est pas l’apanage du ministère de la Santé. Raison pour laquelle il faut des institutions de gouvernance capables d’accompagner la réforme tant attendue. 

Concernant les ressources humaines, notre interlocuteur est persuadé que le déficit de 32.000 médecins ne saurait être comblé sans une véritable politique de formation. La réduction de la durée des études ne suffit pas, à ses yeux, à atteindre cet objectif, sachant que le Maroc a échoué à former 3300 médecins par an, tel que voulu par le gouvernement de Driss Jettou en 2007.
 
Pour poursuivre l’intégralité de l’interview, cliquez sur le lien de la vidéo.