(ph. Nidal)
Comme beaucoup d’autres villes du Royaume, Rabat souffre d’une insuffisance des superficies qui sont réservées aux cimetières. La capacité d’accueil de ces derniers se voit saturée. Le souci d’espace des cimetières devenait de plus en plus problématique.
Dans ce cadre, un nouveau projet d’aménagement de cimetière est en cours. Situé à Hay Nahda, sur l’Avenue Ahmed Reda Guedira, le nouveau cimetière s’étalera sur une superficie qui avoisine les 9 hectares et devrait avoir la capacité d’accueillir 30.000 tombes. Quant au montant du projet, il s’élève à 4. 125. 132, 00 Dhs et devrait être prêt en 8 mois. Les travaux ont été effectués principalement par l’entreprise Alfia Construction Salé.
Une action plus que nécessaire vu l’encombrement et la gestion négligée des lieux.
Ce qui pouvait donner lieu à des vols et des agressions au sein des cimetières, quand ils ne deviennent pas carrément un abri pour les délinquants. Selon un rapport rendu en 2012 au ministère de l’Intérieur, cité par plusieurs médias marocains, concernant la situation des cimetières marocains, on y affirme que « 75 % des cimetières du royaume sont dans un état catastrophique contre 15 % dans un état moyen et 10 % en bon état ».
Fermeture du cimetière Achouhada
Sous terre et pourtant vue sur mer, lorsque les vagues viennent heurter les rochers de la côte, le cimetière Achouhada sera tout bonnement fermé. Après avoir longé la côte agitée de la mer des grandes marées, se loge sur les rives aménagées de la Corniche, cet endroit emblématique de la ville lumière. Un lieu où plusieurs personnalités éminentes, artistes, hauts gradés de l’armée royale, hommes politiques et autres figures du pays sont inhumés. On y retrouve les tombeaux d’anciens ministres comme Driss Basri, le général Dlimi, Allal El Fassi (le fondateur de l’Istiqlal), Abdessalam Yassine (le guide d’Al Adl wal Ihssane) ou encore Hassan El Amrani, l’ancien wali de Rabat décédé en 2014. Mais aussi Abdelkrim Ghallab, décédé en 2017, un journaliste, homme politique, membre du Parti de l’Istiqlal et écrivain marocain. Les artistes marocains y reposent en paix également. En effet, les funérailles de l’actrice marocaine Fatima Benmeziane, décédée à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie, se sont déroulées au cimetière Achouhada, ainsi que celles du défunt Mohamed Bastaoui, acteur très apprécié par les Marocains. Ou encore du poète et militant amazigh Hha Oudadess.
Dans ce cadre, un nouveau projet d’aménagement de cimetière est en cours. Situé à Hay Nahda, sur l’Avenue Ahmed Reda Guedira, le nouveau cimetière s’étalera sur une superficie qui avoisine les 9 hectares et devrait avoir la capacité d’accueillir 30.000 tombes. Quant au montant du projet, il s’élève à 4. 125. 132, 00 Dhs et devrait être prêt en 8 mois. Les travaux ont été effectués principalement par l’entreprise Alfia Construction Salé.
Une action plus que nécessaire vu l’encombrement et la gestion négligée des lieux.
Ce qui pouvait donner lieu à des vols et des agressions au sein des cimetières, quand ils ne deviennent pas carrément un abri pour les délinquants. Selon un rapport rendu en 2012 au ministère de l’Intérieur, cité par plusieurs médias marocains, concernant la situation des cimetières marocains, on y affirme que « 75 % des cimetières du royaume sont dans un état catastrophique contre 15 % dans un état moyen et 10 % en bon état ».
Fermeture du cimetière Achouhada
Sous terre et pourtant vue sur mer, lorsque les vagues viennent heurter les rochers de la côte, le cimetière Achouhada sera tout bonnement fermé. Après avoir longé la côte agitée de la mer des grandes marées, se loge sur les rives aménagées de la Corniche, cet endroit emblématique de la ville lumière. Un lieu où plusieurs personnalités éminentes, artistes, hauts gradés de l’armée royale, hommes politiques et autres figures du pays sont inhumés. On y retrouve les tombeaux d’anciens ministres comme Driss Basri, le général Dlimi, Allal El Fassi (le fondateur de l’Istiqlal), Abdessalam Yassine (le guide d’Al Adl wal Ihssane) ou encore Hassan El Amrani, l’ancien wali de Rabat décédé en 2014. Mais aussi Abdelkrim Ghallab, décédé en 2017, un journaliste, homme politique, membre du Parti de l’Istiqlal et écrivain marocain. Les artistes marocains y reposent en paix également. En effet, les funérailles de l’actrice marocaine Fatima Benmeziane, décédée à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie, se sont déroulées au cimetière Achouhada, ainsi que celles du défunt Mohamed Bastaoui, acteur très apprécié par les Marocains. Ou encore du poète et militant amazigh Hha Oudadess.
Kenza AZIOUZI