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Actu Maroc

Présentation à la CGEM des conclusions d'une étude sur les industries culturelles et créatives


Lundi 24 Janvier 2022

La méthodologie et les conclusions d’une étude sur les industries culturelles et créatives (ICC) intitulée « Quelles transformations pour les ICC au Maroc. Focus sur 4 filières, l’édition, les arts de la scène, l’audiovisuel et la musique actuelle » ont été présentées, ce lundi au siège, de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).



Cette étude est le fruit de la première étape de coopération entre la Fédération des Industries Culturelles et Créatives (FICC) de la CGEM et la Wallonie Bruxelles International, qui avaient signé en mai 2021 un accord de partenariat avec pour objectif la contribution à la structuration du secteur des ICC. 

Menée en toute indépendance par une équipe de chercheurs marocains, à partir d’une revue de littérature élargie, et en interaction régulière et construite avec décideurs, acteurs·trices et observateurs·trices, cette étude de terrain propose des clés de décryptage du fonctionnement de quatre filières créatives au Maroc : l’Édition, les Arts de scène, les Musiques actuelles et l’Audiovisuel. 

Les partenaires et l’équipe de recherche se sont fixés comme objectif essentiel, à travers cette étude qualitative, d’apporter aux acteurs institutionnels une série de propositions pour renforcer les politiques publiques en lien avec les économies créatives au Maroc. 

La présidente de la FICC, Neila Tazi, qui s’exprimait dans le cadre d’une conférence de presse dédiée à cet effet, a souligné que ladite fédération fait partie des 37 fédérations sectorielles de la CGEM. Cette étude, a-t-elle poursuivi, a été menée la lumière des rapports du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement (CSMD). 

Avec l’arrivée du nouveau gouvernement, « nous attendons des actions concrètes qui feront de la culture un pilier stratégique de notre développement, et non plus une variable d’ajustement », a relevé M. Tazi.

Le choix de focaliser l’étude sur quatre secteurs en particulier répond à une volonté d’analyser plus spécifiquement des filières fortement subventionnées, et des domaines connaissant des mutations technologiques et générationnelles de taille, avec des effets de globalisation qui favorisent autant de nouvelles formes d’entrepreneuriat. 

L’apport de cette étude est de recueillir et de structurer au mieux les vécus, représentations et perceptions des différentes parties-prenantes, les acteurs·trices sur le terrain en particulier, pour en déduire les axes de transformation majeurs à considérer, en vue de faire des économies créatives un levier de développement humain, un moteur de la transformation économique et sociale.