L’événement, tenu en partenariat avec l’Agence Française de Développement (AFD) et sous la présidence du ministère de l’Équipement et de l’Eau, marque une étape clé dans la mise en œuvre du projet relatif aux Plans de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI).
Ce projet pilote, soutenu par l’AFD, constitue la première expérience au Maroc en matière d’élaboration des PPRI à l’échelle communale. Il a concerné cinq communes du bassin (Rommani, Maaziz, Ezzhiliga, Tighza et Mrirt) situées dans les régions de Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra.
Cet atelier a permis de présenter les résultats des études menées dans les cinq communes ciblées, le modèle hydrologique et hydraulique de prévision des crues, ainsi que le retour d’expérience sur les contraintes rencontrées. Il a également servi d’espace de sensibilisation et de mobilisation des acteurs locaux et nationaux autour d’une gestion durable des risques liés à l’eau.
Selon le directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia (ABHBC), Omar Chafki, le programme vise à réglementer l’occupation des sols dans les zones à risque, anticiper les mesures de protection nécessaires à la sécurité des populations et renforcer la résilience hydrologique et hydraulique du bassin, notamment en aval du barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah.
« Les risques d’inondation constituent un défi majeur pour le Royaume, particulièrement dans le contexte actuel de changement climatique et de pression croissante sur les ressources naturelles », a souligné le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère, Abdelfattah Sahibi.
Il a également rappelé que la démarche adoptée repose sur une approche scientifique, technique et participative, prenant en compte les réalités du terrain, les données hydrologiques et les dynamiques urbaines afin d’élaborer des stratégies durables adaptées à chaque bassin.
De son côté, la directrice de l’AFD, Catherine Bonnaud, a salué la mobilisation des équipes sur le terrain pour cartographier, prévoir et développer des systèmes d’alerte et de communication. Elle a insisté sur la dimension transversale de la prévention, au croisement des politiques d’aménagement du territoire, de gestion des ressources et de gouvernance locale.
Pour Mme Bonnaud, « l’élaboration des PPRI est une démarche pilote et exemplaire, portée au plus haut niveau par le Maroc et la France », ajoutant que cette prévention contribue aussi à la cohésion sociale en intégrant les acteurs territoriaux dans une vision commune.
Les inondations figurent parmi les catastrophes naturelles les plus récurrentes dans le monde, représentant plus de la moitié des catastrophes enregistrées et causant des impacts humains et économiques considérables. Le bassin du Bouregreg n’échappe pas à cette réalité. Il est fréquemment exposé à des crues hivernales menaçant les villes et les centres urbains avoisinants. Dans ce contexte, les PPRI ambitionnent d’anticiper et de prévenir les risques, tout en protégeant les populations contre les effets du dérèglement climatique.
À un mois de la tenue de la COP30 à Belém, consacrée à l’adaptation des territoires aux changements climatiques, le Maroc réaffirme son engagement pour la résilience climatique, à travers le renforcement de ses dispositifs de prévention, d’alerte et d’adaptation.
La loi 36-15 sur l’Eau, notamment ses articles 118 et 119, ainsi que le décret n°2.23.80, ont instauré un cadre juridique solide pour la prévention des inondations. Les PPRI s’inscrivent pleinement dans ce dispositif national, en encadrant l’utilisation des sols dans les zones exposées, selon le niveau d’aléa et les enjeux socio-économiques.
Ce projet pilote, soutenu par l’AFD, constitue la première expérience au Maroc en matière d’élaboration des PPRI à l’échelle communale. Il a concerné cinq communes du bassin (Rommani, Maaziz, Ezzhiliga, Tighza et Mrirt) situées dans les régions de Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra.
Cet atelier a permis de présenter les résultats des études menées dans les cinq communes ciblées, le modèle hydrologique et hydraulique de prévision des crues, ainsi que le retour d’expérience sur les contraintes rencontrées. Il a également servi d’espace de sensibilisation et de mobilisation des acteurs locaux et nationaux autour d’une gestion durable des risques liés à l’eau.
Selon le directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia (ABHBC), Omar Chafki, le programme vise à réglementer l’occupation des sols dans les zones à risque, anticiper les mesures de protection nécessaires à la sécurité des populations et renforcer la résilience hydrologique et hydraulique du bassin, notamment en aval du barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah.
« Les risques d’inondation constituent un défi majeur pour le Royaume, particulièrement dans le contexte actuel de changement climatique et de pression croissante sur les ressources naturelles », a souligné le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère, Abdelfattah Sahibi.
Il a également rappelé que la démarche adoptée repose sur une approche scientifique, technique et participative, prenant en compte les réalités du terrain, les données hydrologiques et les dynamiques urbaines afin d’élaborer des stratégies durables adaptées à chaque bassin.
De son côté, la directrice de l’AFD, Catherine Bonnaud, a salué la mobilisation des équipes sur le terrain pour cartographier, prévoir et développer des systèmes d’alerte et de communication. Elle a insisté sur la dimension transversale de la prévention, au croisement des politiques d’aménagement du territoire, de gestion des ressources et de gouvernance locale.
Pour Mme Bonnaud, « l’élaboration des PPRI est une démarche pilote et exemplaire, portée au plus haut niveau par le Maroc et la France », ajoutant que cette prévention contribue aussi à la cohésion sociale en intégrant les acteurs territoriaux dans une vision commune.
Les inondations figurent parmi les catastrophes naturelles les plus récurrentes dans le monde, représentant plus de la moitié des catastrophes enregistrées et causant des impacts humains et économiques considérables. Le bassin du Bouregreg n’échappe pas à cette réalité. Il est fréquemment exposé à des crues hivernales menaçant les villes et les centres urbains avoisinants. Dans ce contexte, les PPRI ambitionnent d’anticiper et de prévenir les risques, tout en protégeant les populations contre les effets du dérèglement climatique.
À un mois de la tenue de la COP30 à Belém, consacrée à l’adaptation des territoires aux changements climatiques, le Maroc réaffirme son engagement pour la résilience climatique, à travers le renforcement de ses dispositifs de prévention, d’alerte et d’adaptation.
La loi 36-15 sur l’Eau, notamment ses articles 118 et 119, ainsi que le décret n°2.23.80, ont instauré un cadre juridique solide pour la prévention des inondations. Les PPRI s’inscrivent pleinement dans ce dispositif national, en encadrant l’utilisation des sols dans les zones exposées, selon le niveau d’aléa et les enjeux socio-économiques.