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Actu Maroc

Parcours de femme : Mylène Giglio, l’entrepreneure du luxe accessible


Rédigé par Houda Belabd Mardi 7 Mars 2023

Marocaine de cœur et de naissance, Mylène Giglio, une Française qui vit à Casablanca, fait partie de ces femmes entrepreneures qui ont réussi, en quelques décennies de travail acharné, à se forger une solide image de marque.



 
Ancienne hôtesse de l'air, cette dame, qui respire la finesse et le raffinement à cent lieues à la ronde, a parcouru le monde dans le cadre de l’exercice de son ancienne profession. En parcourant les luxueuses boutiques des capitales du monde, elle a décidé d’en faire son métier au Maroc.

Sa boutique Troc'mania, qui a pignon sur rue dans le quartier du Maarif à Casablanca, en dit long sur sa minutie, son goût raffiné, son amour pour le «chic» à des prix «choc» et son engagement pionnier envers l’économie circulaire.

Celle qui a fait partie des premières femmes d’affaires à se lancer dans le luxe de seconde main, connaît aujourd’hui les moindres rouages de ce domaine. «En 25 ans d’expérience, je peux dire à l’œil nu, en quelques secondes, si un article est original ou s’il s’agit d’une contrefaçon, même parfaite. Il s’agit ici du b-a.ba du domaine », nous avoue-t-elle.

Dans sa boutique, des manteaux, des robes, des sacs à main, des tailleurs, des pantalons et autres articles qui font rêver toutes les fashionistas qui se respectent, sont signés Chanel, Dior, Prada, Max Marra, YSL. On y trouve également des marques dont les prix démarrent à 100 euros sur les Champs Elysées, comme Sézanne. «J’accepte aussi de revendre des vêtements de chez Zara et H&M à condition qu’ils soient élégants et à la mode », tient-elle à préciser.

Contrairement à ce que certains pourraient croire, Troc’mania n’est pas une question de troc direct, quand bien même cette option existe déjà au Maroc. L’affaire de Mylène est basée sur la revente d’articles en très bon état, c’est-à-dire jamais ou très peu portés. Et dire qu’elle a réussi à démarrer une telle activité à la fin des années 1990, quand l’internet était à ses balbutiements et quand le bouche-à-oreille était le meilleur allié des activités qui sortent de l’ordinaire.

«Ma première clientèle était casablancaise, voisinage oblige. Aujourd’hui, elle devient de plus en plus hétéroclite grâce à la publicité et aux réseaux sociaux », se remémore-t-elle, avant de poursuivre : «L’achat des vêtements de luxe en deuxième main est beaucoup plus répandu que l’on peut imaginer. Ma clientèle est composée de la classe dorée du pays, voire de l’étranger, et j’en suis bien satisfaite ».
 








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